Voici un polard très honnête, facile à lire et qui sur la forme, évoque assez Ubik.

Aucune quatrième de couverture ne peut effectivement rendre compte de la densité et de la richesse de Radix.
Mais, le style d'écriture est d'une qualité variable.
Certains passages sont très compréhensibles, alors que d'autres sont totalement obscurs.
Il est également trop facile de se perdre dans l'histoire.
Celle-ci commence sur une planète Terre n'ayant plus grand chose à voir avec celle que l'on connait.
Alors que l'on peine déjà à comprendre la nature des personnages et du monde qui les entoure, Attanasio semble prendre plaisir à nous perdre en complexifiant d'avantages son 'univers personnel' pour nous expliquer comment la Terre en est arrivée là.
Résultat entre les voors, les distors (et leurs sous-races), les orts, les yoplas, on ne sait même plus si la terre contient encore des humains.
A minima, c'est perturbant. Comment un tel roman a pu, à sa sortie être comparé à Dune, cela m'échappe.
Il y a sans aucun doute plein de bonnes idées dans Radix, mais elles auraient certainement méritées d'être distillées sur tout un cycle et non pas sur un seul roman.

Tout d'abord je l'avoue, je suis coupable. Coupable de lire des vieilleries comme the balroom skies. C'est vieillot mais c'est charmant! C'est assurémment un classique de SF. Un post-apocalyptique où altération de la réalité où illusions où contrôl mental où télépathie et téléportation s'amalgament pour irradier de finesse et de subtilité l'histoire de ce trop injustement méconnu roman.
Et si vraiment quelque chose, respectant un plan, manipulait l'Humanité à son insu! Et bien oui, cela ressemble à la nouvelle "Adjustement team" et encore oui, Quelqqu'un écrivait à la Dick avant lui-même, mais dans le cas de McDonald c'était sur un ton plus grave...
La scène où l'humain est envoyé sur un autre monde pour être éduqué, est particulièrement savoureuse. Pour lui permettre de développer plus rapidement ses nouveaux talents, on le plonge dans une totale illusion où il revit une période scolaire de son enfance avec ses camarades de classe de l'époque. L'apprentissage tôt dans la vie est plus facile...Nous suivons donc les bouleversements vécus par cet homme Dake, qui commençant à douter d'abord de sa santé mentale ensuite d'une réelle intervention, voit son existence menacée ainsi que celles des personnes à qui il tente d'en faire part. Heureusement, pour lui et pour nous, il sera récompensé pour son acharnement...les RÉVÉLATIONS finales.

Au bout de la lignée, nul doute possible, ce vieux roman à fait des petits et est plusieurs fois proche-parent des oeuvres Cyberpunk d'aujourd'hui. Pour ma part, j'estime beaucoup ce récit! À lire donc, ne serait-ce que par curiosité...

Une de mes rares plongées dans le merveilleux monde du Fantasy. Du Grand Gemmel, un maître en la matière, la Fantasy c'est son rayon. Même si on a rapidement flairer en réalité qui est qui, il n'en reste pas moins jubilatoire de voir le tout s'organiser pour s'opposer au Mal. Vous devriez voir vous, la bande de déclassés, de dépossédés se voir contrainte de jouer les héros. Vivement conseillé! surtout à ceux voulant s'initier au genre.

Autant j'ai été emballé par le premier tome, autant le deuxième ma fortement déçu. Des longueurs dans l'histoire, des personnages principaux qui perdent du "mordants" sans leur caractère, des paysages plus sombres et un merlin moins en couleur que dans celtika. Je trouve dommage car le lieu oû les actions se déroulent connaîtront l'un des merveilleux contes du moyen-âge est un fond parfait pour raconter la vie passé du plus célèbre des enchanteurs. Dommage...

Encore une histoire oú dick mêle uchronie et psychologie. Le roman avec ces différents personnages m'a laissé un petit gout d'inachevé. C'est comme si l'auteur n'est pas au bout. Il y a également un autre gêne. Quelques passages du livre m'ont paru assez creux. Parfois il fallait relire deux fois le passage pour comprendre ce que l'auteur voulait dire. Mais je me doute bien que c'est le style de dick. Pour ma part, j'ai apprécié l'histoire, les lieux, ce monde qui n'est pas le nôtre mais qui aurait pu le devenir. Par contre sur le fond c'est assez difficile a pouvoir suivre certains personnages.

Avant d'avoir pris connaissance d'hyperion (1 et 2) j'avais deja lu du même auteur ilium. Je l'avais sympas. Alors je me suis engagé à lire les précédents romans. Résultats: je n'ai pas du tout accroché. Le début paraissait prometteur. Durant la lecture l'histoire prit un tout autre chemin. Chacun des passagers présents racontent son passé. Au fil des récits on comprend sur quel critère ils ont été réuni. L'idée est bonne. A un détail près: c'est très long. Les histoires sont trés lents et celà pénible au bout d'un moment. Je suis navré pour ceux qui pense que ces deux tomes sont des chefs d'oeuvres, personnellement ce n'est pas le cas.

Mon 1er Siverberg! un roman très prenant, où l'on "vit" avec l'homme dans le labyrinthe, où l'on partage sa haine, ses angoisses, sa surprise de voir les humains venir le chercher. On va découvrir lentement son mystère qui le pousse à fuir sa planète et ses habitants. Et on va enfin comprendre pourquoi les humains qu'il haït (ou qu'ils le haïssent) tant viennent lui demander l'impossible. J'ai vraiment aimé ce livre et le style d'écriture très fluide de Silverberg

Cela fait plusieurs mois que j'ai lu ce livre et le souvenir que j'en garde, c'est qu'il est plutôt sympathique. Les personnages ainsi que l'univers dans lequel ils évoluent sont bien décrits avec un style fluide et facile à lire. L'histoire quant à elle, est assez prenante. Si vous voulez passer un bon moment de lecture, n'hésitez pas...