Comme pour boubare ou sethup52, Ubik est le premier romans de K.Dick que j'ai lu, et à l'instar de Jean Luc, je l'ai racheté après l'avoir prêté.
C'est un des romans les plus représentatif de cet auteur. D'entrée c'est un bon livre de SF avec une intrigue dans laquelle on progresse même si le contexte est un peu déroutant.
Après avoir lu d'autres romans de K.Dick, (le Dieux venu du centaure, glissement de temps sur mars, simulacres ..etc) on devient familier de sa grammaire intellectuelle, de ses obsessions. Ubik devient alors nettement plus dense, s'intégrant dans une oeuvre plus globale.
Le meilleur des mondes
Butch le 19/03/2011 : Le meilleur des livres .?.
... peut-être pas, mais on est pas loin. Souvent imité, jamais égalé, comment quelqu'un a-t-il pu écrire ce livre en 1932 ? comment peut-on avoir autant de clairvoyance ?
Il y a dans cette oeuvre des concepts et des notions sur des sujets d'un niveau très abstrait: (sociologie, politique, bio-éthique...) et pourtant ça se lit très facilement. De même, il définit des personnages d'une grande humanité avec beaucoup de psychologie, dans un cadre totalement inhumain.
La quadrature du cercle littéraire (littérature blanche et littérature de genre).
Deux problèmes avec ce livre:
- il est malheureusement encore d'actualité sur pas mal de points.
- le livre que vous lirez après risque de paraître bien vide.
La nuit des temps
Butch le 19/03/2011 : J'ai pas pu le finir.
Il n'y avait rien à quoi s'accrocher. Personnages, intrigue, enjeux, dépaysement, esthétique, style tout tombe à coté.
Rendez-vous avec Rama
Butch le 19/03/2011 : Contemplatif
Clarke place le lecteur avec les membres de l'expédition. Il joue à merveille avec les contraintes très actuelles du voyage spacial et l'exploration de son artefact fabuleux.
Dans le texte tout est précis, à sa place, et le style fluide et sans longueur de l'auteur rend sa lecture particulièrement immersive.
Lorsqu'on reprend le livre, même au milieu d'un chapitre, en deux phrase on se retrouve dans Rama.
Demain les chiens
Vince le 19/03/2011 : La douce fin de l'homme.
Comme le titre le laisse supposer, Demain les Chiens se passe dans un futur où les hommes ont laissés la place aux chiens en tant qu'espèce dominante. Enfin, pas tout a fait. Le livre est présenté comme un recueil de légendes canines, préfacés par des chiens, légendes qui content donc la magnifique décadence de l'homme, qui va disparaître doucement, comme par choix, et laisser place a d'autres formes de vie que sont les chiens, les robots, les mutants ... et d'autres, et aussi donc a de nouvelles perceptions, de nouvelles idées.
Superbe.
Cycle Spin (1) - Spin
Butch le 18/03/2011 : Une purge.
Une excellente idée, un concept de SF en béton, servent de prétexte à la dilution à longueur de pages, d'un dérisoire triangle affectif entre le narrateur, un frère et une soeur.
Péninsule
Butch le 18/03/2011 : Le "bon bouquin de SF" type.
La mer, les planeurs, le bar du club de vol à voile face à la baie, une forme de douceur de vie teintée d'un peu de nostalgie, ce livre m'a irrésistiblement fait penser à l'animé "Porco Rosso" par son ambiance.
L'auteur est généreux dans ce roman et ces nouvelles. Il est généreux par ses personnages: variés, pittoresques, dans son univers immersif, dépaysant et rempli d'idées comme nous en offre la science fiction lorsqu'elle est cohérente et sans artifices. Enfin, Coney est généreux dans son histoire qui dépasse ses propres enjeux, en abordant les problématiques actuelles.
Des fleurs pour Algernon
Butch le 18/03/2011 : Chef d'oeuvre
Chaque mot, chaque phrase, chaque chapitre de ce livre sont marqués des sceaux de la culture, de l'intelligence et de l'humanité.
Tout le monde peut le lire, c'est au delà de la SF.
L'oreille interne
Butch le 18/03/2011 : Grosse déception
Les errances désabusées d'un télépathe qui ne fait rien de son extraordinaire capacité sont d'un ennui vertigineux. Si la psychologie, et l'indéniable qualité du style sont bien présents dans le livre, à quoi bon se focaliser sur un type insignifiant?
La plage de verre
Butch le 18/03/2011 : Moyen
Il y a beaucoup d' idées intéressante et assez visuelles dans le système planétaire que décrit ce livre. Par contre, les personnages sont peu plaisant à suivre, et finalement assez plats. J'ai trouvé la trame et le rythme anarchiques et j'ai pris sur moi pour terminer ce long bouquin.
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
Comme pour boubare ou sethup52, Ubik est le premier romans de K.Dick que j'ai lu, et à l'instar de Jean Luc, je l'ai racheté après l'avoir prêté.
C'est un des romans les plus représentatif de cet auteur. D'entrée c'est un bon livre de SF avec une intrigue dans laquelle on progresse même si le contexte est un peu déroutant.
Après avoir lu d'autres romans de K.Dick, (le Dieux venu du centaure, glissement de temps sur mars, simulacres ..etc) on devient familier de sa grammaire intellectuelle, de ses obsessions. Ubik devient alors nettement plus dense, s'intégrant dans une oeuvre plus globale.
... peut-être pas, mais on est pas loin. Souvent imité, jamais égalé, comment quelqu'un a-t-il pu écrire ce livre en 1932 ? comment peut-on avoir autant de clairvoyance ?
Il y a dans cette oeuvre des concepts et des notions sur des sujets d'un niveau très abstrait: (sociologie, politique, bio-éthique...) et pourtant ça se lit très facilement. De même, il définit des personnages d'une grande humanité avec beaucoup de psychologie, dans un cadre totalement inhumain.
La quadrature du cercle littéraire (littérature blanche et littérature de genre).
Deux problèmes avec ce livre:
- il est malheureusement encore d'actualité sur pas mal de points.
- le livre que vous lirez après risque de paraître bien vide.
Il n'y avait rien à quoi s'accrocher. Personnages, intrigue, enjeux, dépaysement, esthétique, style tout tombe à coté.
Clarke place le lecteur avec les membres de l'expédition. Il joue à merveille avec les contraintes très actuelles du voyage spacial et l'exploration de son artefact fabuleux.
Dans le texte tout est précis, à sa place, et le style fluide et sans longueur de l'auteur rend sa lecture particulièrement immersive.
Lorsqu'on reprend le livre, même au milieu d'un chapitre, en deux phrase on se retrouve dans Rama.
Comme le titre le laisse supposer, Demain les Chiens se passe dans un futur où les hommes ont laissés la place aux chiens en tant qu'espèce dominante. Enfin, pas tout a fait. Le livre est présenté comme un recueil de légendes canines, préfacés par des chiens, légendes qui content donc la magnifique décadence de l'homme, qui va disparaître doucement, comme par choix, et laisser place a d'autres formes de vie que sont les chiens, les robots, les mutants ... et d'autres, et aussi donc a de nouvelles perceptions, de nouvelles idées.
Superbe.
Une excellente idée, un concept de SF en béton, servent de prétexte à la dilution à longueur de pages, d'un dérisoire triangle affectif entre le narrateur, un frère et une soeur.
La mer, les planeurs, le bar du club de vol à voile face à la baie, une forme de douceur de vie teintée d'un peu de nostalgie, ce livre m'a irrésistiblement fait penser à l'animé "Porco Rosso" par son ambiance.
L'auteur est généreux dans ce roman et ces nouvelles. Il est généreux par ses personnages: variés, pittoresques, dans son univers immersif, dépaysant et rempli d'idées comme nous en offre la science fiction lorsqu'elle est cohérente et sans artifices. Enfin, Coney est généreux dans son histoire qui dépasse ses propres enjeux, en abordant les problématiques actuelles.
Chaque mot, chaque phrase, chaque chapitre de ce livre sont marqués des sceaux de la culture, de l'intelligence et de l'humanité.
Tout le monde peut le lire, c'est au delà de la SF.
Les errances désabusées d'un télépathe qui ne fait rien de son extraordinaire capacité sont d'un ennui vertigineux. Si la psychologie, et l'indéniable qualité du style sont bien présents dans le livre, à quoi bon se focaliser sur un type insignifiant?
Il y a beaucoup d' idées intéressante et assez visuelles dans le système planétaire que décrit ce livre. Par contre, les personnages sont peu plaisant à suivre, et finalement assez plats. J'ai trouvé la trame et le rythme anarchiques et j'ai pris sur moi pour terminer ce long bouquin.