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Codex Merlin (1) - Celtika
Très bien  le 30/05/2011 : Merlin et Jason sur un bateau

J’ai découvert Celtika, livre premier du Codex de Merlin, il y a déjà quelques années, plus précisément fin 2005, début 2006 (sur la date exacte, ma mémoire me fait défaut) et en toute franchise, je dois reconnaître que ce n’est surement pas pour Merlin que je m’étais alors procurer ce livre. D’ailleurs, cela est compréhensible ; combien d’auteurs ont utilisé Merlin au fil des siècles, combien de romans, de cycles entiers lui sont consacrés, et les films, les séries, les dessins animés, les bande dessinées ? Sincèrement, énormément pour ne pas dire beaucoup trop. Ainsi, même une figure comme Merlin – ce fameux magicien des légendes arthuriennes aux pouvoirs incommensurables – une figure marquante, que tout le monde connaît, peut, à force, lasser : un cycle sur Merlin ? Encore ! Non, en toute franchise, il m’en faudrait énormément pour me convaincre. Mais alors, pourquoi l’achat de ce Celtika ? Et bien, tout simplement pour deux raisons : tout d’abord, son originalité, chose si rare dès que l’on sort Merlin ; ensuite, si ce roman est original, c’est que le deuxième protagoniste principal est un certain Jason. Oui, vous l’avez deviné, le fameux Jason des Argonautes, l’un des plus grands héros de la mythologie grecque. Et là, forcement, ca change beaucoup de choses, ca donne envie d’en savoir plus, de voir ce que ce bouquin, où l’on retrouve des figures aussi marquantes que Merlin et Jason, mais accessoirement anachroniques, pourrait bien avoir dans le ventre. Et ce furent ces interrogations, qui m’ont poussé il y a cinq ans à me procurer ce roman, Celtika, que, bien évidement, je viens de relire il y a peu.


Le regretté Robert Holdstock – il nous a quitté en novembre 2009 – est plus connu dans nos vertes contrées pour ce que beaucoup qualifient comme étant son chef d’œuvre, La forêt des mythagos, ouvrage que je n’ai pas lu mais qui, comme tants d’autres, et sur mes tablettes, quant a moi, je le reconnais sans honte, je n’ai lu que les deux premiers volumes du Codex de Merlin ce qui fait que j’aurais un peu de mal a vous parler de l’œuvre de cet auteur, des éléments de comparaisons entre ses créations et je m’en excuse par avance auprès de ses fans. Ainsi, cette critique (et celles qui suivront) ce limitera au Codex de Merlin ; cela, je tenais à le préciser. Mais justement, que vaut donc ce Celtika, livre premier de ce cycle, pour le moins singulier de part ses protagonistes ? Car si mêler deux figures très connues comme Merlin et Jason est, sans nul doute, faire preuve d’originalité, force est de constater que ce n’est pas pour cela que le résultat final sera forcement a la hauteur, et pourtant, il l’est, comme je vais vous l’expliquer.


Superbe, tout simplement ; telle fut ma première réaction lorsque j’ai lu Celtika il y a quelques années et mon opinion ne se modifia pas d’un iota lors de cette deuxième relecture, et sur ce point, comment ne pas saluer le travail de Robert Holdstock devant ce que je ne peux que nommer comme étant une belle réussite. Oui, il fallait avoir une sacrée dose de courage pour mélanger des personnages, des mythes aux antipodes les uns des autres, mais il fallait également posséder une bonne dose de talent : a ma droite, Merlin, tout bonnement le fameux magicien, issu des légendes bretonnes, du cycle arthurien et figure d’une certaine fantasy – celle du vieux sorcier a longue barbe grisonnante – et que l’on ne présente plus ; a ma gauche, Jason, chef des argonautes, celui la même qui, a bord de l’Argos, s’en est allé en Colchide a la recherche de la Toison d’or, l’une des grandes figures – lui aussi – des mythes grecs, accessoirement, pas le même lieu que Merlin, et bien plus tôt. Ce qui est clair quand on présente les choses ainsi, c’est que l’on ne peut se demander ce que ces deux personnages peuvent avoir en commun, et, en toute franchise, la première réponse qui nous vient a l’esprit est : rien. Pourtant, Robert Holdstock, ce lien, il va le trouver, ou plutôt, l’inventer. Ainsi, l’auteur va réinventer le mythe de Merlin, lui modifiant ses origines – même si celles-ci demeurent obscures -, le rendant beaucoup plus ancien – ne dit-il pas qu’il est vieux de plus de dix mille ans – mais permettant ainsi a celui-ci d’avoir participé au fameux voyage des argonautes en Colchide. Ainsi, par un procédé finalement pas très compliqué à mettre en place, nous avons la une histoire originale, des liens établis entre Merlin et Jason qui apparaissent finalement crédibles et la promesse d’une bonne intrigue, ce qui en plus, sera le cas. En effet, en débutant son histoire dans les terres enneigés de Finlande, Robert Holdstock entraine Merlin sur les bords d’un mystérieux lac afin que celui-ci rende la vie a son ancien compagnon d’armes, le fameux Jason, mort depuis sept cent ans et engloutis dans ce lac gelé avec son navire, l’Argo. La raison de ce retour a la vie ? Merlin a finalement appris que les fils de son ami n’ont pas été tués par leur mère, la cruelle Médée, et qu’ils ont été envoyés dans le futur, plus précisément a l’époque où débute Celtika. Ainsi se pose donc le synopsis de base de ce premier tome, où Jason, Merlin et les nouveaux argonautes – une chamane finnoise entichée de Merlin, un roi celte originaire de ce qui sera un jour la Grande Bretagne (et qui prendra de plus en plus d’importance) et ses compagnons, un dace et son cheval, un crétois forcement spécialiste des labyrinthes, une guerrière scythe, un hibernian qui se perd tout le temps dans les passages sous le monde et deux jeunes garçons se présentant comme les fils d’un Dieu, Lug – partent en quête des fils de perdus de Jason, toujours a bord de l’Argo, reconstruit pour l’occasion et cette fois si sous la houlette d’une divinité finnoise, d’une déesse des terres gelées, la cruelle et terrible Mielikki.


Et ce qui pourrait ressembler a un simple exercice de style, une banale quête dans l’Europe de l’antiquité de ce transformer en un roman tout bonnement superbe, tant par le fond que par la forme, et sur ce point – certes, je me répètes mais tant pis – comment ne pas saluer une fois de plus tout le travail, mais aussi les idées de Robert Holdstock. Ainsi, que cela soit par son synopsis, son intrigue captivante au possible, ses protagonistes forcement hauts en couleurs, mais aussi et surtout, les divers coups de théâtre, les relations entre personnages ainsi que la multitudes de lieux traversés – cela débute dans le grand nord finlandais, se poursuit du coté des iles britanniques puis de la Gaulle, la Germanie, l’Europe centrale et ses fleuves avant de s’achever en Grèce, a Delphes avec avant, un petit passage par le monde souterrain – mais aussi et surtout, le nombre de cultures différentes qui nous sont présentés – certes, beaucoup de celtes (mais de différentes tribus) mais aussi grecs, finnois, voir même orientaux – le lecteur ne peut que s’émerveiller devant ce formidable assemblage réaliser de main de maitre, cette belle invitation au voyage dans notre antique Europe, celle des Dieux et des légendes, celle de tants de peuples différents de par les croyances, les coutumes et l’apparence et pourtant si proches a la fois. Une époque finalement peu abordée, du moins, uniquement en temps normal du coté grec et qui nous permet d’en apprendre énormément sur les divers peuples, leurs coutumes et surtout sur leurs légendes.


Bien évidement, Celtika n’est que le premier tome d’un cycle qui en comportera trois, et bien évidement, a l’issu de ce premier volume, énormément de questions resterons en suspens. Forcement, afin de ne pas gâcher le plaisir de la découverte a ceux qui seraient tenter de se lancer dans ce Codex de Merlin, je ne dévoilerais pas le scénario, cependant, je me contenterais de signaler que ce Merlin, tout a fois immensément vieux, n’en reste pas moins jeune et vous surprendra de moult façons, si différent qu’il est de l’image que l’on a de lui, que Jason, lui aussi, ne vous laissera pas indifférents, que des personnages comme Niiv et Urtha marquent les mémoires et que les mystères – relatifs aux origines de Merlin, de Médée, au monde en général – sont suffisamment nombreux mais aussi, plutôt bien trouvés. Bref, selon moi, Celtika est un superbe ovni dans la littérature fantastique actuelle, un beau patchwork où se mêlent peuples et légendes bien différents, superbement bien écrit, intelligent de surcroit et qui donne franchement envie d’en savoir un peu plus sur tous ces peuples, et leurs croyances, qui ont vécus a l’antiquité en Europe, bref, une belle réussite de Robert Holdstock.



Le pacte de von Bek (1) - Le chien de guerre et la douleur du monde
Très bien  le 30/05/2011 : Un Moorcock étonnant...

Quelques jours a peine m’auront suffit pour lire ce premier volume – mais qui ce suffit a lui-même – du Pacte de Von Bek, intitulé Le chien de guerre et la douleur du monde, seulement quelques jours donc, dut en grande partie au fait que le roman n’était pas très long, mais sincèrement, un superbe moment de lecture comme j’aime en avoir. Car, et les habitués de ce blog le savent probablement, je suis un fan inconditionnel de l’écrivain britannique Michael Moorcock, et, après avoir lu la quasi intégralité de ses œuvres il y a de cela un an et demi environ, ce fut avec un grand plaisir que j’ai put enfin, après acquisition de celui-ci chez un bouquiniste pour la modique somme de deux euros cinquante, de découvrir une œuvre qui était depuis longtemps sur mes tablettes, Le Pacte de Von Bek.


Bien évidement, qui dit Moorcock, dit forcement Champion Eternel, Multivers, lutte entre la Loi et le Chaos, Balance cosmique, et, n’oublions pas, sort peu enviable des protagonistes principaux à la fin de chaque cycle. Pourtant, réduite Moorcock a cela serait indéniablement réducteur, en particulier quand je pense a une œuvre aussi sublime que Gloriana, et, dans le cas qui nous préoccupe ici, le fidèle habitué d’Elric et consort doit s’attendre a un certain nombre de différences non négligeables. En effet, dans ce premier volume du Pacte de Von Bek, nul Champion Eternel a l’horizon, ou, du moins, cela n’est pas préciser car forcement, vous l’avez deviné, Ulrich von Bek en est l’incarnation du moment. De même, dans cette œuvre, vous n’entendrez pas parler ni de Loi, ni de Chaos, pourtant, a bien y réfléchir, cette lutte entre ces deux forces antagonistes est présente par le biais du Paradis et de l’Enfer, le bien contre le mal, rien que ca ! Et oui, dans ce Chien de guerre et la douleur du monde, c’est tout bonnement a Lucifer en personne auquel le héros aura a faire, Arioch, figure récurrente de la mythologie Moorcockienne n’étant qu’un de ses ducs infernaux ; un Lucifer par ailleurs curieux, presque contre nature puisque celui-ci envoie Von Bek, le fameux chien de guerre, carrément a la quête du Saint Graal, afin de soulager la douleur du monde. Et ce monde, c’est le notre, en pleine Guerre de trente ans, ce terrifiant conflit religieux qui mit une bonne partie de l’Europe, surtout en Allemagne, à feu et à sang au cours du dix-septième siècle. Et c’est donc avec un postulat de départ pour le moins singulier que débute cette œuvre peu connu de Michael Moorcock.


Pourtant, il est indéniable que celle-ci mériterait d’être reconsidérer. Car si, du point de vue de l’écriture et de la narration, l’on n’atteint pas la haute qualité de Gloriana, le style de Moorcock n’en est pas moins supérieur a bon nombre de ses productions. De même, quelque part, il apparaît comme rafraichissant de pouvoir lire un récit, indéniablement lié au cycle, mais qui se déroule dans notre monde, qui plus est, dans une période historique importante du vieux continent. Ensuite, Ulrich von Bek est un personnage intéressant – certes, il existe mieux mais bon, dans l’ensemble, il est pas mal – qui n’a pas grand-chose a envier a un Elric ou un Corum ; ancien commandant de troupes de condottieres, sans foi ni loi, avec pas mal de sang d’innocents sur les mains, cet individu peu recommandable au départ, trouvera la rédemption tout d’abord par sa rencontre avec une femme, puis, grâce a sa quête, dictée par le Diable en personne. Et justement, il apparaît comme particulièrement jouissif que dans ce récit, cela soit l’Ange déchu qui, afin de se racheter, essaie de sauver une humanité en décrépitude et forcement condamnée. A cela, n’oublions pas d’ajouter la qualité intrinsèque d’un récit haut en couleurs, captivant au possible et qui entrainera Von Bek, et donc le lecteur, dans une quête apparemment insensée pour ne pas dire impossible – ne dit-on pas que seul un cœur pur peut trouver le Graal ? – qui l’amènera dans un autre plan d’existence, un monde proche du notre, ce qui rappellera de bons souvenirs aux fidèles de Moorcock ; qui a dit Multivers ?


Le chien de guerre et la douleur du monde est donc un superbe récit d’aventure, typiquement Moorcockien de part son contenu (même si les noms et les termes sont autres), mais au demeurant, beaucoup plus profond que l’on pourrait le penser a première vue ; en effet, ici, entre un Lucifer en quête de rédemption et un Dieu tout bonnement absent dont on ne sait rien de Ses desseins, la quête de Von Bek, plus que la simple recherche d’un artefact légendaire – le Graal – est une quête intérieure, bien entendue, mais aussi l’occasion pour que l’humanité se débarrasse de ses croyances, de ses anciens dieux et de la magie ; bref, une quête qui pourrait permettre a celle-ci de se prendre enfin en main, le merveilleux d’autrefois faisant place devant le siècle des lumières. Œuvre passionnante, captivante, qui se lit d’une traite, ce premier volume du Pacte de Von Bek, comme je le disais plus haut, de part ses nombreuses qualités, son originalité, son sens caché mais aussi pour ses protagonistes, mérite indéniablement le détour pour tout fan de Moorcock qui se respecte ; et pour les autres également par ailleurs. Dommage juste que, n’étant plus publiée depuis belle lurette, cette œuvre ne soit pas facile d’accès au plus grand nombre car en toute sincérité, elle gagnerait a être davantage connue.



Cycle L'Énigme du cadran solaire (1) - 1610
Très bien  le 30/05/2011 : Une histoire de prédictions

l y a deux ans environ, j’eu le plaisir de découvrir une écrivain de nationalité britannique, Mary Gentle, par le biais du très long, et très bon, Cycle de Cendres. Dans les quatre volumes qui composaient celui-ci, l’on suivait les pérégrinations d’une condottière et de sa troupe, la jeune Cendres, une femme dans un monde d’hommes – la guerre – et ce, dans un moyen âge pour le moins fort différent du notre puisque dans celui-ci, la Citée de Carthage, au mains des Wisigoths, était une puissance sur laquelle il fallait compter et menaçait même l’ensemble du continent européen où le Royaume de Bourgogne apparaît comme le dernier rempart contre les troupes venant de l’autre coté de la Méditerranée. Formidable cycle d’une Fantasy a mille lieux d’un Tolkien et de ses milliers de copieurs où se mêlait Uchronie, Fantastique voir carrément Science Fiction, Le cycle de Cendres m’était tout de suite apparu comme l’un des romans fantastiques majeurs de ce début de vingt et unième siècle. Deux ans plus tard, donc, ce fut donc avec un certain enthousiasme que je me suis plongé dans une autre œuvre de Mary Gentle, L’énigme du cadran solaire, et voir si celle-ci allait confirmer son indéniable talent.


Et bien, inutile de tourner autour du pot trop longtemps ou d’attendre la fin pour vous le dire, c’est oui, et plutôt deux fois qu’une ! Car si, en toute franchise, je garde une préférence pour Le cycle de Cendres, il apparaît que L’énigme du cadran solaire est tout bonnement un superbe roman qui ravira les amateurs du genre. Mais au fait, quel genre ? Peut-on parler, avec cette œuvre, de Fantasy ? En toute sincérité, non ; car en fait, Mary Gentle nous a offert là un formidable roman de cape et d’épée, mais moderne de part son écriture, ses personnages, les sentiments de ceux-ci, et qui renouvelle magistralement un genre que le simple quidam pourrait penser, a raison par ailleurs, uniquement représentatif d’une époque révolue. Car ici, que l’on ne se trompe pas, si le fantastique est présent, ce n’est que de façon subtile, par le biais des fameuses prédictions du futur, et encore – et c’est là où je pense que Mary Gentle démontre là tout son talent – celui-ci est, chose rare, parfaitement explicable, voir presque plausible. Car dans L’énigme du cadran solaire, ne vous attendez pas à voir surgir un dragon ou un vampire dans un moyen-âge de Fantasy de pacotilles ; non, ici, et bien plus encore que dans Le cycle de Cendres – où indéniablement, le fantastique était encore présent – a part ce fameux don de prédiction, par les mathématiques puisque les dits devins n’ont aucun pouvoir particulier si ce n’est de travailler dur en permanence afin d’essayer de deviner le futur de l’humanité, tout le reste du récit est un roman de cape et d’épée, certes moderne, mais qui ne dénote pas, finalement, des autres œuvres du genre. Et finalement, quelque part, c’est tant mieux ! J’aime le merveilleux, j’aime les monstres en tous genres, j’aime la SF, l’horreur etc. mais de temps en temps, découvrir une œuvre différente, qui sort du lot, cela fait un bien fou. Et en cela, je ne peux que remercier Mary Gentle.


Bien évidement, je ne tiens pas a dévoiler le scénario, afin de ne pas gâcher le plaisir du lecteur qui souhaiterais se plonger dans cette magnifique œuvre, cependant, il est clair, après coup, que ce qui fait la grande force de L’énigme du cadran solaire, c’est indéniablement ses protagonistes ; c’était déjà le cas dans Cendres, Gentle a pousser le bouchon encore plus loin cette fois ci avec des figures marquantes que l’on n’est pas prêt d’oublier, en premier lieu desquels, le sieur Rochefort, ex-gentilhomme et duelliste renommé dans le Paris du début du dix-septième siècle, espion et homme de main du puissant Duc de Sully – « le chien de Sully » - nous avons la un personnage principal plutôt original : en effet, ce n’est pas tous les jours que nous avons la chance, je dis bien la chance, d’avoir un individu héros malgré lui, au passé trouble, assez mesquin quant on n’y pense bien mais tout de même d’une fidélité a toutes épreuves envers son protecteur, bien souvent jaloux, râleur, et surtout, qui va passer l’intégralité du récit a désirer ardemment, mais jamais de façon satisfaisante – Rochefort étant sur ce point le parfait exemple de tout ce qui ne faut pas faire en amour – ce fameux désir « contre nature » envers son ennemi intime du temps où il vivait a Paris, mais très rapidement allié, le très jeune Dariole (ah, là, je ne peut vous en dire plus a son sujet sinon, cela serait vous gâcher indéniablement le plaisir de la découverte du, ou des secrets de ce personnage), autre duelliste aux talents exceptionnels. A ce duo s’ajoute un samouraï, qui pourrait dénoter a première vue mais qui, finalement, s’adapte parfaitement bien dans l’histoire, apportant sa propre vision du monde où il évolue, forcement décadent pour lui tandis que ses compagnons trouvent curieux et son apparence, et ses coutumes. Bien évidement, d’autres personnages apparaissent dans le récit, que cela soit le fameux devin Robert Fludd, adversaire de nos héros mais qui n’agit pas forcement pour une mauvaise cause, le Roi Jean I d’Angleterre, une troupe de comédiens, une « sorcière », Marie de Médicis et bien d’autres, mais aucun n’a autant d’importance que les trois cités plus hauts, figures marquantes et réussies, et qui, de part leurs relations, leurs disputes, leur doutes et leurs espoirs, font passer un superbe moment au lecteur.


Forcement, L’énigme du cadran solaire est ce que l’on appelle tout simplement une réussite ; Mary Gentle, par cette œuvre, confirme son indéniable talent, son récit, écrit un peu a la façon de Cendres, où l’on pourrait presque croire que tout cela est vrai, est captivant au possible, ses protagonistes méritent le détour, il y a pas mal de coups de théâtre, de rebondissements, toujours intelligemment trouvés et, les amateurs d’histoire, seront aux anges. Bien évidement, il subsiste quelques longueurs – l’œuvre est longue, très longue – et le final me semble un peu trop rapide a mon gout, cependant, L’énigme du cadran solaire est une œuvre qui cache bien son jeu et passe tour à tour du roman de cape et d’épée au roman d’aventure, du fantastique au pornographique, du tragique au comique avec une facilité et une légèreté qui en disent long sur le talent de Gentle.



Succession (1) - Les légions immortelles
Incontournable JMB le 24/05/2011 : Innovant

Tout plein d'invention innovante, beaucoup d'action, pas de temps mort, du grand space opera. Il livre (les deux tomes) qui mériterait d'être beaucoup plus connu.



La ballade de Bêta 2 / Empire Star
Très bien jilibi le 13/05/2011 : De la grande SF

J'ai eu la chance de mettre la main sur ce petit bijou devenu rare chez un bouquiniste, et ne l'ai pas regretté : deux récits à mi-chemin entre la nouvelle et le roman, où se côtoient la tragédie et la certitude de lendemains meilleurs, dans un style propre à l'auteur, nettement plus littéraire que la plupart de ses confrères.

"La ballade de Bêta-2" est une histoire poignante et intrigante sur le destin des premiers voyageurs interstellaires ; "Empire Star" un Space Opera à lui tout seul, plein de bonnes idées et dont l'issue est vertigineuse : du grand art, et un vrai bonheur !



Les dieux eux-mêmes
Très bien Vince le 09/05/2011 : Asimov powaaa

Ce roman, écris grâce a Silverberg, comme Asimov l’explique en intro, se divise en trois parties, mettant en scènes des personnages différents confrontés a un même problème : comment faire comprendre a chacun que la source d'énergie parfaite et illimité est en fait un danger ?
Asimov est ici remarquablement inspiré, et tout l’intérêt du récit est dans sa non linéarité.



Les années fléaux
Incontournable  le 09/05/2011 : Amériques futures

Spinrad nous livre ici trois nouvelles tout a fait captivantes et sulfureuses.
Deux de SF a la fois apocalyptique et engagées, sur les sans abris et le sida, et une d'un futur proche mettant en scène Norman Spinrad lui même.
C'est du haut niveau, drôle, cynique et dramatique. Les préfaces de l'auteur sont aussi très intéressantes.



Les ailes de la nuit
Incontournable  le 09/05/2011 : epatant!!!

j'ai lu ce livre en trois jour,le pire c'est que c'etait des jours de classe,j'avais a surveille mon prof de maths,de physique et j'en passe pour le lire jusqu'a la fin,je ne pouvais pas le deposer,et a la fin j'ai regrete que cela se terminais...j'adore ce livre!!!!



La cité des permutants
Pas terrible ! Hervé le 07/05/2011 : mouais

Livre bien écrit mais totalement indigeste pour moi.
j'aie vraiment pas accrocher



La plage de verre
Moyen San Marco le 05/05/2011 : De bonnes idées perdues

Déçu à la fin de la lecture: les bonnes idées se perdent trop vite et les personnages sont basiques. J'avais deviné assez vite qui était le méchant, j'ai terminé le livre pour en avoir la confirmation.





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