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Les seigneurs de l'instrumentalité (t1) - Les sondeurs vivent en vain
( The instrumentality of mankind (1) - The Rediscovery of Man )

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Quatrième de couverture : |
"...Et quand les premiers hommes à aller dans le Grand Extérieur arrivèrent sur la Lune, que trouvèrent-ils ?
— Rien ! répondit le chœur silencieux des lèvres.
— Aussi allèrent-ils plus loin, jusqu'à Mars et Vénus. Si les vaisseaux partaient tous les ans, jamais, jusqu'à l'An Premier de l'Espace, ils ne revinrent. Alors, un vaisseau revint avec le Premier Effet. Sondeurs, je vous le demande, qu'est-ce que le Premier Effet ?
— Personne ne le sait. Personne ne le sait.
- Personne ne le saura jamais. Trop nombreuses sont les variables. Comment connaissons-nous le Premier Effet ?
— Par la Grande Douleur de l'Espace, dit le choeur.
— Et par quel autre signe ?
— Par la nostalgie, ô la nostalgie de la mort !"
Chef-d'œuvre mythique et singulier de la science-fiction, le cycle des Seigneurs de l'Instrumentalité compose au fil de ses tableaux une légende des siècles futurs, empreinte de poésie et d'une profonde humanité. Une vision inoubliable de notre avenir, d'une ambition comparable au "Fondation" d'Isaac Asimov ou à "L'histoire du futur" de Robert Heinlein. |
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 | Annotations diverses : |
Quatrième de couverture - éditions Le livre de poche
Des voiliers de métal gigantesques voguent d'étoile en étoile, poussés par les vents de la lumière, tellement gigantesques que, lorsque leur ombre s'immobilise trop longtemps sur la Terre, ils font régner l'hiver.
Et sur la Terre se dresse Terraport, une mégalopole dont le sommet se perd dans l'espace. Tandis que, sous la terre, vivent les femmes-oiseaux, les hommes-lions, les filles-chats du sous-peuple. C'est le règne des Dames et des Seigneurs, aux âges étranges de la Redécouverte de l'Homme. A plus de quinze mille ans d'ici.
Voici le premier volume du cycle des Seigneurs de l'Instrumentalité, une histoire de l'avenir qui semble avoir été vécue par son auteur. Un classique absolu de la science-fiction enfin réédité. |
Critique de l'ensemble du cycle :
« Les seigneurs de l’Instrumentalité » reprèsente l’un des cycles les plus important de la SF. L’auteur à travers une série de nouvelles et un long roman brosse une gigantesque histoire du futur qui couvre plusieurs millénaires. Nous sommes en présence d’une science-fiction, où le rationnel qui lui est coutumier, fait place ici au lyrisme et à la poésie. C’est une œuvre personnelle, originale, emplie d’images fortes, de personnages attachants, distillant tout au long de ses pages une véritable conception mystique originale sur le destin futur de l’homme.
« Les seigneurs de l’instrumentalité » a parfois servi d’inspiration à de grandes œuvres ultérieures. C’est ainsi que l’une de ses nouvelles, selon l’aveu même de Frank Herbert, est à la source de l’idée centrale de Dune. Lire les seigneurs de l’instrumentalité c’est donc revenir aux sources de certaines oeuvres importantes de la SF. Et pourtant, malgré que la plupart des textes ont été écrit à la fin des années 50 et au début des années 60, on n’a pas l’impression de lire de la science-fiction surannée. Au contraire, on a le sentiment, que l’imaginaire de la SF n’a pas encore tiré parti de toutes les images contenues dans « Les seigneurs de l’instrumentalité ». Pourtant, bon nombre d’entre parviennent à nous faire sentir que Cordwainer Smith touche ici à des archétypes universels. En cela, cet oeuvre semble moderne, peut-être même plus moderne que bon nombre de textes qui sortent actuellement.
C’est ainsi qu’il parvient à nous émouvoir avec l’histoire des sondeurs, à la fois, explorateur de l’espace et du temps, vivant dans une réalité écorchée. Il nous plonge dans un jeu de politique-fiction du futur avec son roman Nostralie. Il nous séduit avec ces hommes animaux, sorte de peluches vivantes qui renvoient à notre part d’enfance, à l’innocence perdue de l’homme plongé dans le maelström de son histoire. Et cela ce ne sont que quelques éléments de ce que l’on peut trouver dans « Les Seigneurs de l’Instrumentalité ».
Les quatre tomes constituent une réédition revue et corrigée de ce cycle. Le directeur de la collection Folio SF, conscient de l’importance cette œuvre encore trop méconnue, a voulu en proposer une nouvelle traduction et un nouveau découpage par rapport à l’ancienne édition en six tomes parue précédemment aux Editions Pocket SF. L’initiative est louable. Elle rend de nouveau disponible cette œuvre maîtresse au plus grand nombre. Toutefois, par rapport à l’édition précédente, Folio SF a préféré nous les présenter selon un autre découpage jugé plus respectueux des volontés de l’auteur. Les deux éditions, par leur découpage différent, offre deux façons d’aborder cette gigantesque histoire du futur. Donc, à lire de toute urgence et à placer sur les rayons d’une bibliothèque à côté de Dune, Fondation et Hyperion.
Jeremy BLAMPAIN |
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Note moyenne donnée par les internautes : ( 1 vote )
esca le 28/12/2004 > |
franchement cela commence bien mais apres cela devient tout et n importe quoi
enfin a vous de voir |
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