«Je suis en train de perdre la tête.»
«Ce sont les problèmes inexistants qui sont les plus réels.»
Deux affirmations. Avec elles, n'importe qui peut voir le monde autrement. C'est-à-dire, à coups de délires logiques, en prenant les vessies pour des lanternes, son double pour un interlocuteur valable, les robots pour des créatures dignes de confiance, les savants pour des gens qui ne savent rien. Et la vie du côté de l'errance.
Il faut s'appeler Tom Mishkin et être le héros de ce livre pour croire encore que les voyages forment la jeunesse. |