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Au bout du labyrinthe
Très bien black le 04/07/2008 : Polar SF

Au Bout du Labyrinthe ressemble à une version des Dix Petits Nègres en mode Science Fiction. Philip K. Dock arrive en effet à transposer le suspens tendu d'un bon polar au sein d'un bouquin purement SF. Dès le début, on est suspicieux envers cette étrange planète, Delmak-O, présentée comme un eldorado, un nouveau départ pour toutes les personnes qui y sont envoyées en mission, sans qu'aucune ne sache en quoi consiste leur travail... Une fois réunie, la communauté va se retrouver seule sur Delmak-O, coupée du monde, dans un climat opressant et belliqueux.

Dick nous dresse, comme toujours, une galerie de personnages savoureux, intéressants dans leurs comportements, leurs manies, leurs petites névroses. On passe ainsi de la sécrétaire plantureuse et allumeuse, au jeune illuminé, au docteur, au psychologue, mécanicien, garde, théologienne, tous plus ou moins dérangés du ciboulot. A la minute où l'un d'entre eux va mourrir, la suspicion régentera leurs relations.

Mais au-delà des personnages c'est la planète Delmak-O qui joue un grand rôle. Une planète étrange, déserte, mais cependant peuplée de choses étranges, à l'image de coccinelles avec des caméras, des sortes de blob qui ont réponse à tout, ou de l'édifice étrange, une sorte d'usine inaccessible qui semble renfermer la vérité tant recherchée par les protagonistes... Delmak-O semble vivante. Comme quoi la série Lost n'a rien inventé, Philip K. Dick avait déjà tout tracé dans Au Bout du Labyrinthe. Expérience grandeur nature, véritable mission, qu'est-ce qui se trame réellement derrière cette réunion forcée de personnes si opposées en apparence ?

Le tout est emballé par une théologie novatrice, une pensée religieuse créée spécialement pour ce roman, sujet qui a passionné Dick tout au long de sa vie. Cette doctrine est originale, et part du "postulat arbitraire que Dieu existe" (dixit Dick dans l'avant-propos). Cette nouvelle religion pourrait correspondre à une vision des religions actuelles dans un futur improbable, où chacune des pensées a été synthétisée dans une nouvelle bible, le Livre de Specktowsky, et un Dieu unique divisée en quatre formes, le Psychofaçonneur (le créateur), le Destructeur de Formes (le destructeur), l'Intercesseur (le standardiste des prières), et le Marcheur sur la Terre (l'apparition concrète).

Inutile de trop s'apesantir sur les détails, mais Dick propose une vision originale, malheureusement sous-exploitée, qui permet avant tout de renforcer l'atmosphère mystique et impénétrable de Delmak-O et des relations qui se nouent entre les personnages. La religion, la croyance est en effet intouchable, source de toute vérité, le Livre est l'alpha et l'omega, la prière jugée indispensable dès que l'on souhaite quelque chose, remettre en cause cela constitue presque une hérésie. Arrivée à ce point, comment déceler la vérité, comment préserver une once de rationalité dans un univers où l'on peut rencontrer le Marcheur sur la Terre sans en être sûr, ni pouvoir le prouver !

Ainsi se noue l'intérêt de Au Bout du Labyrinthe, la recherche de sens, de vérité, dans un univers étrange et hostile, où les personnages se cherchent et se repoussent au contact les uns des autres. L'imagination, la finesse des concepts et des personnages de Dick fait toujours autant merveille et le bouquin se lit d'une traite, avec grand intérêt, même si on a parfois l'impression que l'auteur n'arrive pas à aller au bout de ses idées et laisse certains aspects du récit en suspens. Notamment la fin qui déçoit un peu, après avoir passé tant de pages à saliver sur le mystère indéchiffrable qui se nouait devant nos yeux... Pourtant même ce final déroutant esquisse une idée alléchante, mais est d'autant plus frustrant qu'il nous plante là, avec un goût d'inachevé. Le bouquin n'en reste pas moins excellent.



La Lune seule le sait (2) - La Lune n'est pas pour nous
Pas terrible !  le 27/06/2008 : Pauvre lune

Ah, l' éternel problème des suites!
Après un bon " La Lune seul le sait" ou l'on suivait les pas de Jules Vernes dans un second Empire allié a des Extraterrestres, voila que Johan Heliot revient dans l' Univers des Ishkiss qui avait su nous ravir, mais , cette fois ci, en faisant un bon de quelques décennies puisque l'on se retrouve dans les années 30.
Il y a "suite" et "suite"; certaines sont prévues, s' inscrivant dans un cycle par exemple ou dans une oeuvre en plusieurs volumes, d' autres ne le sont pas ou, ne sont pas forcement nécessaires.
La fin de " La Lune seul le sait" était plus ou moins ouverte, ce n 'était donc pas avec surprise que l'on accueillit ce deuxième ouvrage ( et a ce propos, un troisième existe et l' on parle d'un quatrième!), mais, était il nécessaire?
Non.

J' ai franchement été déçu par ce livre, et le pire c' est que je m' y attendais.
Tout d' abord, le constat de base historique ou se déroule l' action ne me semble pas le moins du monde crédible:
Une fois la fin du premier ouvrage, une guerre éclata sur Terre, semblable a notre "Grande Guerre" mais plus longue et ou les Allemands finissent par l' emporter. Le pays, victorieux, demande de très lourdes réparations de guerre a la France, qui s' en trouve ruinée tandis que lui, se développe d'une façon extraordinaire, que cela soit du point de vu technologique ou matériel.
Alors, comment les Nazis ont ils pu arriver au pouvoir?
Il n' est nul besoin d' être historien pour connaître les causes de l' accession d' Hitler et de ses sbires a la chancellerie et c' est la que je ne suis pas d' accord avec l' auteur. Mais bon, pour lui, la montée du Nazisme était inéluctable, c' est son avis, je le respecte même si je ne suis pas d' accord ( a ce sujet, je préfère le sublime " La part de l' autre" de Eric Emmanuel Schmitt).

Quand a l' intrigue a proprement parlé, si elle débutait assez bien, elle reste largement inférieur a celle de son prédécesseur. Et puis, le fait que celle ci s' étale sur quelques années la rend décousue : certains chapitres s' achèvent brusquement, des évènements sont ignorés ou a peine abordés.
Les personnages sont une autre grande déception; certes, Jules Vernes n' est plus la, mais ces remplaçants sont peu charismatiques, voir pas du tout et quant aux hauts dignitaires Nazis, ils m' en semblé trop caricaturaux voir ridicules pour être crédibles.
Et la flopée de seconds couteaux, ils étaient plus la pour faire tapisserie que pour autre chose.

Une grande déception, vous l' avez devinez et ce, malgré quelques bonnes idées comme Germania ( si semblable a Metropolis), la soucoupe volante Nazi, la Thulé, mais finalement, peu développés et surtout, dont l' intérêt pâti de son lien avec les Ishkiss.
Peut être que Johan Eliot s' en serait mieux sorti si les deux ouvrages n' avaient aucun lien.
Un lien qui au final aura fait un grand mal...



La forêt d'Envers-Monde / Les dieux demeurent
Bien black le 21/06/2008 : Fantasy mythologique

Il ne faut pas se faire leurrer par la pochette de ce bouquin, qui nous laisse imaginer un monde héroïc-fantasy enchanteur, alors que l'originalité du style de Thomas Burnett Swann se démarque justement de ce genre d'univers, en créant sa propre mythologie mélant chimères légendaires et romantisme libertin.

Le premier récit du livre (qui en compte trois) - la Forêt d'Envers-Monde - pose bien les données du problème. C'est dans un décor banal, l'Angeleterre du XVIIIème siècle, que s'immisce le parfum de l'aventure et de l'inconnu, en la personne d'une étrange et ancestrale forêt qui semble douée de vie. Une jeune écrivaine invalide et rêveuse, accompagnée d'un marin pragmatique dont elle est éprise, et de sa tante enrobée, va alors s'embarquer dans un périple incertain et dangereux dans cet enfer vert. Swann arrive alors à nous embarquer dans un univers fantasmagorique, peuplé d'apparitions de créatures fabuleuses, le tout baigné d'un romantisme exacerbé. Le côté charnel des personnages est une des composante essentielle du style de Swann, à tel point que le récit frise parfois avec une érotisme bizarre, voire déplacé. Mais Swann assume son écriture, et cette sensualité prononcée contribue à la dimension évanescente et naïve de l'histoire, qui touche par instant au burlesque pur (Swann ne s'impose aucune limite). Finalement, il ne se passe presque rien dans cette forêt, le temps semble s'être figé, et il semble peu important que la jeune écrivaine et le marin trouvent ce qu'ils sont venus chercher, puisque ce sont eux qu'ils ont trouvé et deviennent de fait attachants et simplement touchants.

Le deuxième récit (Les Dieux Demeurent), par contre, est moins convaincant. Beaucoup plus abstraite, prenant place dans l'Antiquité, à l'époque du règne de Constantin, cette histoire raconte, en quelque sorte, la lutte des cultes païens face à la domination judéo-chrétienne. Cette opposition est l'occasion pour les personnages, des Dieux païens, de s'adonner à des orgies, plus sexuelles que gastronomiques, et réaliser un périple sur les mers pour échapper aux foudres de leurs poursuivants chrétiens. Swann arrive à nouveau à peindre un cadre original, où les références multiples à l'épopée d'Ulysse et aux créatures mythologiques ancre l'aventure dans un univers antique et fantasmé. Malheureusement, l'histoire tourne cette fois-ci vraiment en rond et lasse par son côté charnel qui tue des personnages ayant du mal à exister (on a l'impression qu'ils ne vivent que pour copuler). Il semble indéniable que Thomas Burnett Swann réussit davantage dans la création d'univers originaux, aux inspirations mythologiques, que dans une véritable maitrise narrative. Ses histoires sont singulières mais, dans le fond, peu intéressantes, même si on pourra être sensible à l'aspect romantique et poétique, voire légèrement mélancolique, du style de l'écrivain. C'est en tout cas ce qu'il ressort de ces deux récits, la Forêt d'Envers-Monde et Les Dieux Demeurent, sachant que Swann et surtout connu pour sa trilogie du Minotaure.

Le dernier texte du bouquin - Le Peintre - est une nouvelle d'une dizaine de pages (alors que les deux autres récits font environ 200 pages) plutôt anecdotique et pour la peine véritablement SF, évoquant de manière amusante l'origine des inspirations du peintre Jérôme Bosch...



Spectres
Incontournable Flykillerman le 19/06/2008 : Best of Koontz

Pour moi il s'agit tout simplement du meilleur Koontz que j'ai lu.
Un huis clos en plein air dans un village "abandonné", du grand suspens, du grand Koontz



Julia
Pas terrible ! Flykillerman le 19/06/2008 : Aie Aie aie

J'ai lu quand même pas mal de bouquins dit d'horreur, et "Julia" est probablement celui que j'ai le moins aimé.
Pour être franc, je l'ai lu il y a un bail, mais lorsqu'on a lu un très bon bouquin, on s'en rappelle longtemps après. Et bien pour les mauvais, c'est pareil.



Le démon des morts
Incontournable Flykillerman le 19/06/2008 : Tendresse particulière

Le démon des Morts fût mon tout premier roman d'horreur, et j'en garde encore un très bon souvenir. AAAaah la balançoire dans le jardin qui grince en pleine nuit...
Pour moi un des meilleurs Masterton.



Ça (1)
Incontournable Flykillerman le 18/06/2008 :

juste une note POINT



La tour sombre (5) - Les loups de La Calla
Incontournable Flykillerman le 17/06/2008 : AOOoouuuuhhhhhh !!!!! (cri du loup)

Quel bon tome. Un de mes préférés.
Roland et sa bande se sont "posés" le temps de résoudre le problème de ses loups de la Calla.
Magnifique



La tour sombre (4) - Magie et cristal
Très bien Flykillerman le 17/06/2008 : C'est magique !

Tome 4 de la Tour Sombre qui explore durant les 2/3 du livre la jeunesse du pistolero.
La trame principale n'avance donc pas énormément, mais on en apprend beaucoup sur le passé de Roland. D'ailleurs ce retour en arrière est plus interessant que le fil rouge dans ce volume.
A noter que la BD la Tour Sombre sorti début 2008 relate cette jeunesse.



La tour sombre (3) - Terres perdues
Très bien Flykillerman le 17/06/2008 :

3ème volume de la Tour Sombre et l'histoire toujours interessante continue son petit bonhomme de chemin. Cependant il a fallu avoir les nerfs solides lorsqu'à la fin de ce tome, King laisse nos compagnons d'aventure entre les "mains" malsaines de Blaine le mono. Terrible suspense qui a duré plusieurs années car le tome 4 n'est paru que bien plus tard.





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