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La machine à explorer le temps
( The time machine )
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Quatrième de couverture : |
«Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur; tantôt roux, tantôt verts; ils croissaient, s'étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d'immenses édifices s'élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée — ondoyant et s'évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d'un solstice à l'autre, en moins d'une minute; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s'évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps.»
Avec Jules Verne, Herbert George Wells (1866-1946) est considéré comme le père fondateur de la science-fiction contemporaine. Il a donné à ce genre littéraire nombre de ses thématiques et certains de ses plus immortels chefs-d'oeuvre (La machine à explorer le temps, La guerre des mondes, L'île du docteur Moreau, L'homme invisible). |
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Note moyenne donnée par les internautes : ( 4 votes )
Père R le 30/12/2013 > Précurseur |
Les +: Plus que l'histoire en elle même, c'est la vision déconcertante de Wells sur l'avenir de l'humanité qui fait réfléchir. Quant à sa vision sur la fin de notre "monde", elle me parait cruellement réaliste.
Les -: le livre fait 166 pages, mais l'explorateur du temps (comme on l'appelle dans le livre) fait un récit-monologue d'environ 140 pages. Un peu dur à accepter au début... |
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Vince le 24/02/2011 > La base. |
Je confirme, il se lit d'une traite. Il ne fait pas son age, et cette vision d'un futur décadent, ou l'homme n'est plus que l'ombre de lui même fait toujours froid dans le dos, sans parler des visions finales de la fin de la terre. A lire. |
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Eddie le 03/08/2008 > Totalement d'accord avec la critique de Feanor |
Je rajouterai qu'il se lit d'une traite tellement on accroche. |
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Feanor le 28/03/2008 > Un monument... |
Il m'est difficile d'émettre une critique d'un tel classique de la Science Fiction.
Que pourrais je ajouter de plus a ce qui a déjà été dit et redit un nombre incalculables de fois sur cette oeuvre culte, connue de tous, que l'on soit passionné du genre ou non?
Tout d'abord, je dois avouer que j'ai décider de relire ce livre afin de pouvoir ensuite me lancer dans " les vaisseaux du temps" de Stephen Baxter (roman qui rend hommage a HG Wells en donnant une suite aux voyages dans le temps de l' explorateur) dans les meilleurs conditions.
Ceci avoué, qu'ai je ressenti en relisant ce livre, que j'avais découvert pour la première fois vers l'âge de 14 ans environ?
Tout d'abord, une impression de dépaysement total, de découverte auprès de l' explorateur de ces années 800000, de pessimisme également. Car la Machine a explorer le temps, même si elle nous narre un voyage onirique dans un futur lointain, est une oeuvre sans compromis pour l' avenir de l' espèce Humaine.
Que cela soit les Elois ou les terrifiants Morlocks, nos descendants sont bien loin d'avoir les capacités intellectuelles que le voyageur du temps s'attendait a trouver.
Plus qu'un simple livre de Science Fiction, la Machine a explorer le temps est également (surtout) une satyre de la lutte des classes de l' Angleterre Victorienne, et des dégradations, poussées a leurs paroxysmes des relations entre le monde d'en haut (les oisifs) et celui du bas (les travailleurs); parallèle que l'on retrouvera dans "Métropolis" de Fritz Lang quelques décennies plus tard...
En relisant ce chef d'oeuvre de la littérature SF, je n'ai pu m'empêcher de penser a ses adaptations cinématographiques, si éloignées du sens profond du récit original (avec des Elois bien trop intelligents vis a vis de ce qu'ils devraient être....) et dans le fond, si décevantes....
Mais ceci est un autre problème....
Quoi qu'il en soit, plus d'une centaine d'années après sa parution, la Machine a explorer le temps n' a rien perdu de sa force et se classe incontestablement parmi les plus grandes réussites de la SF.
Un incontournable! |
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