comme souvent chez Priest, realité et illusion ce melange, magnifique roman, a nouveau un incontournable de l'auteur.
L'autre coté du rêve
katia le 03/08/2012 : Rafraichissant
Un roman sympathique et très facile à lire. L'histoire est originale. On s'attache vite à ce héros qui nous ressemble, avec en plus son "don" que l'on aimerait avoir, mais qui pour lui est plutôt une malédiction...
Terminus les étoiles
Butch le 28/07/2012 : Un régal.
A la lecture de ce livre, il est évident que Bester a travaillé pour DC Comics. Son personnage sans être manichéen est "jusqu'au-boutiste" et confronté à des personnages antagonistes qui le poursuivent. De plus, il est "graphique", à cause du tatouage sur son visage, de sa corpulence et des épreuves qu'il encaisse tel Marv dans Sin city.
Comme "l'homme démoli", nous avons à faire à un divertissement fait sérieusement, sans se prendre au sérieux. Une science fiction des années cinquante imprègne ce récit. L'action et l'histoire priment. Le texte "fait" ses 56 ans, mais je trouve que ça apporte un certain charme.
Pour conclure, après un pavé de hard science bien copieux, un petit Bester, ça glisse tout seul.
Les voies d'Anubis
Butch le 28/07/2012 : Sympas
Un peu long, plein de trouvailles et non sans humour. De Londres, on parcourt surtout les docks, les égouts, et la tamise, mais les personnages haut en couleur n'iraient surement pas à Buckingham.
Un bon romans d'aventure.
Nécroville
Butch le 28/07/2012 : Une tuerie.
Il est des romans qui subliment vos heures d'insomnie, qui suppriment le quotidien dans ce qu'il a de plus terne. Necroville fut pour moi de ceux là.
Sur la forme, la quatrième de couverture résume le principe. A votre décès, la nanotechnologie récupère dépouille, votre mémoire et vous réanime dans un corps synthétique et techniquement (très) modifiable. Vous faite alors partie d'une sous-classe corvéable à merci puisque dénuée de besoin vitaux.
L'auteur cadre l'action cyberpunk de son romans, au cours d'une folle nuit de carnaval, un carnaval des morts sud-américain. Sans perdre son lecteur, il multiplie les enjeux et les intrigues.
Ainsi, à la dernière page du livre, une enquête criminelle (une mort définitive) est résolue, une histoire d'amour s'est métamorphosée, une révolution a balayé un système politique, et j'en oublie.
La richesse scénaristique, le dépaysement, la densité des intrigues, et les trouvailles visuelles issues du mariage de la technologie et d'une culture mexicaine, font de ce romans une réussite, un divertissement intelligent. Ce qui le rend à part, c'est d'être aussi vivant alors que tout gravite autour de la mort. Si une bonne partie des protagonistes sont des trépassés, il ne s'agit en aucun cas d'un livre de zombie. L'éternité nano-technoligique est une métaphore de l'au delà. Les "morts" de ce roman sont magnifiques. Par exemple, un couple d'amoureux décédés continuera d'avoir les même attentions, mais IanMcDonald a suffisamment de talent esquisser qu'il ne s'agit que d'habitudes, de souvenirs reproduits. Leur âme, karma, ghost,... que sais-je n'est plus là. La mort reste une coupure pendant laquelle quelque chose disparaît. Les envies perdurent, mais pas l'étincelle qui les a généré. Enfin les morts de Necroville ont évidemment un rapport au temps et à la morale différents des vivants et là encore, l'auteur a bossé fournissant des scènes d'anthologie qu'il convient de lire en gardant à l'esprit que ces personnages sont déjà morts.
Aborder la mort sans être morbide, prêcheur ou tragique dans un livre aussi divertissant .... c'est mortel.
La région du désastre
Bizou73 le 24/07/2012 :
Recueil indispensable dans toutes les bibliothèques.
Achetez le aujourd'hui - Achetez le aujourd'hui - achetez La région du désastre - Nouveau livre aujourd'hui -oui oui oui oui oui
L'illustration est de"Pierre Cavalleiro"
Dreamericana
nika le 22/07/2012 : décevant
la première partie est lente, désordonnée, peu intéressante ! Heureusement quand on attaque la seconde partie du roman, on commence à se raccrocher au livre, mais hélas, c'est de courte durée car les situations rocambolesques s'enchainent sans lien évident, l'histoire est fouillie, même arrivé au bout, on ne comprend pas bien les tenant et aboutissant de la trame et du personnage principal ! Un vrai déception !
Cycle des Feys (3) - Le changelin
Jéjé le 18/07/2012 : Moins sombre...
Le troisième reprend les codes des deux précédents, mais avec moins de tact. Machination, complot, trahison, assassinats, sont les maîtres mots de ce roman. Dans l'ensemble, le rythme perd considérablement de son intensité. Assez plaisant à lire.
La Trilogie de l'Empire (1) - Fille de l'empire
Lakrichi le 17/07/2012 : guerre et pouvoir
Si le premier chapitre peu paraître un peu long, la suite va très vous faire changé d' avis. Pour les futurs stratège en herbe, se livre et les suivant vous livre la façon de gouverner un royaume, intrigue , combat, amour, espionnage tous est réuni. le coté fantastique n' est jamais oublié et réserve bien des surprises.
Niourk
le 17/07/2012 : Retour en enfance
Il est difficile d’avoir un regard critique sur un livre qui a marqué pour moi le début de la littérature SF. En effet, il y a environ 15 ans, je suis tombé sur cette couverture orange avec un dessin de New York et un « homme barbu avec un poulpe sur la tête ». Il ne m’en fallait pas plus à l’époque pour lire un livre.
Je ne me rappelais guère des détails de ce livre excepté sa couverture et le fait que les hommes devaient manger le cerveau des morts pour en acquérir la connaissance. C’était très peu pour retrouver ce livre, mais c’était assez.
Certains diront, comme c’est le cas d’un des commentaires sur ce livre, qu’il est enfantin, puérile, sans intérêt. Je tiens avant tout à préciser qu’il ne faut pas se fier aux apparences. En effet, bien qu’édité chez Folio SF, ce livre n’a rien à voir avec des Fondations et autres Chroniques martiennes. On voit cependant de plus en plus de livres édités précédemment dans la collection Folio Junior entrer dans les rangs de Folio SF, ce qui est dommage pour certains d’entre eux. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il y a des livres qui n’ont pas leur place dans cette collection, mais peu s’en faut.
Ce livre est avant tout pour les enfants. On en aura pour preuve certaines éditions qui ajoutent un supplément, permettant de l’étudier dans le cadre scolaire. Cependant une seconde lecture permet d’élargir ses horizons et d’appréhender le texte sous un autre angle. Bref, de le redécouvrir.
Après cet aparté sur les différentes éditions, penchons nous sur le livre en lui-même.
Ce livre suit les aventures de « l’enfant noir », personne rejetée par la tribu dont il fait parti, et notamment par le « Vieux », qui voit en lui une menace inexpliquée. Le « Vieux » ne revenant pas de son pèlerinage dans la ville des Dieux, notre héros décide de partir à sa recherche. C’est à ce moment que sa vie va changée. En effet, cela va marquer le début de son ascension, partant du statut de rejet de la Tribu à celui de Dieu parmi les dieux. Niourk s’apparente donc davantage à une quête initiatique pour enfant qu’à un roman de SF au sens propre du terme.
Niourk est au croisement des genres. Si l’on fait exception du monde apocalyptique, le début du livre n’est pas clairement tourné vers la SF, mais le devient au fur et à mesure que le personnage évolue en passant de la croyance naïve à la réflexion. De la religion à la science.
Les éditions scolaires n’y font pas référence, mais elles auraient pu traiter, en plus des déchets nucléaires, de la croyance qui est omniprésente dans ce livre. Chacun pourra se faire sa propre opinion sur le sujet, mais je trouve que l’auteur démontre efficacement les limites de la croyance tout au long du livre, avec des exemples simples. Ce n’est pas la croyance qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la croyance.
Stefan Wul écrit ici un récit simple et accessible aux plus jeunes, en y intégrant des sujets parfois sensibles pour les enfants –notamment le rejet par les autres et les déchets nucléaires, responsables l’apocalypse mondiale dans son livre. Niourk n’est pas un livre pour fans de SF à la recherche de créativité, mais un livre pour voyager et découvrir.
Les derniers commentaires des internautes
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comme souvent chez Priest, realité et illusion ce melange, magnifique roman, a nouveau un incontournable de l'auteur.
Un roman sympathique et très facile à lire. L'histoire est originale. On s'attache vite à ce héros qui nous ressemble, avec en plus son "don" que l'on aimerait avoir, mais qui pour lui est plutôt une malédiction...
A la lecture de ce livre, il est évident que Bester a travaillé pour DC Comics. Son personnage sans être manichéen est "jusqu'au-boutiste" et confronté à des personnages antagonistes qui le poursuivent. De plus, il est "graphique", à cause du tatouage sur son visage, de sa corpulence et des épreuves qu'il encaisse tel Marv dans Sin city.
Comme "l'homme démoli", nous avons à faire à un divertissement fait sérieusement, sans se prendre au sérieux. Une science fiction des années cinquante imprègne ce récit. L'action et l'histoire priment. Le texte "fait" ses 56 ans, mais je trouve que ça apporte un certain charme.
Pour conclure, après un pavé de hard science bien copieux, un petit Bester, ça glisse tout seul.
Un peu long, plein de trouvailles et non sans humour. De Londres, on parcourt surtout les docks, les égouts, et la tamise, mais les personnages haut en couleur n'iraient surement pas à Buckingham.
Un bon romans d'aventure.
Il est des romans qui subliment vos heures d'insomnie, qui suppriment le quotidien dans ce qu'il a de plus terne. Necroville fut pour moi de ceux là.
Sur la forme, la quatrième de couverture résume le principe. A votre décès, la nanotechnologie récupère dépouille, votre mémoire et vous réanime dans un corps synthétique et techniquement (très) modifiable. Vous faite alors partie d'une sous-classe corvéable à merci puisque dénuée de besoin vitaux.
L'auteur cadre l'action cyberpunk de son romans, au cours d'une folle nuit de carnaval, un carnaval des morts sud-américain. Sans perdre son lecteur, il multiplie les enjeux et les intrigues.
Ainsi, à la dernière page du livre, une enquête criminelle (une mort définitive) est résolue, une histoire d'amour s'est métamorphosée, une révolution a balayé un système politique, et j'en oublie.
La richesse scénaristique, le dépaysement, la densité des intrigues, et les trouvailles visuelles issues du mariage de la technologie et d'une culture mexicaine, font de ce romans une réussite, un divertissement intelligent. Ce qui le rend à part, c'est d'être aussi vivant alors que tout gravite autour de la mort. Si une bonne partie des protagonistes sont des trépassés, il ne s'agit en aucun cas d'un livre de zombie. L'éternité nano-technoligique est une métaphore de l'au delà. Les "morts" de ce roman sont magnifiques. Par exemple, un couple d'amoureux décédés continuera d'avoir les même attentions, mais IanMcDonald a suffisamment de talent esquisser qu'il ne s'agit que d'habitudes, de souvenirs reproduits. Leur âme, karma, ghost,... que sais-je n'est plus là. La mort reste une coupure pendant laquelle quelque chose disparaît. Les envies perdurent, mais pas l'étincelle qui les a généré. Enfin les morts de Necroville ont évidemment un rapport au temps et à la morale différents des vivants et là encore, l'auteur a bossé fournissant des scènes d'anthologie qu'il convient de lire en gardant à l'esprit que ces personnages sont déjà morts.
Aborder la mort sans être morbide, prêcheur ou tragique dans un livre aussi divertissant .... c'est mortel.
Recueil indispensable dans toutes les bibliothèques.
Achetez le aujourd'hui - Achetez le aujourd'hui - achetez La région du désastre - Nouveau livre aujourd'hui -oui oui oui oui oui
L'illustration est de"Pierre Cavalleiro"
la première partie est lente, désordonnée, peu intéressante ! Heureusement quand on attaque la seconde partie du roman, on commence à se raccrocher au livre, mais hélas, c'est de courte durée car les situations rocambolesques s'enchainent sans lien évident, l'histoire est fouillie, même arrivé au bout, on ne comprend pas bien les tenant et aboutissant de la trame et du personnage principal ! Un vrai déception !
Le troisième reprend les codes des deux précédents, mais avec moins de tact. Machination, complot, trahison, assassinats, sont les maîtres mots de ce roman. Dans l'ensemble, le rythme perd considérablement de son intensité. Assez plaisant à lire.
Si le premier chapitre peu paraître un peu long, la suite va très vous faire changé d' avis. Pour les futurs stratège en herbe, se livre et les suivant vous livre la façon de gouverner un royaume, intrigue , combat, amour, espionnage tous est réuni. le coté fantastique n' est jamais oublié et réserve bien des surprises.
Il est difficile d’avoir un regard critique sur un livre qui a marqué pour moi le début de la littérature SF. En effet, il y a environ 15 ans, je suis tombé sur cette couverture orange avec un dessin de New York et un « homme barbu avec un poulpe sur la tête ». Il ne m’en fallait pas plus à l’époque pour lire un livre.
Je ne me rappelais guère des détails de ce livre excepté sa couverture et le fait que les hommes devaient manger le cerveau des morts pour en acquérir la connaissance. C’était très peu pour retrouver ce livre, mais c’était assez.
Certains diront, comme c’est le cas d’un des commentaires sur ce livre, qu’il est enfantin, puérile, sans intérêt. Je tiens avant tout à préciser qu’il ne faut pas se fier aux apparences. En effet, bien qu’édité chez Folio SF, ce livre n’a rien à voir avec des Fondations et autres Chroniques martiennes. On voit cependant de plus en plus de livres édités précédemment dans la collection Folio Junior entrer dans les rangs de Folio SF, ce qui est dommage pour certains d’entre eux. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il y a des livres qui n’ont pas leur place dans cette collection, mais peu s’en faut.
Ce livre est avant tout pour les enfants. On en aura pour preuve certaines éditions qui ajoutent un supplément, permettant de l’étudier dans le cadre scolaire. Cependant une seconde lecture permet d’élargir ses horizons et d’appréhender le texte sous un autre angle. Bref, de le redécouvrir.
Après cet aparté sur les différentes éditions, penchons nous sur le livre en lui-même.
Ce livre suit les aventures de « l’enfant noir », personne rejetée par la tribu dont il fait parti, et notamment par le « Vieux », qui voit en lui une menace inexpliquée. Le « Vieux » ne revenant pas de son pèlerinage dans la ville des Dieux, notre héros décide de partir à sa recherche. C’est à ce moment que sa vie va changée. En effet, cela va marquer le début de son ascension, partant du statut de rejet de la Tribu à celui de Dieu parmi les dieux. Niourk s’apparente donc davantage à une quête initiatique pour enfant qu’à un roman de SF au sens propre du terme.
Niourk est au croisement des genres. Si l’on fait exception du monde apocalyptique, le début du livre n’est pas clairement tourné vers la SF, mais le devient au fur et à mesure que le personnage évolue en passant de la croyance naïve à la réflexion. De la religion à la science.
Les éditions scolaires n’y font pas référence, mais elles auraient pu traiter, en plus des déchets nucléaires, de la croyance qui est omniprésente dans ce livre. Chacun pourra se faire sa propre opinion sur le sujet, mais je trouve que l’auteur démontre efficacement les limites de la croyance tout au long du livre, avec des exemples simples. Ce n’est pas la croyance qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la croyance.
Stefan Wul écrit ici un récit simple et accessible aux plus jeunes, en y intégrant des sujets parfois sensibles pour les enfants –notamment le rejet par les autres et les déchets nucléaires, responsables l’apocalypse mondiale dans son livre. Niourk n’est pas un livre pour fans de SF à la recherche de créativité, mais un livre pour voyager et découvrir.