|
Rêve de fer
( The iron dream )
|
|
|
|
|
Auteur : | Norman SPINRAD | Année de création : | 1972 |
Sous-genre : | Uchronie |
Edition : |
1977 | Livre de poche | ( n° 7011 ) |
2006 | Folio | ( n° 239 ) |
1992 | Pocket | ( n° 5414 ) |
|
| 1974 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Note moyenne donnée par les internautes : ( 2 votes )
rolos le 27/10/2008 > au delà de la SF |
Le rêve de fer de norman Spinrad n'est pas un livre que de SF. C'est une analyse en profondeur de la psychologie d'un personnage de l'histoire en démontant les rouages psychologiques d'un malade mental. Hitler est ce malade qui a su convaincre le monde de sa toute puissance, et son pays de le mener à sa tête.
L'intelligence de Spinrad est justement de décaler dans l'espace et dans son métier ce personnage pour ne pas faire croire à une hagiographie de ce personnage.
Et la conclusion est là justement pour expliciter ce propos.
Je pense que c'est un livre de méditation sur les hommes de pouvoir ou Hitler est le symbole extrême d'un fou qui prend les commandes d'un pays.
Aujourd'hui encore, nous pouvons lire ce livre pour decrypter nos propres hommes politiques. N'est ce pas le but de la SF que de pousser une réflexion vers notre présent. |
|
Bart Fraden le 29/06/2004 > |
Ce roman-fiction imagine un univers parallèle dans lequel Adolf Hitler se soit lancé dans une carrière littéraire plutôt que politique et soit devenu écrivain à succès de science-fiction. Le livre "rêve de fer" de Spinrad se décompose en trois parties :
1) une courte introduction servant de pseudo-biographie à la vie d'Adolf Hitler écrivain de science-fiction.
2) "Le seigneur de la Svastika" qui est présenté comme étant le roman phare d'Hitler.
3) une conclusion où Norman Spinrad s'étend un peu plus sur cet univers parallèle qu'il a imaginé dans lequel l'URSS domine toute l'Europe et où on met en garde les lecteurs du monde libre sur la fascination malsaine qu'éveille les romans d'Hitler chez beaucoup de lecteurs.
"Le seigneur de la Svastika" raconte l'ascension au pouvoir d'un homme omnibulé par la pureté raciale dans un monde qui a été ravagé par une guerre nucléaire et où les mutants prolifèrent. C'est en fait une transposition de la vie réélle d'Hitler (le personnage historique) dans un univers post-apocalyptique.
Ce n'est pas un roman très prenant, c'est plus un exercice de style qu'autre chose. Le style est volontairement répétitif et devient vite agaçant. L'histoire elle-même n'est pas très intéressante et transpose grossièrement la montée au pouvoir d'Hitler et la seconde guerre mondiale, à la différence près que ce sont les pseudo-nazis imaginés par Spinrad qui en ressortent vainqueurs.
Ce roman est à prendre au second degré, mais il pourra quand même choquer certaines personnes par une transposition un peu malsaine d'évênements historiques réels et tragiques dans un univers de science-fantasy.
Dans le même genre d'uchronie (les nazis ont gagné la seconde guerre mondiale), "le Maître du Haut Chateau" de Philip K. Dick est incomparablement plus intéressant et n'a pas le côté malsain de "Rêve de fer".
Bref, je déconseille la lecture de "Rêve de fer" à toute personne qui souhaiterait découvrir Norman Spinrad. Pour les fans, vous pouvez tenter l'aventure, mais vous en ressortirez certainement très déçus... |
|
|