Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage.
Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le Trône de fer.
Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s’en sortiront indemnes...
Annotations diverses :
Scénariste et producteur au cinéma et à la télévision, George R.R. Martin est aussi l'auteur de plusieurs romans à succès (Riverdream, Armageddon Rag). Dans la lignée des Rois maudits et d'Excalibur, Le trône de fer, dont voici le second volet de l’édition intégrale, est une grande saga épique, actuellement en cours d'adaptation en série télévisée par la chaîne HBO.
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le 03/02/2013 > Toujours aussi bon
Intitulé A Clash of Kings, qu’ici, en France, on a traduit par La bataille des rois (mouais, pourquoi pas), ou, plus simplement, dans le cas présent, c’est-à-dire, par le bouquin, que dis-je, le pavé qui m’a accompagner ces dernières semaines, sobrement par le titre d’Intégrale II – ce qui, accessoirement, est assez osé de la part des éditeurs français, mais bon, passons – le deuxième tome de la saga du sieur Martin vient confirmer, en effet, tout le bien que l’on pouvait penser de celle-ci et le lecteur, ravi et émerveiller par le style particulier, ma mise en scène, les personnages et le développement de l’intrigue de la première partie du Trône de Fer, replongera donc avec plaisir, comme si de rien n’était, dans un univers désormais familier et captivant au possible. Bien évidemment, dans mon cas présent, comme je m’attaque à cette saga volume après volume, c’était un peu comme si je lisais un immense bouquin d’un seul coup, surtout que, a bien y réfléchir, dès les premières pages de ce A Clash of Kings, rien de bien différent n’est franchement a noter ; oh, certes, quelques personnages ne sont plus présents (bien entendu, j’éviterais de citer des noms, histoire de ne pas gâcher l’effet de surprise pour les futurs lecteurs de cette saga) tandis que d’autres, font leur apparitions ; de même, certaines figures sont davantage mises en avant tandis que d’autres, du moins, pour le moment, sont un peu en retrait. Cependant, dans l’ensemble, ce second tome de la geste pour la conquête de ce fameux – et si inconfortable – Trône en fer est la parfaite continuation de son prédécesseur : l’intrigue poursuit tranquillement son court, l’on a toujours droit aux points de vues de tout un tas de personnages, les rebondissements et autres coups de théâtre sont légions, les seconds, pour ne pas dire, troisièmes couteaux sont encore plus nombreux, et, bien entendu, tout cela est toujours aussi passionnant au demeurant.
Du coup, me voilà bien embêter car je ne sais pas trop quoi vous dire au sujet de ce second tome du Trône de Fer ? Répéter ce que j’ai pu écrire lors de ma première critique serait une bonne solution de facilité, mais, de mon point de vue, parfaitement inutile ; dire, pour la énième fois, que j’ai trouvé cela génial ? Oui, c’est le cas, mais cela ne fera pas avancer le Schmilblick. Par contre, vous parler de mes moments préférés, vous dire en quoi je trouve que le travail de Martin, sur cette œuvre, est tout bonnement exceptionnel, là, c’est forcément plus intéressant il me semble. Tout d’abord, et sans rentrer dans les détails car sinon, je n’en finirais plus : les nouveaux protagonistes. Vous trouviez qu’il y en avait trop déjà, rassurez-vous, ce diable de Martin nous en sort toute une nouvelle flopée de son chapeau de magicien ; ainsi, que ce soit le peu aimable Stannis Baratheon, son âme damnée, Mélisandre d'Asshaï, aussi inquiétante qu’attirante, mais aussi, Ser Davos, ancien contrebandier devenu l’homme de confiance de son roi, ou Brienne de Torth, une guerrière peu gâtée par la nature et bourrée de complexes en société, pour ne citer que les plus marquants, force est de constater que Martin a fait fort. Et si l’on ajoute à cela d’anciens personnages qui prennent davantage d’importance, l’exemple parfait étant bien entendu Theon Greyjoy qui occupe ici une place de choix dans l’intrigue, tandis que les… comment dire… principales figures du premier tome, elles, sont toujours présentes et toujours aussi marquantes (en tête de lice, l’inimitable et finalement attachant Tyrion, protagoniste que l’on suit le plus dans ce tome) et vous comprendrez à quel point il va falloir s’accrocher à la lecture de ce A Clash of Kings. Car oui, encore plus que dans le premier tome, il ne sera pas évidant de se souvenir de tous ces noms, de savoir qui a fait quoi a tel moment, quels sont les enjeux entre personnages ; en effet, si les principaux sont bien évidement facilement parfaitement identifiables, j’avoue avoir, une nouvelle fois bien galéré pour ne pas me perdre dans les patronymes des troisièmes couteaux de l’histoire au point que, parfois, j’en étais à me demander comment Martin parvenait à s’y retrouver !?
Mais, si l’on peut parfois etre perdu au milieu de tous ses personnages et de enjeux d’une intrigue oh combien complexe, comment ne pas louer, justement, le travail de l’auteur à rendre celle-ci oh combien passionnante !? Une fois de plus, il me fut quasiment impossible de décrocher la lecture et seul la fatigue et le manque de temps aura fait que celle-ci aura duré environ deux semaines et demie. Car plonger dans l’univers du Trône de Fer, dans ce jeu d’alliances qui se font et se défont, dans cette multitudes de points de vues qui font que, finalement, l’on s’attache au moindre protagoniste et que chacun a, quelque part, non seulement sa place mais aussi son importance, c’est tout simplement un véritable plaisir. Bien évidemment, la longueur de la chose (cette fois ci, presque mille pages) fait qu’il s’en déroule des événements dans ce second tome, mais quand on voit comment tout cela est amené, on ne peut que saluer bien bas le formidable boulot de Georges Martin sur cette œuvre. Captivant, époustouflant, impossible à lâcher tant qu’on ne la pas finis, ce second tome, encore plus riche de par ses protagonistes et les événements décris, sublime encore plus une œuvre décidément incomparable. Alors certes, le Trône de Fer n’est pas le genre de bouquin à mettre entre toutes les mains, certes, il faut s’accrocher et je pense, sur ce point, que jusqu’au bout, ce sera mon cas, mais pour la richesse de son univers, pour son style d’écriture (je suis absolument fan de ce côté point de vue des personnages) mais aussi pour son coté feuilletonesque parfaitement assumé et réussi et pour ses multiples rebondissements, cette œuvre est tout bonnement un monument. Et ses personnages, ses personnages… Si Tyrion remporte largement la palme pour le moment, petite mention particulière de ma part a Theon Greyjoy pour ce second tome, protagoniste oh combien intéressant de par ses choix et ses échecs… mais bon, ils mériteraient tous que je parle d’eux : tenez, même Sansa que je trouvais fadasse juste là commence à me plaire, comme quoi… En tout cas, vivement le troisième tome !