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Les cieux découronnés
( The skies discrowned )
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Quatrième de couverture : |
Le Dominion : une centaine d'étoiles entre lesquelles circulent les cargos spatiaux du Service de Transports. Mais l'économie, fondée sur les échanges commerciaux, périclite. L'ensemble du système vacille.
Sur la planète Octavio, le Duc Topo est assassiné par son fils Costa. Francisco de Goya Rovzar - Frank pour les intimes - est obligé de fuir. Son seul tort : il à été témoin du crime. Il se réfugie dans les sous-sols de la vieille cité de Munson, où s'étend un véritable labyrinthe, domaine des malfrats et hors la loi.
Tour à tour peintre, faussaire, pilleur de musée, professeur d'escrime, Frank réussit à échapper aux hommes de Costa. Grâce à ses talents de bretteur - forts utiles en ce monde où les armes à feu ont pratiquement disparu-, il deviendra le roi des Bas-fonds. Mais il n'a qu'une idée en tête : débarrasser Octavio de son nouveau tyran… |
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| Annotations diverses : |
Ce premier roman de Powers n'a de science-fiction qu'un vague décor d'empire interstellaire qui n'a aucune importance pour l'intrigue.
Celle-ci se limite en effet à une histoire d'usurpateur et de vengeance, qui pourrait prendre place à n'importe quelle époque et en n'importe quel lieu, en outre sans grande originalité.
Tout l'intérêt de ce roman d'aventure tient donc dans le dynamisme de l'écriture. On ne s'ennuie pas une seconde en lisant ces aventures trépidantes qui tiennent davantage du film de cape et d'épée que de Shakespeare, et on s'amuse du côté "folklorique" de ce monde où l'on porte des noms d'opérette, où les voleurs paraissent être des gentilhommes qui dégustent des liqueurs et lisent du Dante, où l'on se combat à l'épée, etc...
Ce livre permet en outre de constater que Powers a d'emblée été plus attiré par les atmosphères du passé que par le futur. Il annonce en cela ses futurs grands succès qui seront pour certains représentatifs du genre "steampunk".
Léger et frais, il ne s'agit donc pas d'un livre indispensable, mais il n'est pas désagréable à lire. A noter enfin qu'il s'accompagne d'une courte mais intéressante préface où l'auteur se rappelle ses débuts avec Jeter et Blaylock, sous l'aile de Philip K. Dick. |
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