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Cycle Cybione (1) - Cybione
| Annotations diverses : |
Elyia est une cybione. Mi-humaine, mi-robot, condamnée à renaître après chaque mort et à travailler éternellement pour les assurances Ender afin qu'elle soit utilisée et réutilisée dans les missions les plus périlleuses où l'issue fatale est probable. Cette fois, elle doit enquêter aux côtés de Deen Chad, détective d'Invest, sur la mort d'un client et du flic auparavant chargé d'élucider ce meurtre, qui travaillait pour la TAM, l'agence rivale d'Invest. C'est que, sur la planète Cheur, la police est, comme tout le reste, assurée par des compagnies privées.
Cette courte enquête policière est relativement peu palpitante, dans la mesure où le suspense ne parvient pas à s'installer, mais est assez bien servie par un style acerbe assez amusant, sur fond de critique politique légère d'un monde américanomorphe (cf le rôle du vice-président) et ultra-libéral, et ponctuée par une touche finale savoureusement cynique.
Pour ce qui est des clins d'œil à la science-fiction, on doit se contenter d'Ender, d'une planète Lem et d'une allusion discrète aux Trois Lois de la Robotique. En petite forme, Ayerdhal. |
Encore une fois, Ayerdhal joue avec une empire galaxique corrompu, dont les travers rappellent étrangement les propres défauts de notre société. Dans ce roman, il imagine une planète dont le gouvernement aurait tout privatisé... Résultat : même la police peut acheter des affaires à la justice et les policiers sont payés aux résultats... Hum. Dangereux. Mais intéressant.
Il arrive à nous faire rentrer dans un ambiance similaire à ces vieux polaires des années 1960, avec des privés cigare au bec dans le rôle majeur. Toutefois, je suis un peu déçue, car Ayerdhal m'avait habitué à mieux.
Encore une fois, Ayerdhal joue avec une empire galaxique corrompu, dont les travers rappellent étrangement les propres défauts de notre société. Dans ce roman, il imagine une planète dont le gouvernement aurait tout privatisé... Résultat : même la police peut acheter des affaires à la justice et les policiers sont payés aux résultats... Hum. Dangereux. Mais intéressant.
Il arrive à nous faire rentrer dans un ambiance similaire à ces vieux polaires des années 1960, avec des privés cigare au bec dans le rôle majeur. Toutefois, je suis un peu déçue, car Ayerdhal m'avait habitué à mieux.
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