Les annales du Disque-Monde (06) - Trois soeurcières
le 29/08/2008 : Etre ou ne pas etre?
Et nous voila déjà au sixième volume des Annales du Disque Monde.
Décidément, je ne m' en lasse pas le moins du monde et je dévore les différents tomes encore plus rapidement que s'il s' agissait d'une bonne grillade.
Cette fois ci, nous retrouvons un personnage que l'on avait perdu de vu depuis le troisième volume ( oui, les protagonistes principaux changent a chaque fois, mais je me répète), la sorcière Mémé Ciredutemps que j' avais tant aimé dans son rôle de mentor a contre coeur de la petite Eske. Mystérieuse, orgueilleuse et fière, nous retrouvons donc " Mémé" égale a elle même, mais cette fois ci, elle n'est pas venue toute seule, deux de ses collègues font leur apparition dans ce qui restera comme la première aventure officielle des trois sorcières de Lancre:
Nounou Ogg et Magrat Goussedail (rien que les noms...)
La première pourrait a priori paraître pour la sorcière type, vieille, ridée, le visage remplie de verrues avec vieux et gras matou comme fidèle compagnon, si ce n'était son goût immodéré pour l' alcool et pour les plaisirs de la chair qui lui ont donné une fort nombreuse descendance.
La deuxième est bien plus jeune, pas vraiment gâtée par la nature et ne jure que par les ouvrages de sorcellerie, rêvant de communion avec la nature, de sabbats tout en étant... car cela se passe comme ça dans le Disque Monde, d'un grand romantisme.
Les présentations étant faites, que va t'il donc bien pouvoir arriver a nos trois Soeurcières?
Et bien, vous avez lu Macbeth?
Si oui, vous voyez ou nous mène l' histoire, sinon, disons que l'on va se retrouvez en plein drame Shakespearien, l'humour en plus:
Entre un Roi assassiné et qui se met a hanté son château (mais il n'est pas le premier, loin de la), un usurpateur schizophrène, une reine manipulatrice et détestable, un héritier mis a l' abris par nos "héroïnes", une troupe de théâtre ambulant, un Nain, des dagues, une couronne, un Fou, tellement triste de son sort et amoureux avec, derrière tout ceci, le pays, le Royaume de Lancre qui décidément, n'est pas contant du tout, il y a vraiment de quoi faire!
Et n'oublions pas nos Soeurcières, surtout pas!
Et avec tout ce matériel a sa disposition, que nous a pondu (si je me permet l' expression) Terry Pratchett?
Un magnifique chef d' oeuvre d'humour et un fort bel hommage au plus grand auteur de tous les temps:William Shakespeare.
Franchement, ce livre est somptueux, on se plaît a le parcourir et a exploser de rire, tant son humour est le bienvenu et bien intégrer a une histoire bien construite et passionnante.
Cette fois ci, plus d'hésitations, de petites imperfections, si les volumes précédant des Annales du Disque Monde avaient mis la barre très haut, Trois Soeurcières franchit celle ci somptueusement;et il est impossible de le relâcher tant que l'on est pas arrivé au bout.
Je pourrais vous parler pendant des heures de l'histoire, de vous détailler les emprunts a t'elle oeuvre, de vous citer les passages les plus drôles, mais cela serait, a mes yeux, vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous même.
N'hésitez pas une seule seconde, Trois Soeurcières mérite amplement le coup, et c'est au fil des volumes que je comprends petit a petit ce que représente réellement la longue saga du Disque Monde dans la littérature Fantastique (mais parodique).
Ah, et encore, je ne vous ais pas parler de la chanson du hérisson de Nounou Ogg...
La ligne verte
elise le 26/08/2008 : formidable
une histoire tirée du réel avec une touche de surnaturel, tout ce qu'il faut pour toucher les lecteurs es personnages?
Les Annales de la Compagnie Noire (07) - Saisons funestes
Joseph le 17/08/2008 : Plus complexe
Murgen est le narrateur ! Rien que ce fait, et le style change ! L'histoire est un peu plus confuse, mais difficile de vous dire pourquoi sans dévoiler trop de choses !
Bref, une ambiance poisseuse, et tout aussi désespérée !
Les racines du Mal
Joseph le 17/08/2008 : Illisible
En un mot, illisible ! Dantec se prend pour Dick, mais il est loin du compte !
On croyait tenir un écrivain français de SF de talent, on déchante vite ! Le livre tombe très vite des mains ! Je ne sais pas ce que valent les autres roman de Dantec, mais celui là ne donne pas vraiment envie de découvrir plus ! Et pour ne rien arranger, l'écrivain lui même est un type pas vraiment fréquentable au niveau de ses idées !
Le profanateur
le 14/08/2008 :
Un court roman un peu léger malgré de bonnes idées (surpopulation, auto-surveillance, propagande télévisuelle) inspirées des dérives communistes.
Les robots
Eddie le 12/08/2008 : 8 sur 9
A part la dernière nouvelle qui m'a saoulé, c'est du très bon, voire du parfait par moment. Le + des ces nouvelles, c'est qu'elles ont toutes un lien entre elles, ce ne sont pas des histoires individuelles.
Je suis une légende
Eddie le 12/08/2008 : Sublime!!
Pour moi un chef d'œuvre.
La psychologie de Robert Neville est formidablement bien développé d'où un très grand réalisme dans l'histoire. C'est pas un gros balèze qui massacre du zombie à tout va (quoi que!) mais un homme qui connaît ses heures de force mais surtout de faiblesses.
On entre dès la première ligne dans l'histoire pour n'en jamais décrocher
La planète des singes
Eddie le 12/08/2008 :
Pour moi, un livre majeure de la science-fiction. Il m'a donné envie de revoir les films et même le dernier de burton qui par certains moments, à ma grande surprise n'est pas si éloigné du bouquin.
Le développement du personnage principal est très abouti et on s'identifie très vite à lui.
Très bon livre, il se lit d'une traite
L'oeil dans le ciel
le 08/08/2008 :
Un roman ludique où Philip K. Dick prend un malin plaisir à distordre la réalité à plusieurs reprises pour critiquer les dictatures idéologiques de tous bords.
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
Livre fabuleux, tout simplement.
Et nous voila déjà au sixième volume des Annales du Disque Monde.
Décidément, je ne m' en lasse pas le moins du monde et je dévore les différents tomes encore plus rapidement que s'il s' agissait d'une bonne grillade.
Cette fois ci, nous retrouvons un personnage que l'on avait perdu de vu depuis le troisième volume ( oui, les protagonistes principaux changent a chaque fois, mais je me répète), la sorcière Mémé Ciredutemps que j' avais tant aimé dans son rôle de mentor a contre coeur de la petite Eske. Mystérieuse, orgueilleuse et fière, nous retrouvons donc " Mémé" égale a elle même, mais cette fois ci, elle n'est pas venue toute seule, deux de ses collègues font leur apparition dans ce qui restera comme la première aventure officielle des trois sorcières de Lancre:
Nounou Ogg et Magrat Goussedail (rien que les noms...)
La première pourrait a priori paraître pour la sorcière type, vieille, ridée, le visage remplie de verrues avec vieux et gras matou comme fidèle compagnon, si ce n'était son goût immodéré pour l' alcool et pour les plaisirs de la chair qui lui ont donné une fort nombreuse descendance.
La deuxième est bien plus jeune, pas vraiment gâtée par la nature et ne jure que par les ouvrages de sorcellerie, rêvant de communion avec la nature, de sabbats tout en étant... car cela se passe comme ça dans le Disque Monde, d'un grand romantisme.
Les présentations étant faites, que va t'il donc bien pouvoir arriver a nos trois Soeurcières?
Et bien, vous avez lu Macbeth?
Si oui, vous voyez ou nous mène l' histoire, sinon, disons que l'on va se retrouvez en plein drame Shakespearien, l'humour en plus:
Entre un Roi assassiné et qui se met a hanté son château (mais il n'est pas le premier, loin de la), un usurpateur schizophrène, une reine manipulatrice et détestable, un héritier mis a l' abris par nos "héroïnes", une troupe de théâtre ambulant, un Nain, des dagues, une couronne, un Fou, tellement triste de son sort et amoureux avec, derrière tout ceci, le pays, le Royaume de Lancre qui décidément, n'est pas contant du tout, il y a vraiment de quoi faire!
Et n'oublions pas nos Soeurcières, surtout pas!
Et avec tout ce matériel a sa disposition, que nous a pondu (si je me permet l' expression) Terry Pratchett?
Un magnifique chef d' oeuvre d'humour et un fort bel hommage au plus grand auteur de tous les temps:William Shakespeare.
Franchement, ce livre est somptueux, on se plaît a le parcourir et a exploser de rire, tant son humour est le bienvenu et bien intégrer a une histoire bien construite et passionnante.
Cette fois ci, plus d'hésitations, de petites imperfections, si les volumes précédant des Annales du Disque Monde avaient mis la barre très haut, Trois Soeurcières franchit celle ci somptueusement;et il est impossible de le relâcher tant que l'on est pas arrivé au bout.
Je pourrais vous parler pendant des heures de l'histoire, de vous détailler les emprunts a t'elle oeuvre, de vous citer les passages les plus drôles, mais cela serait, a mes yeux, vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous même.
N'hésitez pas une seule seconde, Trois Soeurcières mérite amplement le coup, et c'est au fil des volumes que je comprends petit a petit ce que représente réellement la longue saga du Disque Monde dans la littérature Fantastique (mais parodique).
Ah, et encore, je ne vous ais pas parler de la chanson du hérisson de Nounou Ogg...
une histoire tirée du réel avec une touche de surnaturel, tout ce qu'il faut pour toucher les lecteurs es personnages?
Murgen est le narrateur ! Rien que ce fait, et le style change ! L'histoire est un peu plus confuse, mais difficile de vous dire pourquoi sans dévoiler trop de choses !
Bref, une ambiance poisseuse, et tout aussi désespérée !
En un mot, illisible ! Dantec se prend pour Dick, mais il est loin du compte !
On croyait tenir un écrivain français de SF de talent, on déchante vite ! Le livre tombe très vite des mains ! Je ne sais pas ce que valent les autres roman de Dantec, mais celui là ne donne pas vraiment envie de découvrir plus ! Et pour ne rien arranger, l'écrivain lui même est un type pas vraiment fréquentable au niveau de ses idées !
Un court roman un peu léger malgré de bonnes idées (surpopulation, auto-surveillance, propagande télévisuelle) inspirées des dérives communistes.
A part la dernière nouvelle qui m'a saoulé, c'est du très bon, voire du parfait par moment. Le + des ces nouvelles, c'est qu'elles ont toutes un lien entre elles, ce ne sont pas des histoires individuelles.
Pour moi un chef d'œuvre.
La psychologie de Robert Neville est formidablement bien développé d'où un très grand réalisme dans l'histoire. C'est pas un gros balèze qui massacre du zombie à tout va (quoi que!) mais un homme qui connaît ses heures de force mais surtout de faiblesses.
On entre dès la première ligne dans l'histoire pour n'en jamais décrocher
Pour moi, un livre majeure de la science-fiction. Il m'a donné envie de revoir les films et même le dernier de burton qui par certains moments, à ma grande surprise n'est pas si éloigné du bouquin.
Le développement du personnage principal est très abouti et on s'identifie très vite à lui.
Très bon livre, il se lit d'une traite
Un roman ludique où Philip K. Dick prend un malin plaisir à distordre la réalité à plusieurs reprises pour critiquer les dictatures idéologiques de tous bords.