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Les derniers commentaires des internautes
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Griots célestes (2) - Le dragon aux plumes de sang
Incontournable  le 06/09/2009 : Superbe

Fan de Bordage, je me suis jetée sur les 2 tomes qui constituent "les griots célestes", romans que j'ai dévoré tout simplement. On y retrouve tout ce que j'aime chez cet auteur : un style super fluide, une richesse des décors et des personnages, une vrai psychologie qui donne beaucoup de sujets de réflexions... Un univers "à la Bordage" complet que je quitte toujours avec regret. J'aimerais que ses livres soient plus longs...



Le monde inverti
Très bien  le 06/09/2009 : intéressant

"j'avais atteint l'âge de mille kilomètres" : première phrase du roman, qui donne bien le ton à cette oeuvre dans son ensemble. L'histoire est très originale avec une révélation époustouflante à la fin !!!!! vraiment un livre à lire !!! Mon seul regret qui en même temps fait la force de ce livre: l'auteur n'explique pas tout, c'est à nous de réfléchir aux conséquences de la révélation finale...



Fahrenheit 451
Moyen  le 06/09/2009 : un peu déçue

Je suis une grande fan de SF voulant ne pas rater un "classique" et ben j'ai été un peu déçue. L'idée est alléchante : un monde où la lecture est interdite ; autant dire une vrai torture pour moi... Le bouquin m'a donc interpellé, en plus du fait qu'il est considéré comme un classique. Mais ça s'arrête là. J'ai été assez déçue de la rapidité et du déroulement de l'histoire... Il manque pour ma part beaucoup de détails sur le monde dans lequel vit les personnages. Pourquoi il y a une guerre ?? et contre qui ?? Par contre c'est bien écrit ; bien que je n'aime pas trop le style trop littéraire de Bradburry. Pour résumé, je comprend que ce livre fut un succès en 1953, mais actuellement je pense qu'il existe des oeuvres bien meilleures...



Fleuve de l'Eternité (5) - Les dieux du Fleuve
Très bien  le 05/09/2009 : Dans la tour noire

Assez curieusement, un peu partout sur le net, j’ai lu et relu bon nombre de critiques peu enthousiastes au sujet de ce cinquième et dernier tome de ce fabuleux cycle qu’est le Fleuve de l’éternité ; du coup, et si, alors qu’en temps normal je n’en tiens pas vraiment compte, je dois avouer que je m’étais fais une fausse idée de ces Dieux du fleuve, et que, après lecture, je reconnais que je me suis avancer un peu vite. Ainsi, et contrairement à ce que vous pourrez trouver par ailleurs, cette critique sera bien plus positive qu’en temps normal, et ce, au point de me surprendre moi-même. Comme quoi, il est bel et bien vrai que tous les goûts sont dans la nature et que ceux-ci ne se discutent pas, car, pour ce qui est de mon cas, j’ai apprécier cette « nouvelle » fin à ce qui est, incontestablement, l’un des plus grands cycles de la science fiction. Mais, il est temps d’approfondir le sujet.

Sans atteindre les sommets des deux premiers tomes de la saga, les Dieux du fleuve ne sont pas non plus aussi inutiles que certains, un peu trop hâtivement à mes yeux, se sont empressés de déclarer. Vrai-faux roman, composé d’une nouvelle, Ainsi meurt toute chair, longue d’environ cents pages, et, de la suite a proprement parlée de la saga, les fameux Dieux du fleuve, bien plus ancrée dans l’intrigue et où l’on retrouve Burton et ses compagnons quelques semaines après la fin du Labyrinthe magique. Ainsi, impossible de vous proposer une critique digne de ce nom sans diviser celle-ci en deux parties. Et, comme vous allez vous en apercevoir, les deux sont loin de se valoir :

Ainsi meurt toute chair est incontestablement une déception. Certes, ce fut avec plaisir que je lu cette nouvelle dont l’intrigue avait lieu dans cet univers si riche qu’est le monde du fleuve (et qui possède un vivier inépuisable de bonnes histoires à raconter, dommage que Farmer ne nous ait pas proposer d’autres récits), cependant, malgré un style égal à celui de la saga principale, une intrigue pas forcement géniale mais néanmoins sympathique, qualifier celle-ci de réussie serait exagérée. Et cela, tout simplement parce que, lorsque l’on inclus dans un récit, tout simplement le Christ parmi les personnages principaux, et bien, on s’attends au moins à ce que celui-ci ait un rôle légèrement plus étoffé. Hors, ce fut loin d’être le cas. A la place, le lecteur se retrouve donc avec une aventure de Tom Mix, l’acteur du début du dix neuvième siècle qui plaisait tant à Farmer et que l’on avait déjà vu dans la saga principale, fuyant un tyran pas forcement charismatique avec, pour compagnons, Jésus, donc, et l’une de ses compatriotes, mais les deux dans des rôles presque insignifiants. Alors, l’on doit se coltiner ce brave (mais bon, lassant) Tom Mix, pas forcement indispensable (quel dommage que l’on n’ait pas eu un personnage nouveau, qui n’avait pas encore fait son apparition), sur la quasi-totalité du récit. Quant à Jésus, et bien, ses apparitions sont rares, bien trop rares. Et si ses doutes sont assez bien trouvés de la part de l’auteur, ils auraient largement mérités d’être plus développés. Du coup, alors que l’on aurait put être en droit de s’attendre à une bonne intrigue centrée sur le questionnement métaphysique du Christ, on a, à la place, une vulgaire aventurette de Tom Mix. Lisible mais très loin d’être indispensable…

Par contre, pour ce qui est du gros de ce cinquième tome, les Dieux du fleuve, l’intérêt est bien plus élevé. Beaucoup, comme j’ai put le constater en lisant d’innombrables critiques, ont regretter que Farmer ait, dans cette suite, remis en cause certaines des révélations finales du Labyrinthe magique. Certes, dans le fond, l’auteur n’était pas obligé de revenir sur celles-ci, pourtant, après avoir lu, et découvert les diverses nouvelles vérités sur les buts des Ethiques et le sort des « âmes » après la mort, celles-ci ne m’apparaissent pas inintéressantes, bien au contraire et j’ai trouver la démarche plutôt pertinente. En préface du troisième tome, le Noir dessein, Philip José Farmer s’excusait auprès de ses lecteurs des fins à rebondissements des premiers volumes et expliquait que la structure même de l’intrigue, l’avait fait renoncer à faire comme Asimov, dans son excellent cycle, Fondation, où les révélations finales de fin de tomes étaient remises en cause des le début des suivants. Et c’est ainsi que l’on doit juger les Dieux du fleuve : une remise en cause littérale des certitudes, tout justes acquises. Après, on l’accepte ou non. Et si cela n’était pas nécessaire aux yeux de certains, et ben, ma fois, personnellement, je trouve que ce tome conclue bien mieux la saga que ne l’avais fait le précédant qui ne s’était guère attarder dans cette fameuse Tour noire, but tout de même des héros depuis le départ. Car ce cinquième volume du cycle n’est pas qu’un prétexte pour l’auteur qui souhaite ainsi remettre en cause les révélations de Loga, le fameux X, le récit allant beaucoup plus loin et s’intéressant fort judicieusement à mes yeux à ce que feraient des hommes et des femmes dotées de ce qu’il faut bien appeler des pouvoirs quasi divins. Et c’est là, franchement, que repose toute la force de ce roman car, comme on va vite s’en rendre compte, les choses ne vont pas être aussi simples. Car après un drame, vint s’installer une ambiance paranoïaque qui va mettre les nerfs de Burton et ses compagnons à rude épreuve, puis, une fois le problème apparemment réglé, vint le plus jouissif du récit : nos héros vont commencer, chacun à sa manière, a utiliser les possibilités quasi illimitées qui sont mises à leurs dispositions et si, chacun n’agit pas de la même façon, les conséquences ne seront pas forcement heureuses et les problèmes ne vont pas tarder à resurgir. Et ce, jusqu'à une bataille à la fois homérique et absurde, entre ceux-ci et les personnages d’Alice au pays des merveilles, tout au tant risible que dramatique. Ensuite, il sera toujours temps de connaître enfin la vérité et de finir sur une note bien moins métaphysique que dans le précédant tome, ainsi qu’une décision assez logique au vu de la personnalité de ces « héros » qui nous ont accompagner tout au long de ce fabuleux cycle que tout amateur de SF se devrait de lire.

Car il est indéniable, maintenant que j’ai achevé ce cinquième tome qui conclue définitivement mais avec un certain brio la saga, que le Fleuve de l’éternité fait partie, malgré quelques petites imperfections déjà citées au cours de mes divers articles, fait partie de ces chefs d’œuvres intemporelles que l’on n’oublie jamais. Avec ce cycle, Philip José Farmer tient là son œuvre culte, et, alors qu’il nous a quitter il y a quelques mois, peut être, qui sait, s’est il réveillée quelque part sur les bords du fleuve ?...



Fleuve de l'Eternité (4) - Le labyrinthe magique
Très bien  le 02/09/2009 : Enfin, la tour noire

Long fut le chemin jusqu’à la Tour noir, et long fut également le récit pour y parvenir, Farmer prenant un malin plaisir, au cours des différents tomes comportant le cycle du Fleuve de l’éternité, a s’attarder longuement sur des a cotés qui, s’ils apportent une matière non négligeable a un univers suffisamment dense pour que l’on écrive une bonne trentaines d’ouvrages sur le sujet, pouvait parfois, lasser le lecteur qui avait parfois la désagréable impression que l’on s’éloignait trop souvent du fil du sujet principal. Mais ce choix, assumé par l’auteur, pouvait ne pas être désagréable et se comprendre parfaitement si, malheureusement, a contrario, certains pans de l’intrigue, vitaux eux, n’étaient complètement occultés ou raccourcis a leurs stricts minimums, ce qui, au vu de l’exhaustivité de l’œuvre est fort dommageable. Car ce défaut, déjà présent dans les volumes précédents, se retrouve à nouveau dans ce quatrième tome, mais de manière trop flagrante et trop importante, au point de gâcher partiellement la qualité d’une saga, jusque là, quasi parfaite.

Hélas, mille fois hélas, car, avec le Labyrinthe magique, le lecteur allait enfin pouvoir, au bout d’un si long récit, obtenir toutes les réponses à ses questions, qui, pour la plupart, trottaient dans sa tète depuis les toutes premières pages de la saga. Dans la ligne droite des tomes précédents, ce quatrième volume, enchaînais sur la fin du très long voyage des deux « navires fabuleux » qui parcouraient le fleuve depuis des décennies, celui du Roi Jean et celui de Sam Clemens, qui, comme on s’en doutait, allaient finir tôt ou tard par se rejoindre et régler quelques vieux comptes restés en suspens. Ainsi, après un préambule où l’auteur s’attarda sur les nouvelles recrues de chaque camps, la fin du voyage et les pensées, les doutes et les craintes des protagonistes principaux avant l’échéance finale, nous passons au duel tant attendu depuis si longtemps, et là, franchement, je dois vous avouer que personnellement, on n’en prend plein les yeux. Décomposer en trois parties, le combat aérien (fascinant), naval (apocalyptique et long) et, pour finir, le duel émouvant, drôle et dramatique (malheureusement) entre Burton et Cyrano, celui-ci restera longtemps dans les mémoires de tous ceux qui auront l’occasion de le lire et, incontestablement, ce combat final entre les troupes de Jean et de Clemens restera dans les annales, tenant toutes ses promesses. Mais, car il y a un mais, et il est plutôt de taille, Farmer, après avoir utiliser tant de personnages de premier plan, leur avoir donner une si grande importance, ne se donne même pas la peine d’en utiliser la majeure partie dans cet affrontement, ce qui, à l’extrême rigueur, peut se comprendre au vu du nombre de « héros » en jeu, mais pire, et là, c’est impardonnable, une fois celui-ci achevé, il n’est nulle part fait mention du sort de la plupart d’entre eux, ce qui est un comble. Et là survient le gros point négatif de l’œuvre : en effet, a quoi bon nous faire partager, pendant des centaines et des centaines de pages, les péripéties de Jack London, Tom Mix ou Kazz, par exemple, pour ne pas daigner nous dire ce qui leur ait arriver. Alors oui, on devine bien que ceux-ci ont trouver la mort dans le duel entre les deux navires, et que l’auteur n’était pas obliger d’inventer une mort héroïque ou importante pour chacun d’entre eux, mais ne pas en faire mention, ne serais ce qu’une seule fois, c’est exagérer. Même leurs compagnons, par la suite, n’éprouvent même pas la moindre pensée pour leurs compagnons de voyage (qui, faut il le rappeler, dura des décennies). Bref, vous l’avez compris, à mes yeux, nous avons là le gros point négatif d’une saga qui, jusque là, en dehors de quelques petites imperfections mineures, pouvait se vanter d’être parfaite. Pourtant, le coté que Farmer donne, dans son œuvre, à la mort, brutale, imprévisible et rapide, n’est pas pour me déplaire et possède un petit coté proche des 7 Samourais de Kurosawa, bien plus réel que les morts hollywoodiennes. Mais là, au vu des disparitions de certains, de deux choses l’autres : ou l’auteur les a oublier, où il y a eu des coupes dans le récit ?

Ensuite, il reste aux survivants, sous la houlette de Burton, de finir le voyage jusqu’à la Tour noire, long et difficile, dramatique puisque l’un des protagonistes trouvera la mort près du but (sur ce point, l’intensité émotionnelle est parfaite, de même que l’implacabilité d’un destin décidément sans pitié. Puis, au bout de bien des peines, la Tour noire, enfin, le repaire des Ethiques, ou le lecteur, comme les personnages, trouveront enfin les réponses à toutes les questions : qui est X, le mystérieux inconnu et quels étaient ses buts secrets de trahir les siens, qui à ressusciter tous les habitants de la Terre et pourquoi, qui sont les Ethiques, et pourquoi, sur le monde du fleuve, certaines choses ne semblent plus fonctionner correctement ? Les réponses, on les aura attendues longtemps, et on les aura, enfin. Certes, peut être que le coté mystique proche du monothéisme déplaira à certains, mais, dans l’ensemble, celles-ci collent assez bien au récit et sont assez satisfaisante. Alors, une fois de plus, et tout en se rappelant à quel point le récit, a put, parfois, se perdre dans des méandres aussi sinueux que ceux du fleuve, on pourra déplorer que le passage ayant lieu dans la Tour soit, finalement, plus court que on aurait put l’espérer. De même, la résolution de l’énigme finale, toute astucieuse soit elle, m’apparaît cependant un peu rapide et le coté « on finit la saga en sautant de joie » m’a un peu laisser perplexe. Mais bon, malgré tout, et même si ce quatrième tome, malgré d’immenses qualités et des passages inoubliables, possède quelques défauts notoires et indéniables, que l’on ne peut que regretter, au final, le Labyrinthe magique clôt assez bien une saga qui fait partie, de façon certaine, des grands classiques de la science fiction. Alors oui, plutôt que « assez bien », j’aurais préféré « superbement » ou « magistralement », mais bon, que voulez vous, on ne peut pas toujours avoir tout ce que l’on veut.



Cycle de Hain (5) - Les dépossédés
Incontournable Mohamed Eljaouhari le 01/09/2009 : Peut-on vivre en utopie ?

L'un des meilleurs romans de science-fiction qui prouvent absolument que la S-F n'est pas une sous-littérature comme le prétendent certains.
C'est un conte philosophique terriblement actuel et qui pose cette question : L'utopie peut-elle exister ?



Fleuve de l'Eternité (3) - Le noir dessein
Très bien  le 26/08/2009 : Ca se complique

Attention ! Que tous ceux qui, dans le Bateau fabuleux, avaient été surpris par la multiplication des intrigues et l’arrivée massive de nouveaux protagonistes venus remplacés les anciens se préparent car une fois de plus, Farmer complexifie son intrigue et c’est donc à une véritable avalanche de nouvelles tètes et d’histoires secondaires liées à celles ci que le lecteur fera face. Au point que, bien souvent, la trame narrative s’écarte du fil principal pour se perdre, parfois, dans des sujets un peu trop éloignés du départ, ce qui, indéniablement, pourrait en rebuter certains, attirés par le postulat de base du cycle, mais qui, a force de voir de nouveaux personnages faire leur apparition et reléguer dans un quasi anonymat les anciens, pourraient commencer à avoir un certain sentiment de lassitude. Surtout que, pour ce qui est des réponses aux questions posées depuis les toutes premières lignes du début de la saga, il faut avouer que ce troisième tome n’apporte guère d’éclaircissements (mais pour cela, il faut attendre le final, forcement) ; au contraire, si certaines petites avancées dans la résolutions de quelques énigmes mineures ont lieux, de nouveaux mystères font leurs apparitions (comme par exemple le fait que les résurrections n’aient plus lieux) et l’on ressort au final avec davantage de questions que de solutions à ces diverses énigmes. Bref, vous l’aurez compris, le Noir dessein, troisième tome du Fleuve de l’éternité, est un petit pavé qui complexifie l’intrigue de façon peu commune entre ces nouveaux personnages, le retour des anciens, les rebondissements littéralement inattendus qui laissent pantois le lecteur, et de nombreuses digressions et de longs passages qui n’ont parfois pas grand-chose à voir avec l’histoire principal.

Alors, est ce que tout cela signifierait que le Noir dessein marque un coup d’arrêt dans la qualité intréseque de la saga ? Franchement, à mes yeux, ce n’est pas mon avis. Certes, je conçois que de nombreux lecteurs pourront trouver lassant toutes ces multiplications de protagonistes a n’en plus finir et d’histoires secondaires, surtout que, du coup, l’on n’avance pas des masses dans l’intrigue principal. Cependant, passé un petit tant d’adaptation dans le tome deux, où Clemens remplaçait Burton comme tète d’affiche, ce fut donc le tout naturellement du monde que je ne fut pas surpris de voir arriver de nouveaux personnages principaux, et ce, en grand nombre d’ailleurs (a ce propos, de mémoire, j’ai rarement lu une œuvre comportant autant de ce que l’on pourrait qualifier de « héros », ou de protagonistes principaux, si l’on préfère ce terme a l’autre, plus manichéen). Et qui dit nouvelles tètes, dit forcement nouvelles intrigues, nouveaux buts, nouvelles idées pour essayer de parvenir a cette fameuse et mystérieuse Tour Noire (désormais, c’est par la voie des airs, par le biais d’un dirigeable que certains vont se lancer dans ce voyage digne des Argonautes). Et c’est là qu’a mon avis, s’opère une sélection parmi les lecteurs de la saga : soit l’on accepte cela et l’on accroche, soit l’on commence à trouver que l’on tourne un peu trop en rond et l’on commence à trouver toute la chose fort lassante, ce qui est dommage mais fort possible… Personnellement, donc, je fais parti de la première catégorie et donc, forcement, mon avis sur la saga n’a pas changé d’un iota au bout de trois tomes : l’œuvre est culte !

Alors, comme dans ma précédente critique du tome précédant, tout n’est pas parfait et l’on retrouve certaines imperfections déjà entraperçues auparavant dans ce Noir Dessein : quelques lapsus de l’auteur, certains événements trop vites expédiés alors qu’ils méritaient que l’on s’y attarde davantage alors que, contrairement, d’autres sont un peu longs. Mais tout ceci n’entache en rien l’excellente qualité du cycle, que l’on peut qualifier sans exagération de chef d’œuvre absolu dans la production de Farmer. D’ailleurs, ce qui me gène le plus dans tout ceci est d’un tout autre ordre et est plus lié a l’égocentrisme habituel du peuple américain qui ont un peu trop l’habitude de ne voir que par leur trop courte Histoire personnelle, un peu comme si le reste du monde était négligeable. Alors certes, des personnages comme Burton ou Cyrano de Bergerac (qui prend ici toute son ampleur, enfin !) sont là, mais parmi les protagonistes principaux, combien de citoyens américains ou nord américains ? Clemens, Jack London, Firebass, un cow boy, un trappeur, Frigate et bien autres sont un peu trop omniprésents, a mon goût, alors que, en étant objectif une minute, l’on se rend compte que la très longue Histoire de l’Humanité aurait put nous proposer une flopé de protagonistes autrement plus intéressants qu’un homme des bois canadien ou qu’un acteur de western du début du siècle. Ce petit défaut, propre à bon nombres d’œuvres nord américaines n’enlève rien à la qualité du cycle de Farmer, mais me laisse, néanmoins, un petit goût amer…

Enfin, malgré ces quelques petits défauts sans grande conséquences, le lecteur pourra se rattraper en se passionnant pour une intrigue, certes de plus en plus complexe mais toujours aussi bonne, et sera heureux d’apprendre que Burton et ses compagnons seront de retour et que Clemens et les siens, désormais séparés, seront toujours présents. Entre eux et les petits nouveaux, bien nombreux, l’équilibre n’est pas toujours respecté mais pour ce qui est des rebondissements et des moments de bravoure, soyez rassurez car ils seront légions. De plus, que le lecteur se prépare à sortir son mouchoir car de premiers drames vont faire leurs apparitions (alors que désormais, apparemment, nul ne peut plus renaître à la vie ?!). Alors, entre intrigues multiples mais qui s’emboîtent finalement diablement bien, des coups de théâtres en tout genres, des trahisons, des rencontres assez « chaudes » et une intrigue qui monte, certes lentement mais sûrement, le lecteur ne restera pas insensible au charme de cette saga, qui voit, avec ce troisième tome, l’annonce d’alléchantes et futures révélations tant attendues. Et pour ceux qui aiment les moments épiques, qu’ils relisent donc l’arriver du dirigeable à la Tour Noire et les événements qui s’ensuivent, ou bien, l’action commando de Cyrano dans le navire du Prince Jean : deux points d’orgue d’un tome riche, complexe et qui fait honneur à la série et qui ne donne qu’une seule et unique envie, de s’attaquer le plus rapidement possible à la suite, afin que les mystères du Monde du fleuve nous soient enfin dévoilés…



Fleuve de l'Eternité (2) - Le bateau fabuleux
Incontournable  le 26/08/2009 : Toujours aussi bon

Le premier volume du Fleuve de l’éternité s’était achevé alors que Richard Burton et ses compagnons se préparaient, une fois encore et après maintes péripéties, a partir en quête de la mystérieuse Tour noire, ce monument semi légendaire où vivraient les responsables de la résurrection générale de l’humanité toute entière sur le monde du fleuve, les non moins étranges Ethiques. Ainsi, après avoir suivi Burton, Alice, Frigate et les autres dans leur exploration de cette planète, ou, plus précisément, de ce long et sinueux fleuve sur les rives duquel, l’Homme commençait, au fil des années, a bâtir de nouvelles nations et, bien trop souvent, a retomber dans ses travers, je m’attendais à les retrouver dans ce deuxième tome. Ainsi, tel ne fut pas ma surprise (et je dois reconnaître que je ne m’y attendais pas le moins du monde) en constatant assez rapidement que ceux-ci seraient tout simplement absents dans ce volume, a part, pour Burton, quelques allusions lointaines. Alors certes, je savais pertinemment que de nouveaux personnages allaient faire leur grande entrée dans le récit, mais au point de bouter dehors les « héros » auxquels l’ont s’était attaché, je dois avouer que cela m’a causer un léger choc (et ce, même si je me doutais bien que ceux-ci reviendraient tôt ou tard dans le cycle). Quoi qu’il en soit, ce simple constat signifiait bel et bien deux choses : nombreux seront les protagonistes de cette œuvre et, surtout, malgré les préférences de untel sur un autre, mieux vaut se préparer a se passer de ses « poulains » pendant de longs moments, en commencent par ce tome deux du cycle, qui en est le parfait exemple.

Après ce petit préambule, rentrons donc dans le vif du sujet et intéressons nous donc à ce fameux Bateau fabuleux. Car une fois l’effet de surprise passé et après avoir compris que l’on ne verras pas une seule seconde Burton et ses compagnons tout au long du deuxième tome, l’on finit, au bout d’une période d’adaptation plus ou moins longue suivant le lecteur (le temps de se faire aux nouveaux protagonistes et a l’intrigue principale), irrémédiablement, par retrouver les grandes trames du cycle du Fleuve de l’éternité et en particulier les grandes questions que tout a chacun se posent : mais pourquoi une telle résurrection, comment et dans quel but, qui sont ces mystérieux Ethiques, comment accéder à cette mystérieuse Tour noire et, quel sera le sort de l’humanité ? Car nombreux sont ceux qui se posent ces questions et, parmi eux, un certain Sam Clemens (alias Mark Twain), un autre « contacté », comme Burton, par le mystérieux inconnu, le soit disant rebelle des Ethiques. Et alors que l’on aurait put s’attendre, comme dans le premier volume, a une succession de voyages au court du fleuve (c’était un peu ce à quoi je m’attendais), l’on se rend assez rapidement compte qu’en fait que Farmer nous entraîne tout au long du récit, dans la description de toute la mise en place nécessaire à la construction de ce fameux bateau fabuleux. Et là, tout y passe : création d’un Etat, enjeux politiques internes et relations avec les voisins, quelles soient houleuses ou amicales, trahisons et manœuvres politiques diverses, commerce, logistique, longs descriptifs de l’industrie et des moyens nécessaires à l’accomplissement du but ultime de ce deuxième tome : la construction du plus grand bateau à aubes de l’Histoire, qui permettra à Clemens et ses compagnons, de partir en quête de la Tour noire. Du coup, l’on se retrouve, tout en étant dans le même univers et que les objectifs n’ont pas changés d’un iota (oui, il s’agit bien d’une suite), avec un récit bien différent que dans le Monde du fleuve, peut être moins romanesque mais tout autant passionnant et captivant. Alors oui, l’action est moins présente (mais non absente, rassurez vous), et ce, au détriment de la psychologie des personnages, mais la force de Farmer, est de maintenir le niveau de qualité de l’œuvre et l’intérêt du lecteur pour celle-ci à un haut degré, et ce, malgré tant de changements.

L’on avait aimé la bravoure de Burton ? On se passionnera pour ce raleur de Clemens, a la personnalité bien trouble, parfois peu reluisante et jusqu’au boutiste. L’on avait aimé les voyages du premier tome ? La gérance d’un Etat et ses relations avec ses voisins nous passionnerons. L’on avait aimé la présence d’un homme de neanderthal et d’un extraterrestre dans le premier tome ? Les protagonistes de la suite seront plus conventionnels, si l’on fait abstraction du peu conventionnel « géant préhistorique », l’attachant Joe Miller, mais tout autant, voir plus charismatiques : n’est ce pas Cyrano de Bergerac, Jean sans Terre ou Eric la Hache, pour ne citer que trois exemples parmi une foule de petits nouveaux tout autant indispensables que captivants. Et, bien sur, on avait adoré tous les mystères entourant la résurrection de l’humanité, le sort à plus moins longue échéance de celle ci et les Ethiques ? Rassurez vous, ceux-ci sont toujours présents et s’en trouvent mêmes sublimés car plus l’on avance dans l’œuvre, plus de nouveaux indices nous sont donnés, plus nos certitudes et nos hypothèses volent en éclat, car, alors que les dernières pages de ce Bateau fabuleux s’achèvent, une chose est certaine, la route sera encore longue pour nos protagonistes et bien malin sera celui qui peut prétendre connaître la solution de toutes les énigmes, qui ne cessent de croîtrent…

Bref, un deuxième tome a la fois différent mais tout aussi passionnant que son prédécesseur, qui réussit à se renouveler tout en maintenant la qualité du cycle et qui donne envie de se plonger dans la suite. Malheureusement, malgré tous les louanges déjas cités, je ne peux passer sous silence quelques incohérences, dues la plupart du temps à des oublies, un peu trop nombreuse à mon goût qui ne remettent pas en cause la cohésion du récit mais qui peuvent parfois apparaître gênantes au lecteur. Enfin, malgré celles-ci, le Bateau fabuleux vient confirmer ce que son prédécesseur promettait : le Fleuve de l’éternité est un excellant cycle. Puisse la suite être du même acabit.



Fleuve de l'Eternité (1) - Le monde du Fleuve
Incontournable  le 26/08/2009 : Incontournable

Il y a quelques mois décédait, à l’age vénérable de 91 ans, Philip José Farmer, l’un des plus grands auteurs de Science Fiction. Assez curieusement, je n’avais jamais eu l’occasion de lire un seul de ses ouvrages et si, au bout de quelques mois, c’est chose faite, cela n’a pas forcement a voir avec la mort de celui-ci mais plutôt suite aux conseils d’un ex-collègue de travail et de quelques recherches dans divers sites a propos de la célèbre saga qu’est Le fleuve de l’éternité. Ainsi, entre divers louanges qui laissaient présager du meilleur et un concept, la résurrection de l’ensemble de l’humanité ayant un jours vécu sur une étrange planète, qui forcement, m’emballa immédiatement, je ne pouvais que me lancer dans la lecture de l’un des cycles les plus célèbres de l’histoire de la SF. Ce qui est chose faite, à présent, avec ce premier volume, le monde du fleuve.

Mais alors, serais-je, comme tant d’autres avant moi, emballer par cette saga ou bien la déception aura-t-elle été mon seul et unique lot ? Franchement, inutile de tergiverser plus longtemps car oui, incontestablement, je n’ai pas le moins du monde été déçu par le premier tome du fleuve de l’éternité, bien au contraire. Certes, le postulat de base me plaisait énormément, mais cela ne signifiait pas que le contenu allait, lui, être à la hauteur de mes espérances. De même, ce n’est pas parce que ce cycle était vanté un peu partout qu’il m’aurait forcement plut ; cela arrive a tout le monde de ne pas être emballer par des œuvres a priori consensuelles. Mais bon, comme je vous l’ai déjà dit, ce ne fut pas le cas, bien évidement. Car des les premières pages, voir presque des les premières lignes du roman, les choses étaient plus ou moins entendues : j’allais avoir à faire à du très lourd et j’aurais énormément de mal à raccrocher. Pas forcement pour sa qualité exceptionnel, après tout, j’ai déjà, au cours de ma vie, lu bien des romans que je qualifierais de supérieurs, mais pour un ensemble de choses qui, mises bout à bout, m’ont attirer tel un aimant et feront, alors qu’au jours d’aujourd’hui, quatre tomes m’attendent encore pour que je connaisse le fin mot de l’histoire, que je risque fort de dévorer littéralement cette saga.

Et ces choses me direz vous, qu’elles sont elles ? La résurrection, bien évidemment, postulat de base de l’intrigue qui voit, l’ensemble de l’humanité ayant un jours vécu sur Terre renaître mystérieusement sur une planète, où coule un fleuve a la taille quasi infinie. Et, forcement, l’ensemble de questions qui en découlent : pourquoi cette résurrection, comment et dans quel but ? Et les auteurs, quels sont ils ? Des Dieux, des extraterrestres, des humains du futur, et encore une fois, dans quel but ? Oui, éternel et inlassable question qui revient sans cesse : pourquoi ? Car forcement, comme dans toute bonne histoire qui se respecte (sinon, on s’ennuyait rapidement), des hommes et des femmes vont essayer de percer les nombreux mystères de leurs résurrection, et ce sont donc eux que l’ont vas suivre, dans des pérégrinations diverses et passionnantes, avec à leurs tètes un Richard Burton, véritable personnage historique qui gagne à être connu, charismatique en diable qui fera tout pour essayer de percer les mystères qui le (nous aussi) hante (nt). Alors, personnellement, ce fut avec un grand plaisir que je suivis, au cours de cet excellant premier tome, les aventures de Sir Burton et ses compagnons avec leurs hauts et leurs bats, leurs combats et leurs rencontres diverses ainsi que, les premières révélations qui, loin de nous éclairer, entraînent de nouvelles questions… Un excellent début de cycle que ce Monde du fleuve qui pose rapidement un univers original et bien plus intéressant que l’on pourrait le croire, des personnages plutôt plaisants (même si Burton est vraiment au dessus de la mêlée) et une intrigue qui ne s’attarde pas inutilement en chemin afin d’aller rapidement a l’essentiel. Bref, un premier volume qui laisse présager du meilleur pour la suite…



Méchant garçon
Incontournable Aragon le 21/08/2009 :

Un roman exceptionnelle, Mr.Vance nous plonge dans la peau de Ronald devenu complètement fou allier.Un roman qui coupe le souffle du début de la 1er page à la dernière.





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