Quatrième roman de Maurice G. Dantec, Villa Vortex termine un cycle et en ouvre un autre : dans ce récit qui fait l'aller-retour entre le «micro-local et l'universel», la fiction devient l'enjeu même de la guerre qu'il annonce. Murs, Abîmes, Tunnels, Tours dessinent un corps irréductiblement politique où la désintégration de la «polis» dans la Ville-Monde devient la figure même de l'urbanisme futur.
De 1989 à 2001, Villa Vortex est une chronique de la mort annoncée des démocraties européennes, vue depuis le processus du fascisme général, soit de la guerre de tous contre tous, et cela jusqu'au-delà des frontières de la vie et de la mort.
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