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Les annales du Disque-Monde (20) - Le Père porcher
Incontournable  le 03/02/2009 : HO! HO! HO!

Mais quelle formidable réussite que ce vingtième tome des Annales du Disque Monde, sincèrement, si le synopsis de base où le Père Porcher (équivalant de notre Père Noël sur le disque) disparaissait mystérieusement et était remplacé par la MORT, promettait déjà énormément, je dois avouer que je n’en attendais pas autant, au point que je place immédiatement parmi les tous meilleurs productions de Terry Pratchett. Rien que ça, mais à mes yeux, il le mérite amplement. Quand je pense que, il y a quelques mois, alors que je me lançais dans la lecture de la saga, j’avais lu, ici et la, que pour mieux l’apprécier, il ne fallait pas lire tous les volumes à la suite, ou bien que, passer les premiers, l’auteur tournait vite en rond. Sincèrement, ce n’est pas du tout mon avis, bien au contraire : l’humour se bonifiant avec le temps, les personnages revenant régulièrement et se mélangeant de plus en plus, l’on s’aperçoit rapidement que, même si tous les livres ne sont pas tous égaux, la qualité elle, est toujours présente et que l’on pourrait écrire des centaines d’histoires différentes dans cet univers loufoque (ce qui, au passage, nous prouve que, paradoxalement, celui-ci est plus que crédible).

Ainsi donc, le Père Porcher à disparu, à la suite d’un contrat passé entre la Guilde des Assassins et les mystérieux et inquiétants Contrôleurs, déjà apparus dans « Le Faucheur ». Se doutant bien que ceux-ci y sont pour quelque chose, la MORT, accompagné de son fidèle Albert, décide de le remplacer pour la nuit des porchers et commence alors une folle distribution de cadeaux dont on n’est pas prêt d’oublier la loufoquerie évidente. Certes, rien que pour voir notre MORT préférée demandant à des petits enfants s’ils ont été sages et quels cadeaux ils souhaiteraient recevoir, la lecture de cet ouvrage est indispensable car on sait pertinemment par avance que l’on va avoir droit à bon nombre de fous rires. Cependant, et cela devient une habitude avec les récits consacrés à la grande faucheuse, ce sont les mages de l’Université de l’Invisible qui tiennent la dragée haute en situations cocasses et hilarantes. Et d’ailleurs, c’est fou ce que ceux-ci, à chacune de leurs apparitions, apportent à un volume des Annales : incontestablement, ce sont eux les éléments les plus comiques de cet univers. Et une fois de plus, ils nous reviennent en très grande forme ; d’ailleurs, à ce sujet, rien que pour la scène où nos vénérables mages discutent des nombreux inconvénients du réveillon du Porcher, ce livre mérite d’être lu tant celle-ci est culte. Mais l’humour, très présent dans ce vingtième tome de la saga n’est pas le seul intérêt de celui-ci, ses personnages y sont pour beaucoup : ceux déjà cités, évidemment, et surtout, l’inquiétant Leureduthé, un assassin au charisme flamboyant que l’on croirait tout droit sorti d’un RPG japonais de part sa classe et ses pouvoirs, bref, un adversaire parfait. Et si ses sbires sont plus ou moins réussis, même si ne jouant pas un grand rôle, et que « l’Oh mon Dieu » des Gueules de Bois est drôle, mais sans plus, c’est du coté de Suzanne, la petite fille de la MORT que l’on sent un petit gâchis. Si celle-ci possède indéniablement un potentiel certain, il n’est malheureusement pas plus développé que ça, ce qui est dommage, et ne semble guère avoir évolué depuis « Accrocs du Roc », voir avoir même régressé. Mais la troisième force de ce « Père Porcher », après son humour et ses protagonistes hauts en couleur, est son lien avec les légendes du passé, et comment celles-ci évoluent avec le temps. Un thème légèrement abordé dans « Les Petits Dieux » qui nous narrait la possibilité pour des Dieux anciens de disparaître s’ils n’avaient plus de fidèles, mais qui s’en trouve modifier désormais puisque ceux-ci peuvent revenir sous une autre forme, selon l’époque et les croyances du moment : ainsi, le Père Porcher connu de multiples incarnations au cour de sa très longue existence, et si les Dieux mineurs ne sont plus visibles, c’est que les gens n’y croient plus et les ont remplacé, inconsciemment par autre chose. Postulat plutôt intéressant et pertinent de Pratchett qui ne fait que renforcer l’intérêt de l’ouvrage.

Car si en plus, j’ajoute que le livre se lit d’une traite, tant il est prenant et passionnant, et que, comme nous l’avons vu, en plus d’être drôle et servis par d’excellents interprètes, il nous entraîne dans les profondeurs et les plus anciennes de nos légendes, le tout servi par la maistria habituelle d’un auteur qui s’en donne toujours à cœur joie, vous aurez bien entendu compris que « Le Père Porcher » est bien évidement indispensable et que vous ne serez pas du tout déçu en vous y lançant. Un excellant cru, HO HO HO !



Les racines du Mal
Incontournable franck le 02/02/2009 : une reference

Certes, cet ouvrage n'est pas accessible à n importe qui (le premier quart est assez difficile à lire). Les fans de conan le barbare ou de lance-dragon vont vite déchanter mais ce polar-hightech nous immerge dans un univers complet et complexe qui n a pas été sans me rappeler l'echiquier du mal. Donc un incontournable pour les courageux qui aime les cyberpolars.



L’Aube de la Nuit (3) - Le dieu nu (t2) Révélation
Incontournable  le 31/01/2009 : splendide

la fin d'un space-opéra riche en personnages en histoires. L'Aube de la nuit est à lire dans sa totalité. Tout se recoupe majestueusement bien. en un mot : un BIJOUX.



Les annales du Disque-Monde (19) - Pieds d'argile
Bien  le 29/01/2009 : Je suis mon propre maître

Le Guet est de retour dans ce dix neuvième volume des Annales du Disque Monde qui nous entraîne donc, une fois de plus, dans une enquête trépidante et tout autant passionnante que dans les deux tomes, « Au Guet ! » et « Le Guet des Orfèvres », où les hommes de Vimaire étaient les protagonistes principaux. Et si, l’on pouvait craindre, à juste raison, une certaine lassitude, au final, et comme cela arrive, par exemple, avec les Sorcières de Lancre, Terry Pratchett réussit, sans se réinventer ou être original (depuis le temps, on a l’habitude), à nous captiver avec une histoire solide, tout en distillant quelques petites comparaisons acerbes avec notre « monde réel ».

« Pieds d’argile » débute avec, apparemment, deux énigmes différentes : l’assassinat étrange de deux vieillards, peut être lié au comportement plutôt suspect des golems, ainsi que, l’empoisonnement du Patricien. Bien évidemment, comme il fallait s’y douter, les deux sont liées, et le complot s’avère être assez diabolique, mêlant à la fois notables de la cité, lignées nobles et guildes. Alors, même si l’on se doute que les « hommes » du Guet finiront par trouver la solution, tout l’intérêt repose sur le « comment » et le « pourquoi », et pas sur le « qui », puisque, assez rapidement, l’identité du coupable est dévoilée, du moins, pour les lecteurs attentifs. Mais si le genre « polar/fantasy » auquel on commence à avoir l’habitude fonctionne tout autant que dans les précédents volumes, et que l’humour, propre à la série n’est jamais bien loin, l’intérêt de ce « Pieds d’argile » est ailleurs : la relation entre les personnages, en particulier autour d’Angua et de ses problèmes de cœur, mais également, et surtout avec le Caporal Peticul (dont je ne vous révèle rien afin de ne pas vous gâcher la surprise mais qui tient une place importante dans l’intrigue), et, les différences de classes sociales, déjà abordées grâce à Vimaire, mais dont le développement est cette fois ci poussé à son paroxysme. Car, forcement, notre Commissaire Divisionnaire éprouve une sainte horreur pour la haute bourgeoisie de la ville et pour tous les nobles qui se pavanent avec leur « prestigieuses » lignées et leur mépris des gueux. Et dans ce dix neuvième volume des Annales, notre irascible Vimaire sera gâté. A ce propos, notons que celui-ci nous revient en grande forme, après une légère éclipse dans « Le Guet des Orfèvres » et que les fans du personnage (dont j’en fais parti) seront ravis.

Cependant, comment écrire une critique de « Pieds d’argile » sans vous parler des golems ? Car ceux-ci, de part leur implication et leur présence, sont indissociable de l’intrigue qui tourne énormément autour d’eux : ce qu’ils sont, ce qu’ils représentent, leurs buts dans la « non vie » et, surtout, comment les autres (bref, les êtres dits vivants, qu’ils soient morts ou non) les perçoivent. Et là-dessus, Pratchett s’en donne à cœur joie, au point que l’on croirait parfois lire du Asimov : golem/robot, même combat ? Parfaitement, puisque tous les considèrent que comme de vulgaires machines.

Alors certes, « Pieds d’argile » est loin d’être le meilleur des volumes des Annales ; si ses qualités sont nombreuses, il n’est pas exempté de quelques défauts mineurs, et, il faut bien l’avouer, il est loin d’être follement original. Mais bon, malgré cela, l’histoire est captivante, surtout après un départ, assez longuet, et l’ensemble se lit avec un certain plaisir. De plus, les comparaisons entre les golems et les robots, la dénonciation des classes sociales, et le machiavélisme du complot contre le Patricien donnent à l’ensemble une consistance fort agréable et font que, une fois de plus, la qualité est toujours aussi présente dans cette longue saga.



Cycle Culture (3) - L'usage des armes
Pas terrible ! sébastien le 29/01/2009 : largement surcôté.

Son histoire est sans queue ni tête, pas crédible pour un sou, et puis les états d'âmes d'un compositeur extraterrestre ça intéresse qui ?



Azazel (1) - Azazel
Moyen sébastien le 22/01/2009 : trop répétitif

les nouvelles sont bonnes et amusantes, mais elles se ressemblent toutes, à la longue on s'ennuie.



Les annales du Disque-Monde (18) - Masquarade
Très bien  le 18/01/2009 : on est sur ARTE ?

Avant d’aller plus loin, je tenais à vous préciser que je suis un quasi néophyte en matière d’opéra, mais bon, après tout, je ne pense pas être le seul dans ce cas là. Mes connaissances se limitaient, jusque là, à (ne rigolez pas) la Castafiore dans Tintin, la scène culte de Final Fantasy 6 avec Celes et, quelques minutes sur ARTE, lorsque les programmes des autres chaînes sont encore pires (ce qui arrive souvent). Bref, pas grand-chose. Du coup, ce fut donc avec une certaine curiosité que je m’attaquais à la lecture du dix-huitième tome des Annales du Disque Monde, me demandant comment Terry Pratchett allait s’en sortir (mais bon, quand on réussit à écrire un livre sur le rock dans un univers médiéval fantastique, pourquoi ne pas faire de même avec l’opéra ?).

« Masquarade » nous permet de retrouver les sorcières de Lancre qui se retrouvent bien embêtées puisque, depuis le mariage de la jeune Magrat Goussedail, elles ne sont plus que deux, et, comme chacun sait depuis « Macbeth », les sorcières vont forcement par trois. Une remplaçante existe, Agnès Crettine, déjà entraperçue dans « Nobliaux et Sorcières », cependant, celle-ci, s’en est allé rejoindre la grande ville d’Ankh-Morpok afin de se lancer dans sa grande passion (et accessoirement, échapper à sa vie tristounette), l’opéra. Forcement, l’on se doute bien que Mémé Ciredutemps et l’inimitable Nounou Ogg ne l’entendent pas ainsi, et qu’elles vont se lancer sur ses traces. Si le synopsis de base n’est pas d’une originalité extraordinaire, la suite est d’un tout autre niveau et se classe tout de suite dans les toutes meilleures productions de l’auteur britannique. En effet, celui-ci nous entraîne dans une histoire à la fois captivante et hilarante où l’atmosphère ubuesque de l’opéra est parfaitement retranscris. En effet, tout en faisant avancer l’ouvrage grâce à deux intrigues parallèles, les pérépities de nos sorcières à Ankh-Morpok (et comment convaincront elles Agnès/Perdita de les rejoindre) et le mystère qui plane sur l’opéra et des crimes qui y seraient commis par un étrange fantôme, Terry Pratchett nous entraîne dans un maelstrom où se mêlent tous les clichés sur l’opéra et sur toutes les contradictions qui lui sont liés. Et la dessus, on passe incontestablement de très bons moments, où l’on se surprend à rigoler franchement tout en se demandant qui peut bien être ce fameux fantôme, tant les suspects et les fausses pistes sont légions. Et le final, à lui tout seul, vaut bon nombre d’ouvrages complets tant il est réussit ; en effet, l’on y retrouve toute la folie de l’opéra dans toute sa gloire, son coté grandiloquent et absurde, ce qui le rend tout bonnement inoubliable. D’ailleurs, il est curieux de constater, après coup, que le véritable personnage principal de cet ouvrage n’en sois pas vraiment un, puisque l’opéra est tellement mis en avant, que même nos charismatiques sorcières, malgré touts leurs talents, apparaissent bien fades à ces cotés.

Si Terry Pratchett à déjà, objectivement, fait mieux, « Masquarade » est une incontestable réussite, hilarant au possible et qui retranscrit si bien l’atmosphère de l’opéra que l’on n’a qu’une seule envie lorsque l’on achève la dernière page : filler sur ARTE et en voir un vrai (tout en rigolant). Et l’on sent que celui-ci s’ait fait plaisir à l’écrire, tant il est captivant, comme quoi, même au bout de tant d’années, les Annales n’ont rien perdues de leur charmes ni de leurs intérêt, se bonifiant presque avec le temps.



Cycle de Fondation (3) - Seconde Fondation
Très bien eddie le 16/01/2009 : Toujours aussi bien

3éme tome de l'histoire des Fondations et c'est toujours aussi prenant et intelligemment
pensé.
Le seul défaut vient des personnages, un petit moins singulier que le mulet,salvor hardin ou hober mallow.



Cycle Mytale (2) - L'Histrion
Bien Sébastien le 15/01/2009 : peu mieux faire

un space opéra plaisant, mais sans grande originalité, la fin n'est pas terrible.



Le chat passe-muraille
Moyen Niko le 12/01/2009 : Lourd

Une première moitié de roman axée sur l'action avec un humour typiquement américain (que je ne goûte pas toujours lorsqu'il est répété en mille exemplaire). Puis une seconde partie longue et lourde, avec des détails inutiles, une histoire qui passe au second plan au profit de cet humour qui finit par être lassant.
Décevant. Heinlein aurait dû raccourcir l'histoire et éviter de tomber dans ce travers qui n'apporte rien sinon de l'ennui.





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