Après la guerre atomique de la fin du vingtième siècle, le monde ne fut plus que chaos et désordre. Pour éliminer les hordes barbares qui s'étaient formées, les survivants durent remettre leur sort entre les mains de l'armée. Un siècle plus tard, la civilisation, arrivée à l'âge des étoiles, restait dirigée par les militaires.
Dans cet univers, Juan Rico s'engage le jour de ses dix-huit ans dans l'Infanterie Spatiale. Il ne sait pas quel sort terrible attend le fantassin qui, sur les mondes lointains, affronte les armées arachnides...
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fred le 10/10/2015 > Propagande!!!
En lisant ce livre, j'ai eu l'impression de lire un manuel militaire.
L'auteur(et je rejoint l'avis d'autres internautes)hyper réactionnaire, vomit sa propagande militaire à chaque phrase.On devine facilement entre les lignes, sont fantasme de vivre dans un pays dirigé par une junte militaire.
L'histoire, très succincte, est aussi passionnante que mon thermomètre médical.
Le film de Paul Verhoeven qui lui est un véritable chef d’œuvre de la SF, démontre la bêtise humaine dans toute sa splendeur, et réussi à faire de son film une pure satire du livre de Heinlein.
Je ne suis pas antimilitariste, le passé et les évènements actuels nous prouvent qu'une armée, moderne, efficace et puissante est indispensable pour notre liberté. Je respecte les militaires. Le livre de Heinlein, à mon avis, n'a pas sa place dans le top 100 des meilleurs livres de SF.Le succès du livre est dû uniquement au film de Paul Verhoeven, et certainement pas à l'écriture de Heinlein.
capt everton le 29/03/2014 > Etoiles garde à vous
Etoiles, garde à vous
Cet ouvrage est avant tout destiné aux nostalgiques de l'armée, heinlein comme hubbard ont fait un passage par la case bidasse.
Une longue présentation du service militaire sur fond de "la guerre est un sale boulot mais il faut bien que quelqu'un le fasse." Toutefois il ne manque pas d'une certaine pas d'une certaine poésie stylistique qui nous entraine assez facilement.
Il ne faut pas s'attendre à de grands combats épique, les scènes de guerre contre des insectes géants ne se déroulent que sur les 50 dernières pages et sont plus là pour nous rappeler que dans l'immensité de l'espace les hommes ne sont guère plus que des insectes.
Et les plus grands des combats est avant tout contre soi-même et ses peurs (idée proche de la scientologie) et ce combat nous mène à devenir des Hommes.
L'idéologie véhiculée est relativement malsaine, bien fondé de la peine de mort et des châtiments corporels...
http://sfsarthe.blog.free.fr
Banja Luka le 04/06/2013 > Cultissime
Un pilier de la SF qui a notamment inventé le concept de la Powered Armor avec laquelle chaque fantassin dispose de la puissance de feu d'une brigade. Le premier chapitre qui décrit un raid de l'infanterie mobile sur une planète hostile -du "saut" depuis l'orbite basse jusqu'au réembarquement- est remarquable. On est loin du film où les soldats sont représentés comme chair à canon combattant les arachnides (bugs) avec une stratégie absurde, au service d'un gouvernement limite totalitaire (jusqu'aux uniformes et drapeaux qui rappellent l'Allemagne et l'Italie fascistes) ce que n'est pas la Fédération décrite dans le livre.
Certaines critiques sont risibles jusqu'à trouver le film de Verhoeven supérieur au livre... D'ailleurs les deux ne sont sans doute pas comparables tant ils sont différents et Verhoeven a simplement essayé d'en faire une satire plutôt ratée au final. Le livre, écrit en 1959 entre la guerre de Corée et celle du Vietnam, fut/est parfois mal compris et exagérément étiqueté "fasciste" et "réactionnaire". Le fond parle d'un monde basé sur la responsabilité et le volontariat, des tares de nos sociétés actuelles, notamment la mythologie des "droits naturels" taillée en pièces dans un chapitre du livre, ainsi que la comparaison de l'humain a un animal intelligent. Incontournable.
Quant à Heinlein, il a bel et bien été soldat.
Sylvain G de Paris le 02/01/2013 > viril et glaçant
Un texte basique sur l’armée avec tous les attendus mâles et les poncifs crânes, qui pourrait être contemporain s’il n’y avait quelques modernisations technologiques. Mais aucune pensée, pas de recul ni humour … navrant. Le film de Verhoeven est très supérieur, un cas rare où c’est le bouquin qui lui déçoit.
stef le 13/03/2012 > ultra marines
Un livre réactionnaire à la gloire de l'armée sous toutes ses formes (soldat ou officiers). Les éléments de sf ne sont là que pour apporter un peu d'exotisme et n'ont au final que peu d'intéret.
Le livre est au trois quart axé sur les classes du héros en tant que simple soldat puis, lorsque le récit semble enfin décoller, en tant qu'officier. Par moment l'impression de lire un manuel d'endoctrinnement à l'usage des agents recruteurs.
C'est pesant, fatigant et la perte d'intéret grandit au fil des pages tant la gloire martiale nous est jetée à la face jusqu'à écoeurement. On cherche les arachnides, on cherche l'aventure et le dépaysement qu'est sensé nous offrir un livre de sf. Mais non.
Grosse déception.Limite malsain.Réactionnaire. Trop réactionnaire pour être honnête. Dire que ce livre était au départ, dans l'esprit d'heinlein, destiné aux enfants... Brrrrr
Vince le 05/03/2011 > Livre moyen, film excellent
Bon, j'ai lu ce roman avec sans déplaisir, mais franchement, c'est assez barbant. C'est plutôt bien écrit, là n'est pas le problème, mais le discours est ... comment dire ...
Pour mieux vous faire comprendre, voici la dernière phrase du livre :"A la gloire éternelle de l'infanterie".
Alors voilà, Heinlein aurait voulu être soldat, mais comme il n'a pas pu, il nous fait comprendre ici que l'armée, c'est trop chouette. Tellement chouette, que seuls ceux qui ont donnés un bout de leur vie a l'armée peuvent être des citoyens a part entière. Et puis bon, a l'entrainement, il y a des morts, des destructions morales et physiques, mais c'est pas grave, c'est pour la bonne cause.
Le livre ne contient que peu de scènes de combat (qui sont assez réussies), mais surtout l'entrainement de notre héro Rico, et du bla bla sur l'idéal militaire de Heinlein.
Pourtant, il faut lire ce livre, il nous aide a comprendre comment Paul Verhoeven a pu faire de Starship Troopers l’excellent film qu'il est, c'est a dire en se moquant des idéaux patriotiques d'Heinlein.
le 03/03/2011 > platitude spastial
Un mauvais roman. Son idéologie est absurde; seul les anciens soldats ont le droit de voté. donc, tout les intellectuels doivent aller risqué leurs vies pour pouvoir voté. et le narrateurs dit lui-même que la plupart des soldats sont des idiots. je n'insulte aucun militaire mais c'était comme ça à l'époque. mais robert passe deux-cent pages pour nous parler de l'entrainement et de la philosophie d'un combattent. je donne deux étoile parce-que la bataille final était bien fait.
Popol Wul le 05/07/2008 >
Le « Full Metal Jacket » de la SF, mais sans la critique de la déshumanisation de l’individu et de sa transformation en machine à tuer. « Starship Troopers » est une ode au patriotisme, une glorification de l’engagement militaire et un chant d’amour à l’armée… Bref, de la SF bien à droite (Robert Heinlein a toujours revendiqué son conservatisme). En 1997, le réalisateur Paul Verhoeven tirera d’ailleurs toute la substance néo-fasciste latente dans le bouquin pour en faire une adaptation cinématographique ironique, hilarante et ultra-gore.
Jeanjean le 09/10/2006 > Pas convaincu!
Personnellement, ce type de romans qui parle un peu trop des galons ne me passionne pas! Un manque d'actions et un peu trop de philosophie.
Un livre "dépassé"!
Jarlath le 15/08/2006 > Interessant
Interessante réflexion sur une société ou seul les personnes ayant efféctué leurs service fédéral peuvent avoir un pouvoir politique.
J'ai bien aimé ce livre qui, malgré quelques passages philosophiques un peu long, se laisse lire...
Denis Chêne le 15/05/2004 >
Certes, le milieu est militaire, certes le thème est classique (méchants aliens contre gentils terriens), mais ce ne sont pas les véritables fils conducteurs du livre. Il s'agit essentiellement d'une réflexion sur le concept de responsabilité, celle du citoyen et celle du dirigeant. Ne peuvent voter que ceux qui ont donne une période de leur vie a la nation (Heinlein parle du service national, ce pourrait être autre chose de moins militaire). Ne peuvent être élus que ceux qui ont efficacement participe au fonctionnement du pays. En bref, le droit de vote et l'appartenance a la classe dirigeante ne sont pas des droits, ils se méritent en dehors de tout privilège social (en plus vulgaire : les énarques et les corniauds qui ne votent qu'en pensant a leurs petits privilèges seraient de fait exclus de ce type de fonctionnement).