La Terre. Tout porte à croire que le légendaire berceau de l'humanité se trouve au coeur d'un vaste plan à l'échelle galactique, destiné à garantir en coulisses la pérennité de la civilisation : une synthèse parfaite entre le matérialisme de la Première Fondation et le mentalisme de la Seconde, mise en oeuvre par une mystérieuse puissance.
Mais comment trouver une planète que beaucoup croient mythique, et dont toute trace a inexplicablement disparu des archives galactiques ?
Figure emblématique et tutélaire de la science-fiction, Isaac Asimov (1920-1992) s'est imposé comme l'un des plus grands écrivains du genre par l'ampleur intellectuelle de ses créations littéraires. Il se rendit mondialement célèbre grâce aux séries Fondation et Les robots.
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jéjé le 13/07/2015 >
Fin de l'énorme saga d'asimov. Grandiose, un des meilleur a mon avis du cycle (sans parler du 1er) et qui prend tout son sens quand on a lu toute la saga depuis "les robots".
le 28/11/2010 > Mitigée
Je viens de finir de lire ce dernier tome et mes impressions sont mitigées. Les cotés positifs : l'histoire est toujours aussi prenante, la quête de Trévize, Pel et Joie nous accroche au fil des lignes du roman, la fin est complètement inattendue et relie très bien les différents sagas de l'auteur. Le coté négatif bien qu'unique n'est pas à négliger : avec le tome précédent, ce tome est complètement différents des 3 premiers, l'histoire prend un virage à 90° voir à 180°. Alors on n'aime ou on n'aime pas... De mon coté je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas été autant enthousiasmé que lors de la lecture de 3 premiers tomes de Fondation.
Guy le 09/08/2010 > une conclusion magistrale
Je fais partie de ceux qui adorent cette conclusion inattendue aux trois cycles de ce bon vieux Docteur ASIMOV.
Je l'ai lu il y a déjà longtemps , j'en ai oublié les détails mais je me rappelle encore mon admiration pour l'ingéniosité d'Asimov d'avoir réussi à relier ses trois cycles (les robots , le cycle de Trantor et le cycle de Fondation) et à leur donner une conclusion magistrale !!!
le 08/08/2010 > Une fin innatendue
Terre ! Terre ! Plus que jamais, la quête de la Terre, notre bonne vieille Terre, est le cœur principale de l’intrigue de ce dernier volume du Cycle de Fondation, et bien entendu, c’est donc a un long et périlleux voyage à travers la Galaxie qu’Isaac Asimov entrainera ses lecteurs dans un long récit, bien différent de part le fond et la forme, ce qui était déjà le cas dans le tome quatre, de la première partie du cycle. Un roman étonnant donc de prime abord, mais pas uniquement dans son style d’écriture, forcement différent des débuts comme je l’avais déjà dit lors de la critique de Fondation foudroyée, mais aussi de part ses implications quant au nœud narratif du cycle dans son ensemble, c'est-à-dire, la remise en cause claire et nette de la fameuse psychohistoire et du célèbre Plan Seldon, rien que ca ! Ainsi, c’est pour ses raisons, et quelques autres, que ce tome final, depuis sa parution il y a une vingtaine d’années, fait débat dans la communauté des fans de l’univers crée par Asimov, les déchirant parfois, les uns trouvant que celui-ci conclue bien le cycle, d’autres détestant tout bonnement, les derniers, dont je fais parti, étant un peu partagé, que cela soit dans un sens comme dans l’autre. Pourquoi donc ? Je vais essayer de vous l’expliquer sans faire de révélations de l’intrigue qui pourraient forcement gâcher le plaisir de la découverte aux nouveaux lecteurs, ce qui, il me semble, n’est pas chose aisée.
Indéniablement, depuis les débuts du cycle de Fondation, et au fur et a mesure que celui-ci avançait, que pouvait donc attendre le lecteur lorsqu’il arriverait a la dernière page du dernier tome ? Et bien, cela peut paraître d’une simplicité enfantine mais comme souvent, il est inutile de chercher les complications puisque toutes ces milliers de pages couvrant l’histoire de la Fondation ne laissaient entendre, comme conclusion logique, que l’on parvienne a la fin a ce fameux et tant attendue second Empire Galactique annoncé par le maitre absolu de la psychohistoire, Harry Seldon. Or, et on l’avait compris des le final du quatrième tome, les choses ne seront pas aussi simples que cela. Et le début de Terre et Fondation, malgré les nombreuses interrogations de Golan Trevize, l’homme qui « choisis », lui-même ne sait pas trop pourquoi, Galaxia, le lecteur se doute bien que le plan Seldon est de plus en plus de l’histoire ancienne, du moins, tel qu’il fut annoncé des le départ. Et justement, c’est la que le bas blesse fortement pour certains, et les décennies d’écart entre la première partie du cycle et la seconde y sont pour beaucoup : indéniablement, a la base, lorsqu’Asimov « conclue » son cycle de Fondation tel qu’il aurait dut en rester la, c'est-à-dire, avec Seconde Fondation, les dernières pages promettaient l’avènement, dans le futur, de ce fameux second Empire Galactique. C’était, a ce moment là, une évidence que personne ne peut remettre en cause. Or, des les premières pages de Fondation foudroyée, le plan Seldon et la psychohistoire sont tout simplement remis en cause tant par la première que par la seconde Fondation, et l’on nous annonce qu’une troisième force agirait dans l’ombre, force que, on le comprend à la fin du volume, n’est pas Gaïa (bref, on se retrouve avec une quatrième alors). Et rien que pour cela, bon nombre de lecteurs crièrent au sacrilège, position renforcée, forcement, par le dernier volume, qui va beaucoup plus loin dans la remise en cause du postulat initial. Le problème c’est que l’on ne peut s’empêcher de se demander comment l’auteur aurait conclu son cycle s’il l’avait poursuivie sans aucune interruption ? Le second Empire Galactique aurait-il vu le jour comme annoncé ? Fort probablement car l’Asimov des années 80, plus vieux et malade, n’était plus le même, ce qui se comprend, que celui des années 50, d’où, probablement une vision différente des choses, peut être un plus grand pessimisme parfois envers une espèce humaine qu’il ne voit plus survivre en tant qu’espèce individuelle en tant que telle. Cela donna Gaïa, et bien sur Galaxia, la quête de la Terre, la chute, en quelque sorte, de la psychohistoire et du plan Seldon, mais aussi, toutes ces discussions métaphysiques qui parsèment les six cent et quelques pages de Terre et Fondation. Car l’on discute énormément dans ce cinquième volume, bien plus que précédemment d’ailleurs, et toujours avec les mêmes protagonistes : Trevize, l’homme sur qui tout repose, uniquement parce qu’il est censé avoir de bonnes intuitions (rien que ca remet immédiatement en cause la psychohistoire), cynique, obtus et qui essaye de comprendre son choix, opposé a Joie, issue de la planète Gaïa, donc, en faisant partie de façon intégrale, avec, au milieu pour essayer de tempérer les choses, l’érudit Pelorat. Et ces discussions, qui reviennent en permanence, souvent de façon bien trop répétitives, ce qui laisse penser que l’auteur aurait bien put nous sortir un ouvrage un peu plus court, occupent facilement les deux tiers de l’œuvre, rien que ca. Et cela, forcement, cela peut lasser, d’ailleurs, ce fut mon cas au début.
Mais malgré tout, et avec du recul, indéniablement, je considère que, malgré des défauts et une longueur pas forcement nécessaire, ce Terre et Fondation est une bonne conclusion pour le cycle. Certes, et je ne m’en cache pas, j’aurais souhaité, finalement, que l’on aille jusqu’à l’avènement de ce fameux second Empire Galactique dont on nous avait tellement rabattu les oreilles ; cela ne sera pas le cas, a la place, on aura autre chose, mais chut. Inutile d’en dire trop. Car si le lecteur pouvait avoir ses propres espoirs quant a une conclusion qui lui aurait davantage plu, il est indéniable que celle proposer par Asimov, est tout de même assez magistrale, et d’ailleurs, complètement inattendue ; franchement, l’effet de surprise fonctionne parfaitement, et bien malin aurait été celui qui se serait, avant coup, douter des tenants et des aboutissements de celle-ci. Mais plus que nous surprendre, il faut reconnaître qu’avec ce final, Asimov réussis le tour de force de le crédibiliser, en rejetant, du même coup, presque tout ce que ce a quoi on s’attendait depuis le début du cycle, tout en le liant au passage, a tous ses autres cycles, que cela soit celui des Robots, Trantor etc. Car il est bon de rappeler pour les novices que chez Asimov, l’on pourrait considérer qu’il existerait un seul et unique grand cycle, pas forcement écrit dans l’ordre (bien au contraire) et qui irait de La fin de l’éternité a Terre et Fondation.
Terre et Fondation surprendra indéniablement le lecteur qui sera arrivé jusque là, tant par ses différences que par tout ce qu’il remet en cause jusque là. Certains l’aimeront, d’autres non, mais il est évidant qu’au final, on se retrouve avec un excellant roman, qui n’ira peut être pas dans le sens attendu au début, mais qui conclue fort excellemment le cycle de Fondation, et l’œuvre d’Asimov dans son ensemble. Et même ceux qui, au court de la lecture, auraient parfois trouvé lassant les innombrables prises de têtes entre Trevize et Joie devront admettre que, parfois, celles-ci avaient un certain charme. Idem pour ce qui est des révélations finales : que n’ais je entendu que celles-ci étaient exagérées, qu’Asimov avait cette fois ci été bien trop loin. Franchement, le pire, c’est que cela fonctionne d’une façon plus qu’éclatante, le tout étant d’une logique implacable ; un exemple ? Les fameuses interrogations de Golan Trevize quand à la faille du Plan Seldon, pourtant d’une simplicité enfantine. Comme lui, je me suis demandé pendant deux tomes complet de quoi il s’agissait, et finalement, lorsque l’homme de Terminus trouva la solution, cette fameuse « loi » obligatoire pour que le plan Seldon soit valable (un peu comme les lois de la robotique, qui auront également leurs places), elle m’apparut comme tellement évidente que je ne put m’empêcher de me dire que n’importe qui de censé y aurait pensé par lui-même ; ce qui ne fut le cas de personne, moi y compris.
Terre et Fondation a ses détracteurs, indéniablement, mais au final, il me semble qu’il conclu fort bien un cycle tout bonnement légendaire, que tout amateur de SF se doit de lire au moins une fois dans sa vie. Certes, l’on pourrait trouver à redire quant a ce cinquième tome, mais cela reste une affaire de gouts personnels mais aussi d’acceptation de remise en cause des faits établit et des attentes initiales. Mais malgré les opinions souvent contradictoires vis-à-vis de ce dernier tome du cycle, il me semble évidant que Fondation, quoi qu’il en soit, est un monument de la littérature fantastique du vingtième siècle, tous genres confondus. Et je ne pense pas exagéré énormément en affirmant cela
humhum le 11/11/2008 > Sinistre Fin
Difficile de faire plus sinistre et pessimiste que cette fin. Asimov jeune n'aurait jamais finit le cycle de
Fondation de cette manière. Mais il était vieux et malade du sida, ceci explique cela. Ca m'a gâché le plaisir des précédents. Exit la Fondation, exit l'humanité. Tout est dirigé par un robot psychopathe qui vit sous la lune dans un décor charmant.
Ce que j'espère: Trevize va changer d'idée, il va alerter la Fondation qui va atomiser la lune et le taré qui y habite. Il fait un petit arrêt sur Gaïa pour prévenir les gentils hippies qu'il a changé d'idée, qu'ils ont un nouveau gourou et qu'ils sont maintenant alliés de la Fondation. Quant à la planète de malades mentaux qui se font appeler les solariens, la deuxième Fondation se réunit actuellement pour décider de leur sort.
Et les extra terrestres ?? On va les exploser ! (S'ils existent et si ils sont méchants)
Quant à la Terre avec les moyens techniques du moment on pourrait peut être la déradioactiver. Je suis sur qu'en cherchant bien on y retrouverait quelques archives. Imaginez la tête de Golan Trevize en train de mater un Jess Franco avec Mitza Lizalor.
Nikopapa le 22/10/2006 > Lourd!
Alors que j'ai été très emballé par les premiers livres de la série, les deux derniers tomes (Fondation foudroyée et surtout Terre et Fondation) me semblent nettement plus lourds.
"Terre et Fondation" semble avoir été écrit pour faire du volume, mais la qualité n'y est pas. On entend constamment les mêmes arguments dans la bouche des héros et leurs relations ne semblent pas naturelles.
Peut-être aurait-il mieux valu qu'Asimov réduise de moitié la taille d'un livre vraiment trop lourd.
Je ne l'ai lu que pour arriver à la conclusion. Grosse déception de la part du maître.
nicovirus666 le 05/02/2004 > Invraisemblable
C'est un des meilleures livres d'Isaac Asimov. Je ne comprends que personne n'est voté pour ce livre. Golan Trevize, Janov elorat et Joie sont des personnages inoubliables dans leur quête qui se révèle plus que décisive pour la bonne compréhension de l'oeuvre entière des "Fondations". Je l'ai lu et en suis fan. C'est un chef d'oeuvre de science-fiction.