Dans un récit mêlant intrigue géopolitique, science-fiction post-apocalyptique, récit de guerre, théories scientifiques (sur le clonage et la cybertechnologie) et fanatisme religieux; Dantec à la fin du 20 ème siècle nous donnait sa vision du prochain millénaire. Parfois en lisant ce dantesque roman, nous nous apercevons qu'il n'était pas loin de la vérité... Il y avait K.Dick et Gibson, maintenant il y aura aussi Maurice G.Dantec, la jonction cosmique est faite.
L'homme qui rétrécit
le 06/12/2016 : L'homme face à sa destinée et au monde
Je ne connaissais que le film tiré du roman.
J'ai été agréablement surpris par le récit beaucoup plus riche que l'adaptation cinématographique. L'homme devient de plus en plus petit et doit faire face à l'hostilité d'un monde dans lequel il doit se battre pour maintenir sa place. Les éléments les plus anodins deviennent ennemis. Richard Matheson, en plus de maitriser la tension tout au long du récit, avait un sens de la psychologie (le héros est traversé de questionnements existentiels nous renvoyant presque à Sisyphe poussant en vain son rocher) qui a sûrement influencé Stephen King entre autres. Un classique, déconseillé aux arachnophobes en revanche.
Machines infernales
Butch le 05/10/2016 : original
Une bonne entrée en matière steampunk avec une bonne dose de fantastique légèrement lovecraftienne tendance Dagon.
C'est fluide, teinté d'ironie, et se lit très facilement.
La planète géante (1) - La Planète Géante
Butch le 05/10/2016 : pas inoubliable.
Je suis loin d'être enthousiaste à l'égard de ce livre. Il n'est pas déshonorant et propose son comptant de "sense of wonder", mais ça reste un peu léger.
Les personnages (en pourpoint vert, tricorne et collant rouge) ne sont pas très intéressants.
Neverwhere
Jiboia le 24/09/2016 : Monde parallèle
Excellent livre, deux univers qui se côtoient, des personnages avec des caractères marqués (bon et mauvais, courageux et peureux, etc.).
Une véritable aventure avec des rebondissements.
On ne devine pas la fin et cela nous tient jusqu'au bout.
Bonne lecture.
Wang (1) - Les portes d'occident
Père R le 26/08/2016 : Très bon
C'est mon 3eme Bordage, après l'enjomineur et les guerriers du silence, et à chaque fois je suis sous le charme de cet auteur. Wang a le profil classique du sauveur modeste et beau gosse de l'humanité qui manque d'originalité, mais en toile de fond, cette histoire est une critique acerbe de notre société occidentale qui favorise l'individualisme, l'hégémonie des médias, la xénophobie, le repli sur soi, l'hypocrisie et l'indifférence. Elle a également un côté visionnaire qui fait craindre un avenir sombre et chaotique.
Blade runner
le 21/06/2016 : Un roman terriblement visionnaire
Comme beaucoup j'ai vu l'adaptation filmique de Ridley Scott avant de lire le roman. Pour moi les deux versions sont différentes, si le film de Scott reste un classique de la S-F cinématographique, "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" est un un des meilleurs K.Dick, un vrai chef-d??uvre. Dans une atmosphère terriblement mélancolique (le "héros" RicK Dekard est un vrai névrosé), l'auteur nous décrit un futur sombre et pessimiste, où l'artificiel et le matérialisme règnent, évoquant même l?avènement de la téléréalité (Buster n'est-il pas l'équivalent de ces animateurs télédébilesques que l'on voit de nos jours ?) et du culte grotesque et trompeur (Mercer et sa religion basée sur les apparences). Philip K.Dick prévoyait notre époque actuelle, ce qui en fait un écrivain génialement visionnaire.
Cycle de Majipoor (1) - Le château de Lord Valentin
Django le 15/06/2016 : Comme c'est bizarre
Premier livre d'une série tout simplement génialissime. Le monde dans ses composantes historiques, géographiques et sociales et décrit avec brio, intelligence et une fertile imagination. Malheureusement le scénario est basique, se contentant d'une succession de scènes pas vraiment intéressante pour arriver à un twist fade et sans grand intérêt. Un livre monde, rien d'autre. Le reste du cycle est grandiose.
Cycle du non A (1) - Le monde des non A
Django31000 le 13/06/2016 : Moooon dieu....
Quelle ineptie que ce livre : personnage inconsistant, trame scénaristique catastrophique, pas d'unité de lieu et de temps, pas d'enjeu, pseudo philosophie indigeste. Absence de lien entre les chapitres et parfois même entre les paragraphe. C'est vieux, dépassé et catastrophique. Comment boris vian a-t-il pu s'interresser à cette croûte infame?
La séparation
Père R le 10/06/2016 : une uchronie subtile
Un roman très bien construit et agréable à lire. Néanmoins, la chute de l'histoire est brutale et un poil décevante.
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
Dans un récit mêlant intrigue géopolitique, science-fiction post-apocalyptique, récit de guerre, théories scientifiques (sur le clonage et la cybertechnologie) et fanatisme religieux; Dantec à la fin du 20 ème siècle nous donnait sa vision du prochain millénaire. Parfois en lisant ce dantesque roman, nous nous apercevons qu'il n'était pas loin de la vérité... Il y avait K.Dick et Gibson, maintenant il y aura aussi Maurice G.Dantec, la jonction cosmique est faite.
Je ne connaissais que le film tiré du roman.
J'ai été agréablement surpris par le récit beaucoup plus riche que l'adaptation cinématographique. L'homme devient de plus en plus petit et doit faire face à l'hostilité d'un monde dans lequel il doit se battre pour maintenir sa place. Les éléments les plus anodins deviennent ennemis. Richard Matheson, en plus de maitriser la tension tout au long du récit, avait un sens de la psychologie (le héros est traversé de questionnements existentiels nous renvoyant presque à Sisyphe poussant en vain son rocher) qui a sûrement influencé Stephen King entre autres. Un classique, déconseillé aux arachnophobes en revanche.
Une bonne entrée en matière steampunk avec une bonne dose de fantastique légèrement lovecraftienne tendance Dagon.
C'est fluide, teinté d'ironie, et se lit très facilement.
Je suis loin d'être enthousiaste à l'égard de ce livre. Il n'est pas déshonorant et propose son comptant de "sense of wonder", mais ça reste un peu léger.
Les personnages (en pourpoint vert, tricorne et collant rouge) ne sont pas très intéressants.
Excellent livre, deux univers qui se côtoient, des personnages avec des caractères marqués (bon et mauvais, courageux et peureux, etc.).
Une véritable aventure avec des rebondissements.
On ne devine pas la fin et cela nous tient jusqu'au bout.
Bonne lecture.
C'est mon 3eme Bordage, après l'enjomineur et les guerriers du silence, et à chaque fois je suis sous le charme de cet auteur. Wang a le profil classique du sauveur modeste et beau gosse de l'humanité qui manque d'originalité, mais en toile de fond, cette histoire est une critique acerbe de notre société occidentale qui favorise l'individualisme, l'hégémonie des médias, la xénophobie, le repli sur soi, l'hypocrisie et l'indifférence. Elle a également un côté visionnaire qui fait craindre un avenir sombre et chaotique.
Comme beaucoup j'ai vu l'adaptation filmique de Ridley Scott avant de lire le roman. Pour moi les deux versions sont différentes, si le film de Scott reste un classique de la S-F cinématographique, "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" est un un des meilleurs K.Dick, un vrai chef-d??uvre. Dans une atmosphère terriblement mélancolique (le "héros" RicK Dekard est un vrai névrosé), l'auteur nous décrit un futur sombre et pessimiste, où l'artificiel et le matérialisme règnent, évoquant même l?avènement de la téléréalité (Buster n'est-il pas l'équivalent de ces animateurs télédébilesques que l'on voit de nos jours ?) et du culte grotesque et trompeur (Mercer et sa religion basée sur les apparences). Philip K.Dick prévoyait notre époque actuelle, ce qui en fait un écrivain génialement visionnaire.
Premier livre d'une série tout simplement génialissime. Le monde dans ses composantes historiques, géographiques et sociales et décrit avec brio, intelligence et une fertile imagination. Malheureusement le scénario est basique, se contentant d'une succession de scènes pas vraiment intéressante pour arriver à un twist fade et sans grand intérêt. Un livre monde, rien d'autre. Le reste du cycle est grandiose.
Quelle ineptie que ce livre : personnage inconsistant, trame scénaristique catastrophique, pas d'unité de lieu et de temps, pas d'enjeu, pseudo philosophie indigeste. Absence de lien entre les chapitres et parfois même entre les paragraphe. C'est vieux, dépassé et catastrophique. Comment boris vian a-t-il pu s'interresser à cette croûte infame?
Un roman très bien construit et agréable à lire. Néanmoins, la chute de l'histoire est brutale et un poil décevante.