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Cycle La Guerre éternelle (3) - La liberté éternelle
( Forever War (3) - Forever free )
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Quatrième de couverture : |
Vingt ans déjà...
Vingt années ont passé depuis la fin de La Guerre Eternelle, et l'Humanité n'est plus désormais qu'une conscience collective developpée autour du clone d'un seul et unique être humain, génétiquement parfait : Homme. Une planète - Majeur - lui sert de police d'assurance génétique. On y vit encore "à l'ancienne" ; et s'il devait s'averer que le pari d'une conscience collective humaine soit erreur, Majeur constuerait le point de départ d'un renouveau de l'Humanité. C'est là que Mandella et Marygay ont décidé de vivre. Ils y coulent, avec leurs deux enfants, une vie paisible.
Bien trop paisible en fait. Et ce sont eux, qui vont exacerber chez leurs compatriotes ce désir d'aller voir ailleurs, pour échapper à cette vie sous contrôle. Le projet est simple : demander à Homme un ancien croiseur, partir à vingt années lumières de Majeur et, comptant sur les lois de la Relativité, y revenir quarante mille ans après leur départ. Homme n'est pas opposé au projet, au contraire. Mais c'est des Taurans que va venir l'amère déception d'un refus, motivé par une mise en garde sur l'inconnaissable et ses dangers.
Il en faut plus que ça pour décourager les deux plus vieux vétérans de La Guerre Eternelle, qui vont s'emparer par la force de ce qu'on leur a refusé, et partir vers les limites de l'inconnaissable. |
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| Annotations diverses : |
Quatrième de couverture (format poche)
Vingt ans après leur retour à la vie civile, William Mandella et Marygay Potter vivent parqués sur une planète perdue. Ils ont refusé l'uniformisation proposée par Homme, entité collective à la conscience unique mais formée de milliards d'individus, ayant remplacé l'ancienne humanité à l'issue de la Guerre Eternelle...
Afin d'échapper à l'insidieuse dictature d'Homme et de ses alliés Taurans, un groupe de vétérans mené par William et Marygay conçoit le projet de s'emparer d'une navette temporelle...
Une odyssée à travers les arcanes de la relativité, de la conscience humaine et de la métaphysique où Joe Haldeman prolonge à la perfection les enjeux de La guerre éternelle et son étonnante nouvelle Une guerre à part. |
Critique :
La Liberté Eternelle est la suite de La Guerre Eternelle. On retrouve les deux protagonistes principaux du premier roman, William Mandella et Marygay Potter, découvrant enfin ce qu’ils ont pu devenir après la fin de la guerre avec les Taurans. Cette suite était grandement attendue après le succès mérité du premier volume, mais elle s’avère au final une grande déception comme si Joe Haldeman avait perdu toute son inspiration et sa force d’écriture entre les deux volumes. On a même l’impression que ce livre a été écrit juste pour dire « tenez voilà la suite de mon chef d’œuvre », histoire de posséder un argument commercial pour attirer l’attention des lecteurs sur ce roman. Souvent les suites à des ouvrages marquants de la SF se sont avéré décevantes, surtout celles écrites bien des années plus tard, mais cette fois, le degré de déception atteint un record monumental. On s’ennuie à lire les nouvelles péripéties des deux héros, on ne croit pas une seule seconde à leurs aventures, le style est plat et ne parvient à aucun moment à captiver l’attention du lecteur. Plus grave encore, alors que nos héros partent (enfin) en voyage temporel, celui-ci s’achève brutalement et l’auteur nous entraîne dans une toute histoire qui se veut une réflexion sur la nature de Dieu, traitée à la manière d’un James Morrow ou d’un Terry Pratchett, mais Haldeman n’est pas doué pour ce type d’humour décalé et encore moins pour les réflexions métaphysiques.
Bref, une suite à éviter absolument…
Jeremy BLAMPAIN |
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