roman qui n'est autre que "le don" deja sité plus haut dans le classement . et qui est vraiment formidable.
Les cavernes d'acier
Jef De La Lune le 06/07/2012 : Un très bon roman qui a montré le chemin à bien des auteurs de SF je pense...
J'ai découvert Asimov avec ce roman et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Les cavernes d'acier mêle intrigue policière et critique sociale ( la situation des robots rejetés par les terriens par exemple semble être une métaphore du racisme subi par les migrants dans certains pays ), le tout dans un univers futuriste dont la description n'a pas pris une ride ( on oublie vite que le livre a été écrit dans les années 50 ). Sans oublier d'autres thématiques abordées dans le récit comme la paranoïa et le jeu des apparences qui m'ont fait penser qu'un auteur comme K Dick a pu être influencé ( on pense à Blade Runner parfois à la lecture des Cavernes d'acier...) par Asimov. Je ne vais pas tarder à me plonger pour de bon dans le cycle des robots et Fondation en tout cas. Un must.
La guerre olympique
KH le 02/07/2012 : Livre à plusieurs facettes
Après lecture de ce livre, il y a quelques points négatifs à relever, qui n’enlèvent cependant rien au plaisir de sa lecture. Le type d’écriture demande un temps d’adaptation pour les lecteurs de SF non habitués aux phrases à rallonge, descriptive avec des termes parfois non appropriés. Cela casse le rythme du livre et peut se montrer plus d’une fois assez ennuyant. Le deuxième point est la fin qui manque hélas de surprise, ce qui aurait donné le grand plus de ce livre. Il est également regrettable que l’auteur enfonce des portes ouvertes à la fin du livre (cela peut en effet se déduire dans le livre, sans attendre forcement la fin.
Cependant, ce livre montre divers intérêts. En effet, l’auteur institue un monde paradoxal et tient à nous montrer les bons et les mauvais cotés. Il réalise cela grâce à trois personnages.
Le personnage principal est un héros à en devenir de cette grande guerre, sur les épaules duquel la vie de millions de personnes repose. Les deux personnages secondaires sont deux condamnés, qui suivent les exploits de ce héros. De sa victoire dépend le trépas de l’un et l’absolution de l’autre. Ces deux derniers personnages ont des vies tout à fait distinct, ce qui nous montre l’amplitude de ce système, ou « la paix » règne en maître, mais où les injustices sont également présentes, tapies derrière les erreurs de tout un chacun, et même des proches.
Ce livre présente un intérêt car il décrit les sentiments de toutes les parties prenantes de cette guerre et donc de ce système (les héros, les condamnés dont la vie dépend de ces premiers, mais aussi les citoyens libres, qui suivent ces épreuves comme s’il s’agissait du seul sport existant au monde).
A la fois prenant et rapide à lire, ce livre repose sur le rythme de ceux où tout se produit dans les dernières pages. Pour ne rien cacher, ces dernières sont un supplice à lire dans le sens où on aimerait connaître la fin –connue bien trop tôt pour les lecteurs habitués à ce genre de livre. Cela en devient cependant jouissif car on se prend au jeu et on en oublie la division du monde en deux blocs, désirant que les deux personnages secondaires survivent, tout en sachant pertinemment que cela est impossible. La fin apparaît comme peu soignée, dans le sens où l’on ne sait pas ce qu’il advient de tous les personnages.
Bref, on sent que l’auteur n’en est pas à son premier jet, ce qui est très agréable.
Le sortilège de Castleview
seby le 27/06/2012 : Bof!
Un roman confus et plutôt mal écrit, sans grands rebondissements et au final terne. La multiplication inutile des personnages et l'horripilante technique des microparagraphes de moins d'une page pour renvoyer d'un acteur à l'autre le rendent difficilement lisible, à mon goût...
Cycle Jean et Clara (2) - Ceux qui rêvent
katia le 19/06/2012 : Sympathique
La suite d'une histoire sympathique. Distrayant et très facile à lire.
Cycle des Feys (2) - Le Sacrifice
Jéjé le 16/06/2012 : Sombre...
Nettement plus calme et plus sombre que le premier tome. Niveau scènes sanglantes, il y en a beaucoup moins et c'est tant mieux. Un trop s'était installé, devenant vite lassant. Dans cette suite, la tension monte dans les deux camps. Trahisons, plans machiavéliques, machinations, tout ceci se met lentement en place au fil des pages. Prenant et surtout très sombre...
Le Déchronologue
KH le 14/06/2012 : Plongez au coeur de la piraterie
Le « Déchronologue » est une immersion dans le monde de la flibuste. On constate rapidement que l’auteur à fait un gros travail de recherche avant de se lancer dans l’aventure. En témoigne notamment, à la fin du livre, un indexe des œuvres relatives au monde des pirates.
Le Déchronologue vogue ainsi dans un monde ou la violence et le mystère sont liés, tout en restant pragmatique. Les premières pages nous plongent en effet dans ce monde d’antan qui donne un coté terre à terre au livre qu’on peine à quitter. Il s’agit en bref d’une œuvre originale, au croisement entre la fantaisie et la réalité.
Il subsiste tout de même deux points négatifs liés entre eux :
Bien que le sens de lecture de l’éditeur soit en accord avec le principe même du livre (à savoir les décalages espace-temps), il est compliquer de suivre le déroulement du récit. Les personnages secondaire sont attachant, mais on peine à se remémorer qui est qui. Il est donc conseillé de le lire dans l’ordre chronologique.
Le second point concerne la compréhension des phénomènes « spatiaux temporels ». Cela demandera quelques instant de réflexion, puis on se rendra compte (si on respecte la chronologie de l’éditeur) que tout est expliqué plusieurs chapitres après, ce qui enlève un plaisir à la lecture.
A lire donc de préférence selon l'ordre chronologique.
L'homme démoli
Butch le 08/06/2012 : Excellent.
L'homme démoli va vite. Dans ce romans qui n'est finalement pas très long, Bester réussi placer une histoire policière aux nombreux rebondissements et aux conséquences considérables, dans un contexte très original, doté d'une société qui a profondément évolué avec le développement de la télépathie. On assiste à un affrontement entre un meurtrier non-télépathe doté de moyens énormes et un policier qui lui peut sonder jusqu'au subconscient.
On ne perds jamais pied dans ce tourbillon rempli d'humour, de trouvailles (1953), de coups de théatre.
La horde du Contrevent
Butch le 08/06/2012 : A part et envoutant.
Beaucoup de travail dans ce romans qui sort de tous les cadres. Les personnages sont nombreux, variés et intéressants. La horde est le personnage principal de ce bel ouvrage et l'auteur s'est, je pense, appliqué à faire entrer son lecteur dans ce groupe. Le style, le rythme, l'ambiance participent à cette immersion. Les premières pages sont les plus ardues; exactement comme lorsqu'une recrue du romans, mesure la difficulté de la quête à laquelle il vient de souscrire. Puis on entre dans ce monde et cette aventure où les premières manifestations fantastiques arrivent naturellement.
J'avoue avoir deviné la fin à mi-lecture, mais ici l'important n'est pas la destination, mais le parcours.
Incontournable.
Série Les Heechees (1) - La Grande Porte
Butch le 08/06/2012 : Mouais
La grande porte n'est pas un mauvais livre. L'auteur dépeint un système sans grande originalité où l'humanité manque de nourriture et place son salut dans l'exploitation d'une découverte extraterrestre permettant à des équipes de 1 à 5 personnes d'atteindre en quelques semaines, des coordonnées galactiques pré-programmées.
Ces voyages sont dangereux car l'univers a évolué depuis le mise en place de ce système et parfois la destination est le coeur d'une supernova.
La description du modèle économique et politique de la grande porte, le quotidien sous faible gravité de ses habitants est assez intéressant, mais ceux qui s'attendent à un space-opéra spectaculaire seront déçu. L'aspect exploration est quasiment inexistant. L'enjeu du livre ma irrésistiblement fait pensé à L'oreille interne de Silverberg. Le récit se concentre beaucoup sur les névroses d'un trouillard entouré de faire-valoirs.
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
roman qui n'est autre que "le don" deja sité plus haut dans le classement . et qui est vraiment formidable.
J'ai découvert Asimov avec ce roman et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Les cavernes d'acier mêle intrigue policière et critique sociale ( la situation des robots rejetés par les terriens par exemple semble être une métaphore du racisme subi par les migrants dans certains pays ), le tout dans un univers futuriste dont la description n'a pas pris une ride ( on oublie vite que le livre a été écrit dans les années 50 ). Sans oublier d'autres thématiques abordées dans le récit comme la paranoïa et le jeu des apparences qui m'ont fait penser qu'un auteur comme K Dick a pu être influencé ( on pense à Blade Runner parfois à la lecture des Cavernes d'acier...) par Asimov. Je ne vais pas tarder à me plonger pour de bon dans le cycle des robots et Fondation en tout cas. Un must.
Après lecture de ce livre, il y a quelques points négatifs à relever, qui n’enlèvent cependant rien au plaisir de sa lecture. Le type d’écriture demande un temps d’adaptation pour les lecteurs de SF non habitués aux phrases à rallonge, descriptive avec des termes parfois non appropriés. Cela casse le rythme du livre et peut se montrer plus d’une fois assez ennuyant. Le deuxième point est la fin qui manque hélas de surprise, ce qui aurait donné le grand plus de ce livre. Il est également regrettable que l’auteur enfonce des portes ouvertes à la fin du livre (cela peut en effet se déduire dans le livre, sans attendre forcement la fin.
Cependant, ce livre montre divers intérêts. En effet, l’auteur institue un monde paradoxal et tient à nous montrer les bons et les mauvais cotés. Il réalise cela grâce à trois personnages.
Le personnage principal est un héros à en devenir de cette grande guerre, sur les épaules duquel la vie de millions de personnes repose. Les deux personnages secondaires sont deux condamnés, qui suivent les exploits de ce héros. De sa victoire dépend le trépas de l’un et l’absolution de l’autre. Ces deux derniers personnages ont des vies tout à fait distinct, ce qui nous montre l’amplitude de ce système, ou « la paix » règne en maître, mais où les injustices sont également présentes, tapies derrière les erreurs de tout un chacun, et même des proches.
Ce livre présente un intérêt car il décrit les sentiments de toutes les parties prenantes de cette guerre et donc de ce système (les héros, les condamnés dont la vie dépend de ces premiers, mais aussi les citoyens libres, qui suivent ces épreuves comme s’il s’agissait du seul sport existant au monde).
A la fois prenant et rapide à lire, ce livre repose sur le rythme de ceux où tout se produit dans les dernières pages. Pour ne rien cacher, ces dernières sont un supplice à lire dans le sens où on aimerait connaître la fin –connue bien trop tôt pour les lecteurs habitués à ce genre de livre. Cela en devient cependant jouissif car on se prend au jeu et on en oublie la division du monde en deux blocs, désirant que les deux personnages secondaires survivent, tout en sachant pertinemment que cela est impossible. La fin apparaît comme peu soignée, dans le sens où l’on ne sait pas ce qu’il advient de tous les personnages.
Bref, on sent que l’auteur n’en est pas à son premier jet, ce qui est très agréable.
Un roman confus et plutôt mal écrit, sans grands rebondissements et au final terne. La multiplication inutile des personnages et l'horripilante technique des microparagraphes de moins d'une page pour renvoyer d'un acteur à l'autre le rendent difficilement lisible, à mon goût...
La suite d'une histoire sympathique. Distrayant et très facile à lire.
Nettement plus calme et plus sombre que le premier tome. Niveau scènes sanglantes, il y en a beaucoup moins et c'est tant mieux. Un trop s'était installé, devenant vite lassant. Dans cette suite, la tension monte dans les deux camps. Trahisons, plans machiavéliques, machinations, tout ceci se met lentement en place au fil des pages. Prenant et surtout très sombre...
Le « Déchronologue » est une immersion dans le monde de la flibuste. On constate rapidement que l’auteur à fait un gros travail de recherche avant de se lancer dans l’aventure. En témoigne notamment, à la fin du livre, un indexe des œuvres relatives au monde des pirates.
Le Déchronologue vogue ainsi dans un monde ou la violence et le mystère sont liés, tout en restant pragmatique. Les premières pages nous plongent en effet dans ce monde d’antan qui donne un coté terre à terre au livre qu’on peine à quitter. Il s’agit en bref d’une œuvre originale, au croisement entre la fantaisie et la réalité.
Il subsiste tout de même deux points négatifs liés entre eux :
Bien que le sens de lecture de l’éditeur soit en accord avec le principe même du livre (à savoir les décalages espace-temps), il est compliquer de suivre le déroulement du récit. Les personnages secondaire sont attachant, mais on peine à se remémorer qui est qui. Il est donc conseillé de le lire dans l’ordre chronologique.
Le second point concerne la compréhension des phénomènes « spatiaux temporels ». Cela demandera quelques instant de réflexion, puis on se rendra compte (si on respecte la chronologie de l’éditeur) que tout est expliqué plusieurs chapitres après, ce qui enlève un plaisir à la lecture.
A lire donc de préférence selon l'ordre chronologique.
L'homme démoli va vite. Dans ce romans qui n'est finalement pas très long, Bester réussi placer une histoire policière aux nombreux rebondissements et aux conséquences considérables, dans un contexte très original, doté d'une société qui a profondément évolué avec le développement de la télépathie. On assiste à un affrontement entre un meurtrier non-télépathe doté de moyens énormes et un policier qui lui peut sonder jusqu'au subconscient.
On ne perds jamais pied dans ce tourbillon rempli d'humour, de trouvailles (1953), de coups de théatre.
Beaucoup de travail dans ce romans qui sort de tous les cadres. Les personnages sont nombreux, variés et intéressants. La horde est le personnage principal de ce bel ouvrage et l'auteur s'est, je pense, appliqué à faire entrer son lecteur dans ce groupe. Le style, le rythme, l'ambiance participent à cette immersion. Les premières pages sont les plus ardues; exactement comme lorsqu'une recrue du romans, mesure la difficulté de la quête à laquelle il vient de souscrire. Puis on entre dans ce monde et cette aventure où les premières manifestations fantastiques arrivent naturellement.
J'avoue avoir deviné la fin à mi-lecture, mais ici l'important n'est pas la destination, mais le parcours.
Incontournable.
La grande porte n'est pas un mauvais livre. L'auteur dépeint un système sans grande originalité où l'humanité manque de nourriture et place son salut dans l'exploitation d'une découverte extraterrestre permettant à des équipes de 1 à 5 personnes d'atteindre en quelques semaines, des coordonnées galactiques pré-programmées.
Ces voyages sont dangereux car l'univers a évolué depuis le mise en place de ce système et parfois la destination est le coeur d'une supernova.
La description du modèle économique et politique de la grande porte, le quotidien sous faible gravité de ses habitants est assez intéressant, mais ceux qui s'attendent à un space-opéra spectaculaire seront déçu. L'aspect exploration est quasiment inexistant. L'enjeu du livre ma irrésistiblement fait pensé à L'oreille interne de Silverberg. Le récit se concentre beaucoup sur les névroses d'un trouillard entouré de faire-valoirs.