La trilogie des elfes (1) - Le crépuscule des elfes
le 15/10/2008 :
jai dévoré l'intégrale tant l'écriture de Fetjaine est palpitante. L'histoire semble s'essoufler légèrement dans la troisième partie de cette oeuvre, c'est aussi parce que la magie elfique n'est plus aussi efficace et que le pouvoir des hommes prend le dessus. Cette impression de dégradation, de la fin d'une ère m'a déçu car c'est tout ce merveilleux qui disparait à jamais englouti par la folie des hommes. Ceci dit, les références historiques sont bien présentes et, je dois bien avouer avoir rarement connu un tel engouement pour un livre; Comme j'aurai voulu vivre au temps des elfes !
Le Vagabond
sébastien le 09/10/2008 : quel ennuie!
si ce livre est le chef-d'oeuvre de cet auteur, je crains le pire pour le reste de son oeuvre, c'est aussi ennuyeux que Eon le livre de Greg Bear dont l'intrigue est presque identique.
Les joueurs de Titan
PopolWul le 09/10/2008 :
Un thriller futuriste, sur fond d’invasion d’extraterrestres télépathes, qui renoue avec le style des premiers romans de K. Dick.
Les annales du Disque-Monde (12) - Mécomptes de fées
le 09/10/2008 : Ou est le grand méchant loup?
Ce douzième volume des Annales du Disque Monde voit le retour des trois sorcières de Lancre, et ce, pour notre plus grand plaisir.
Souvenez vous, nous avions laisser Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail a l' issu du sublime " Trois Soeurcières", ou elles étaient aux prises, dans la plus pure tradition Shakespearienne, avec des complots, des fantômes et autres usurpateurs du trône.
Véritable petit bijoux d'humour et hommage non dissimulé au maître, " Trois Soeurcières" pouvait présenter des avantages mais aussi des inconvénients a ses héroïnes:
Si le plaisir de les retrouver était certain, le jeu des comparaisons était inévitable.
Alors, quel en est le verdict?
C' est a quoi je vais essayer de répondre du mieux que je pourrais dans les lignes suivantes.
Tout d'abords, je dois reconnaître que j' attendais avec impatience la suite des aventures de nos trois soeurcières et, comme vous avez pu le constater en lisant le résumé un peu plus haut, les voir plongées dans un univers de contes de fées promettait énormément.
Et a ce sujet, je n' ai pas été déçu.
Les clins d' oeil aux contes sont légions et, sans aucune exagération, tous réussis. Que cela soit la Belle au Bois Dormant, le Petit Chaperon Rouge, le Magicien d' Oz ou même les Trois Petits Cochons, ceux ci viennent égailler le récit, pour notre plus grande joie et a ce propos, Terry Pratchett a, une nouvelle fois, parfaitement obtenu un résultat au delà de nos espérances.
Les situations cocasse s' enchaînent a un rythme effréné et, il faut bien l' avouer, sur ce terrain la, nos sorcières sont impayables, ne serais ce que grâce a leurs caractères si différents les unes des autres qui leur en fait voir de toutes les couleurs.
Le récit se décompose en deux parties: le voyage de nos héroïnes (le plus réussit a mon avis) et, leur séjour a Génua.
Si la première restera dans les annales (c'est le cas de le dire) comme une odyssée ubuesque et inoubliable, le second, mème si l' aspect humoristique est toujours présent, n' en est pas moins plus sombre.
A ce propos, l' auteur réussi a nous surprendre en nous dépeignant ce fameux royaume de conte de fées comme une copie de la Louisianne, ce a quoi, je dois avouer que je ne m' attendais pas le moins du monde. Cependant, après un petit a priori géographique, je trouve que Pratchett sans sort plutôt bien, et que son idée n' était pas mauvaise, ne serais ce que pour mettre en parallèle la magie Occidentale que l'on connaît bien, et le Vaudou.
Alors, " Mécomptes de Fées" est il est une réussite?
Sincèrement, c'est un bon livre, plaisant a lire et ou l'humour n' est jamais bien loin.
Mais pour répondre a ma question posée en préambule, " Trois Soeurcières" lui est intrésequement supérieur, ce qui n'est pas désobligeant pour ce conte de fée qui vous fera passer un très bon moment, ne serais ce que pour nos sorcières préférées...
...J' y pense; et si en plus, je vous disais que Gollum lui même fait une courte apparition?
Substance mort
Eddie le 07/10/2008 : Impossible à lire
Tout d'abord, ce roman n'a rien à voir avec de la science-fiction.
Il traite des problèmes de la drogue et des troubles de la personnalité qu'elle induit.
Le problème étant que c'est tout bonnement ennuyeux à lire. Le style est décousu, on voit que c'est un k.dick rongé par les problèmes personnels et son travail en pâti.
Dr. Bloodmoney
le 03/10/2008 :
Un roman post-cataclysmique mélancolique et très original où se côtoie une multitude de personnages étranges, complexes et pathétiques qui, comme dans « Le Maître du Haut Château », permet à Dick de tisser une histoire à tiroirs où les intrigues indépendantes de prime abord convergent vers le même point final (ici, la manipulation médiatique). Une des plus grandes réussites de l’auteur.
Simulacron 3
le 03/10/2008 : Film
Le film Passé virtuel est inspiré de ce merveilleux roman datant de bien avant la vague Matrix et Cie
Soleil vert
mangione le 02/10/2008 : harry harrison soleil vert
la réalité ne se décrit pas à l'avance,parait-il,mais elle se découvre un peu plus chaque jour. après tout,nous ne sommes qu'en l'an 2OO8.
Les annales du Disque-Monde (11) - Le faucheur
le 30/09/2008 : Boudiou!!!
Il y a trois ans environ, alors que j' attendais mon train a la gare de Lyon, j' avais été a deux doigts d' acheter ce livre: le résumé de la couverture m' avait plu, le fait d' avoir la Mort comme personnage principal avait éveiller mon intérêt mais, au dernier moment, mon choix fut autre et se porta sur un banal roman de SF.
A l' époque, je ne connaissais le Disque Monde que de nom et de réputation mais j' hésitais encore a me lancer dans une série ou l'humour a une place primordiale.
Dans le fond, je ne regrette pas mon geste d' alors puisque, en repoussant cet achat, cela m'a permis de découvrir l' oeuvre de Terry Pratchett cette année et, du coup, d'en écrire mes petites critiques personnelles sur ce blog.
Par ce court préambule, vous vous doutez bien que je l' ai attendu ce " Faucheur".
Et je ne pourrais vous contredire puisque c' est le cas.
Alors, ces trois années d' attente on t' elles valu le coup?
Et bien, disons que pour être tout a fait franc, mes espoirs étaient peut être au dela du résultat final et que cette légère, mais réelle déception, m'a accompagner tout au long de la lecture de cet ouvrage, sauf a la fin, mais je reviendrais la dessus.
Avant de feuilleter cet ouvrage pour la première fois, je m' étais imaginer que la Mort abandonnait son poste de son plein gré pour s'en aller dans les champs (un peu comme dans Mortimer en fait) et que celle ci tiendrait un rôle plus important.
Sur ces deux points, j' avais tort.
Si la Mort n' accompli plus son rôle sur le Disque, c'est tout simplement parce qu' elle a été banni par des puissances supérieures qui lui reprochent quelques errements ses derniers temps.
Du coup, en attendant que tout se remette en place (en fait, qu'un remplaçant arrive), plus personne ne meurt, ou plutôt, l' âme des décédés n' arrive plus a aller vers cet "ailleurs" mystérieux et reste parmi les vivants, ce qui entraîne bien des désagréments a ceux ci.
Et parmi eux, l'on retrouve les mages de l' Université de l' Invisible, et plus précisément Munstrum Ridculle, le Doyen, l' Économe et les quelques autres qui nous avaient tant fait rire dans le tome précédent, " Les Zinzins d' Olive Oued".
Égaux a eux mêmes, ils seront les éléments comiques du livre, subissant les évènements plus que les maîtrisant... sauf l'un d'eux, Vindelle Pounze, 130 ans au compteur, mort mais "vivant" malgré lui. Notre Zombi malgré lui va donc s' évertuer a essayer de comprendre ce qui arrive, rencontrant au passage un club des morts vivants assez disparate composé aussi bien de Vampires que d'un curieux Homme Garou et d'un Croque-Mitaine!
De son coté, la Mort devient donc ouvrier agricole et se met a développer de plus en plus de sentiments humains, au point de se rapprocher de sa patronne.
Cependant, une double menace plane sur lui (inutile de revenir la dessus): une machine agricole qui risque bien de remettre en cause le monde paysan et, surtout, sa propre mortalité.
Et en fait, on en vient, par le biais des destins croisés des deux personnages majeurs de cette oeuvre, Vindelle Pounze et la Mort, aux véritable sujets de celle ci: la mort de chaque être vivant, inéluctable et le progrès industrielle, qui malgré ses promesses, n' apportera pas le bonheur a l' espèce Humaine.
Et si le thème de la mort est plutôt bien traité au point d'en devenir touchant, surtout grâce a un final émouvant, celui de la " révolution industrielle" est a mes yeux, largement en deçà.
Si l'idée des centres commerciaux n' était pas a jeter, j' ai tout de même trouver que la façon dont ils ont été amener un peu curieuse (normal me direz vous, nous sommes sur le Disque Monde, mais bon...) et légèrement confuse et surtout, aurait gagner a être approfondie...
Alors, malgré quelques détails auxquels j'ai moins accroché que d' habitude, j'ai néanmoins apprécier l' histoire en elle même, dans son intégralité: l'humour, toujours présent n'en est pas moins plus subtil (finalement, c'est chez les " Rincevent" qu'il est le plus marqué, ce qui ne signifie nullement qu'il est de meilleur qualité) et, au fil des pages, on se surprend a se rendre compte que " Le Faucheur" est bien plus profond qu'il n' y parait de prime abord.
Et pour la fin, assez touchante, un merci a Terry Pratchett.
Dommage, je trouve qu' au final cet ouvrage aurait put être excellent, il se contentera, a mes yeux et en raison des quelques petites imperfections, d'être bon...
Les annales du Disque-Monde (10) - Les zinzins d'Olive-Oued
le 27/09/2008 : Droles de zinzins
Il est curieux de se rendre compte que c'est parfois les bouquins dont en attends pas grand chose qui s' avèrent, peut être pas les meilleurs, mais les plus surprenants, c'est sur.
Pour être franc, je n' attendais pas grand chose de ces " Zinzins d' Olive Oued", une parodie sur le cinéma dans l' univers du Disque Monde, j' avoue que j' avais un peu d' appréhension. Non pas que le milieu du ciné me laisse indiffèrent, mais le voir ainsi transposé dans un milieu ou, a priori, il n' a rien a faire me laissait perplexe.
Alors, certes, la même histoire se déroulant sur la Terre du Milieu aurait été un ratage complet, dans le Disque Monde, le résultat est, tout bonnement, une parfaite réussite.
Comme quoi, il faut savoir se méfier des jugements hâtifs.
Donc, le roman débute par une révolution étonnante, dans un quartier d' Ankh-Morpok, des Alchimistes mettent au point une caméra rudimentaire, basée sur le fameux appareil photo de DeuxFleurs, le cultissime touriste des deux premiers tomes (comme quoi, c'est sympa de lire cette saga dans l'ordre). Ne voulant éveiller l' attention des Mages, leurs rivaux condescendants, ils décident de partir s'installer sur une colline en bord de mer du nom d' Olive Oued.
Pour quel raison ce lieu?
Eux mêmes ne le savent pas, ils se sentent tout bonnement attirés... comme des tas de gens (humains, nains, Trolls) mais également des animaux divers, ce qui ne laisse augurer rien de bon, surtout que l'on se doute bien que cet endroit, recèle un secret terrible...
Mais cela n' empêche pas le développement de l' industrie cinématographique et la, on a droit a tout les travers possibles et inimaginables: producteurs véreux, scénaristes méprisés, acteurs exploités, rêveurs qui cherchent absolument a faire leurs trou dans le milieu, premières stars des "images animés", différence entre le monde réel et le rôle a l' écran et j'en passe des vertes et des pas mures...
La dessus, on reconnais la patte inestimable et inimitable de Pratchett, au point que l'on s'y croirait. De plus, les clins d' oeil a de nombreuses oeuvres du septième art parsèment l'ouvrage, pour notre plus grand plaisir; mais si certaines sont flagrantes ( Lassie, Autant en emporte le vent par exemple) une petite connaissance cinématographique n' est pas négligeable pour en apprécier toute la saveur.
Du point de vu des personnages, le meilleur des auteurs humoristiques Britannique est fidèle a sa légende et si les deux personnages principaux (Victor et Ginger) sont sympathiques mais ne resterons pas dans les annales (si j'ose dire), la flambée des seconds rôles rattrape largement le coup, en commençant par un Planteur Je Me Tranche La Gorge sublimée et en pilotage automatique qui, jusque la, il faut bien le reconnaître, était cantonné a un rôle de figurant dans les tomes précédents.
Autre trouvaille bienvenue et réussie, Terry Pratchett se décide enfin a étoffer les Mages de l' Université de l' Invisible en enrichissant les rôles principaux de ses dirigeants et en donnant a celle ci un Archichancelier stable (déjà aperçu dans " La Huitième Fille") et des souffres douleurs a sa mesure. Et avec ce petit détail qui pourrait paraître insignifiant, on s' aperçoit que l' auteur, au fil des ouvrages, augmente la crédibilité de son univers, surtout que les interactions avec des personnages d'autres tomes sont de plus en plus en plus nombreuses et bienvenues.
Alors, il ne faudrait pas oublier quelques seconds rôles qui participent activement au bon déroulement du récit (et a son humour) comme le neveu de Planteur JMTLG, le chien savant, les Trolls et bien d'autres... chacun a sa place, même celui qui pourrait paraître le plus insignifiant.
Alors, vous vous doutez bien que l'intrigue sera bien plus complexe qu'une simple parodie d' Hollywood, et que d' étranges forces plus vieilles que l' Humanité sont a l' oeuvre... vos pensez aux créatures du Mythe, Lovecraft?
Vous avez raison...
Alors, si vous n'avez pas peur d' assister a la rencontre du cinéma et de Cthulhu dans l' Univers du Disque Monde, n' hésitez plus une seconde et foncez!
Les Zinzins d' Olive Oued vous feront passer un très bon moment.
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(total : 1807 commentaires)
jai dévoré l'intégrale tant l'écriture de Fetjaine est palpitante. L'histoire semble s'essoufler légèrement dans la troisième partie de cette oeuvre, c'est aussi parce que la magie elfique n'est plus aussi efficace et que le pouvoir des hommes prend le dessus. Cette impression de dégradation, de la fin d'une ère m'a déçu car c'est tout ce merveilleux qui disparait à jamais englouti par la folie des hommes. Ceci dit, les références historiques sont bien présentes et, je dois bien avouer avoir rarement connu un tel engouement pour un livre; Comme j'aurai voulu vivre au temps des elfes !
si ce livre est le chef-d'oeuvre de cet auteur, je crains le pire pour le reste de son oeuvre, c'est aussi ennuyeux que Eon le livre de Greg Bear dont l'intrigue est presque identique.
Un thriller futuriste, sur fond d’invasion d’extraterrestres télépathes, qui renoue avec le style des premiers romans de K. Dick.
Ce douzième volume des Annales du Disque Monde voit le retour des trois sorcières de Lancre, et ce, pour notre plus grand plaisir.
Souvenez vous, nous avions laisser Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail a l' issu du sublime " Trois Soeurcières", ou elles étaient aux prises, dans la plus pure tradition Shakespearienne, avec des complots, des fantômes et autres usurpateurs du trône.
Véritable petit bijoux d'humour et hommage non dissimulé au maître, " Trois Soeurcières" pouvait présenter des avantages mais aussi des inconvénients a ses héroïnes:
Si le plaisir de les retrouver était certain, le jeu des comparaisons était inévitable.
Alors, quel en est le verdict?
C' est a quoi je vais essayer de répondre du mieux que je pourrais dans les lignes suivantes.
Tout d'abords, je dois reconnaître que j' attendais avec impatience la suite des aventures de nos trois soeurcières et, comme vous avez pu le constater en lisant le résumé un peu plus haut, les voir plongées dans un univers de contes de fées promettait énormément.
Et a ce sujet, je n' ai pas été déçu.
Les clins d' oeil aux contes sont légions et, sans aucune exagération, tous réussis. Que cela soit la Belle au Bois Dormant, le Petit Chaperon Rouge, le Magicien d' Oz ou même les Trois Petits Cochons, ceux ci viennent égailler le récit, pour notre plus grande joie et a ce propos, Terry Pratchett a, une nouvelle fois, parfaitement obtenu un résultat au delà de nos espérances.
Les situations cocasse s' enchaînent a un rythme effréné et, il faut bien l' avouer, sur ce terrain la, nos sorcières sont impayables, ne serais ce que grâce a leurs caractères si différents les unes des autres qui leur en fait voir de toutes les couleurs.
Le récit se décompose en deux parties: le voyage de nos héroïnes (le plus réussit a mon avis) et, leur séjour a Génua.
Si la première restera dans les annales (c'est le cas de le dire) comme une odyssée ubuesque et inoubliable, le second, mème si l' aspect humoristique est toujours présent, n' en est pas moins plus sombre.
A ce propos, l' auteur réussi a nous surprendre en nous dépeignant ce fameux royaume de conte de fées comme une copie de la Louisianne, ce a quoi, je dois avouer que je ne m' attendais pas le moins du monde. Cependant, après un petit a priori géographique, je trouve que Pratchett sans sort plutôt bien, et que son idée n' était pas mauvaise, ne serais ce que pour mettre en parallèle la magie Occidentale que l'on connaît bien, et le Vaudou.
Alors, " Mécomptes de Fées" est il est une réussite?
Sincèrement, c'est un bon livre, plaisant a lire et ou l'humour n' est jamais bien loin.
Mais pour répondre a ma question posée en préambule, " Trois Soeurcières" lui est intrésequement supérieur, ce qui n'est pas désobligeant pour ce conte de fée qui vous fera passer un très bon moment, ne serais ce que pour nos sorcières préférées...
...J' y pense; et si en plus, je vous disais que Gollum lui même fait une courte apparition?
Tout d'abord, ce roman n'a rien à voir avec de la science-fiction.
Il traite des problèmes de la drogue et des troubles de la personnalité qu'elle induit.
Le problème étant que c'est tout bonnement ennuyeux à lire. Le style est décousu, on voit que c'est un k.dick rongé par les problèmes personnels et son travail en pâti.
Un roman post-cataclysmique mélancolique et très original où se côtoie une multitude de personnages étranges, complexes et pathétiques qui, comme dans « Le Maître du Haut Château », permet à Dick de tisser une histoire à tiroirs où les intrigues indépendantes de prime abord convergent vers le même point final (ici, la manipulation médiatique). Une des plus grandes réussites de l’auteur.
Le film Passé virtuel est inspiré de ce merveilleux roman datant de bien avant la vague Matrix et Cie
la réalité ne se décrit pas à l'avance,parait-il,mais elle se découvre un peu plus chaque jour. après tout,nous ne sommes qu'en l'an 2OO8.
Il y a trois ans environ, alors que j' attendais mon train a la gare de Lyon, j' avais été a deux doigts d' acheter ce livre: le résumé de la couverture m' avait plu, le fait d' avoir la Mort comme personnage principal avait éveiller mon intérêt mais, au dernier moment, mon choix fut autre et se porta sur un banal roman de SF.
A l' époque, je ne connaissais le Disque Monde que de nom et de réputation mais j' hésitais encore a me lancer dans une série ou l'humour a une place primordiale.
Dans le fond, je ne regrette pas mon geste d' alors puisque, en repoussant cet achat, cela m'a permis de découvrir l' oeuvre de Terry Pratchett cette année et, du coup, d'en écrire mes petites critiques personnelles sur ce blog.
Par ce court préambule, vous vous doutez bien que je l' ai attendu ce " Faucheur".
Et je ne pourrais vous contredire puisque c' est le cas.
Alors, ces trois années d' attente on t' elles valu le coup?
Et bien, disons que pour être tout a fait franc, mes espoirs étaient peut être au dela du résultat final et que cette légère, mais réelle déception, m'a accompagner tout au long de la lecture de cet ouvrage, sauf a la fin, mais je reviendrais la dessus.
Avant de feuilleter cet ouvrage pour la première fois, je m' étais imaginer que la Mort abandonnait son poste de son plein gré pour s'en aller dans les champs (un peu comme dans Mortimer en fait) et que celle ci tiendrait un rôle plus important.
Sur ces deux points, j' avais tort.
Si la Mort n' accompli plus son rôle sur le Disque, c'est tout simplement parce qu' elle a été banni par des puissances supérieures qui lui reprochent quelques errements ses derniers temps.
Du coup, en attendant que tout se remette en place (en fait, qu'un remplaçant arrive), plus personne ne meurt, ou plutôt, l' âme des décédés n' arrive plus a aller vers cet "ailleurs" mystérieux et reste parmi les vivants, ce qui entraîne bien des désagréments a ceux ci.
Et parmi eux, l'on retrouve les mages de l' Université de l' Invisible, et plus précisément Munstrum Ridculle, le Doyen, l' Économe et les quelques autres qui nous avaient tant fait rire dans le tome précédent, " Les Zinzins d' Olive Oued".
Égaux a eux mêmes, ils seront les éléments comiques du livre, subissant les évènements plus que les maîtrisant... sauf l'un d'eux, Vindelle Pounze, 130 ans au compteur, mort mais "vivant" malgré lui. Notre Zombi malgré lui va donc s' évertuer a essayer de comprendre ce qui arrive, rencontrant au passage un club des morts vivants assez disparate composé aussi bien de Vampires que d'un curieux Homme Garou et d'un Croque-Mitaine!
De son coté, la Mort devient donc ouvrier agricole et se met a développer de plus en plus de sentiments humains, au point de se rapprocher de sa patronne.
Cependant, une double menace plane sur lui (inutile de revenir la dessus): une machine agricole qui risque bien de remettre en cause le monde paysan et, surtout, sa propre mortalité.
Et en fait, on en vient, par le biais des destins croisés des deux personnages majeurs de cette oeuvre, Vindelle Pounze et la Mort, aux véritable sujets de celle ci: la mort de chaque être vivant, inéluctable et le progrès industrielle, qui malgré ses promesses, n' apportera pas le bonheur a l' espèce Humaine.
Et si le thème de la mort est plutôt bien traité au point d'en devenir touchant, surtout grâce a un final émouvant, celui de la " révolution industrielle" est a mes yeux, largement en deçà.
Si l'idée des centres commerciaux n' était pas a jeter, j' ai tout de même trouver que la façon dont ils ont été amener un peu curieuse (normal me direz vous, nous sommes sur le Disque Monde, mais bon...) et légèrement confuse et surtout, aurait gagner a être approfondie...
Alors, malgré quelques détails auxquels j'ai moins accroché que d' habitude, j'ai néanmoins apprécier l' histoire en elle même, dans son intégralité: l'humour, toujours présent n'en est pas moins plus subtil (finalement, c'est chez les " Rincevent" qu'il est le plus marqué, ce qui ne signifie nullement qu'il est de meilleur qualité) et, au fil des pages, on se surprend a se rendre compte que " Le Faucheur" est bien plus profond qu'il n' y parait de prime abord.
Et pour la fin, assez touchante, un merci a Terry Pratchett.
Dommage, je trouve qu' au final cet ouvrage aurait put être excellent, il se contentera, a mes yeux et en raison des quelques petites imperfections, d'être bon...
Il est curieux de se rendre compte que c'est parfois les bouquins dont en attends pas grand chose qui s' avèrent, peut être pas les meilleurs, mais les plus surprenants, c'est sur.
Pour être franc, je n' attendais pas grand chose de ces " Zinzins d' Olive Oued", une parodie sur le cinéma dans l' univers du Disque Monde, j' avoue que j' avais un peu d' appréhension. Non pas que le milieu du ciné me laisse indiffèrent, mais le voir ainsi transposé dans un milieu ou, a priori, il n' a rien a faire me laissait perplexe.
Alors, certes, la même histoire se déroulant sur la Terre du Milieu aurait été un ratage complet, dans le Disque Monde, le résultat est, tout bonnement, une parfaite réussite.
Comme quoi, il faut savoir se méfier des jugements hâtifs.
Donc, le roman débute par une révolution étonnante, dans un quartier d' Ankh-Morpok, des Alchimistes mettent au point une caméra rudimentaire, basée sur le fameux appareil photo de DeuxFleurs, le cultissime touriste des deux premiers tomes (comme quoi, c'est sympa de lire cette saga dans l'ordre). Ne voulant éveiller l' attention des Mages, leurs rivaux condescendants, ils décident de partir s'installer sur une colline en bord de mer du nom d' Olive Oued.
Pour quel raison ce lieu?
Eux mêmes ne le savent pas, ils se sentent tout bonnement attirés... comme des tas de gens (humains, nains, Trolls) mais également des animaux divers, ce qui ne laisse augurer rien de bon, surtout que l'on se doute bien que cet endroit, recèle un secret terrible...
Mais cela n' empêche pas le développement de l' industrie cinématographique et la, on a droit a tout les travers possibles et inimaginables: producteurs véreux, scénaristes méprisés, acteurs exploités, rêveurs qui cherchent absolument a faire leurs trou dans le milieu, premières stars des "images animés", différence entre le monde réel et le rôle a l' écran et j'en passe des vertes et des pas mures...
La dessus, on reconnais la patte inestimable et inimitable de Pratchett, au point que l'on s'y croirait. De plus, les clins d' oeil a de nombreuses oeuvres du septième art parsèment l'ouvrage, pour notre plus grand plaisir; mais si certaines sont flagrantes ( Lassie, Autant en emporte le vent par exemple) une petite connaissance cinématographique n' est pas négligeable pour en apprécier toute la saveur.
Du point de vu des personnages, le meilleur des auteurs humoristiques Britannique est fidèle a sa légende et si les deux personnages principaux (Victor et Ginger) sont sympathiques mais ne resterons pas dans les annales (si j'ose dire), la flambée des seconds rôles rattrape largement le coup, en commençant par un Planteur Je Me Tranche La Gorge sublimée et en pilotage automatique qui, jusque la, il faut bien le reconnaître, était cantonné a un rôle de figurant dans les tomes précédents.
Autre trouvaille bienvenue et réussie, Terry Pratchett se décide enfin a étoffer les Mages de l' Université de l' Invisible en enrichissant les rôles principaux de ses dirigeants et en donnant a celle ci un Archichancelier stable (déjà aperçu dans " La Huitième Fille") et des souffres douleurs a sa mesure. Et avec ce petit détail qui pourrait paraître insignifiant, on s' aperçoit que l' auteur, au fil des ouvrages, augmente la crédibilité de son univers, surtout que les interactions avec des personnages d'autres tomes sont de plus en plus en plus nombreuses et bienvenues.
Alors, il ne faudrait pas oublier quelques seconds rôles qui participent activement au bon déroulement du récit (et a son humour) comme le neveu de Planteur JMTLG, le chien savant, les Trolls et bien d'autres... chacun a sa place, même celui qui pourrait paraître le plus insignifiant.
Alors, vous vous doutez bien que l'intrigue sera bien plus complexe qu'une simple parodie d' Hollywood, et que d' étranges forces plus vieilles que l' Humanité sont a l' oeuvre... vos pensez aux créatures du Mythe, Lovecraft?
Vous avez raison...
Alors, si vous n'avez pas peur d' assister a la rencontre du cinéma et de Cthulhu dans l' Univers du Disque Monde, n' hésitez plus une seconde et foncez!
Les Zinzins d' Olive Oued vous feront passer un très bon moment.