À l'âge de quatorze ans, Philippe, promis aux plus hautes fonctions du royaume de France, s'égara lors d'une chasse en forêt. De la bouche d'un être que d'aucuns auraient cru légendaire, il apprit de quelle fantastique ascendance il était l'héritier, ainsi que la véritable nature des pouvoirs royaux des Capétiens.
Sa vie entière, le souverain resta hanté par cet événement qui modela à jamais sa personnalité et ses actes, d'alliances en conflits avec la papauté ou les Plantagenêts, et jusqu'à la stupéfiante répudiation de sa seconde femme, la belle Isambour de Danemark.
Voici contée ici la destinée exceptionnelle du roi Philippe-Auguste: une chronique strictement fidèle aux faits relatés par les témoins de l'époque, mais qui révèle enfin ce dont l'Histoire n'a gardé trace...
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Père R le 23/03/2017 > original et instructif
Un bon compromis entre fantasy et roman historique. Michel Pagel jongle superbement avec les deux genres, passant de l'un à l'autre avec subtilité.
le 25/04/2012 > Une excellente surprise !
Après avoir voyagé du coté de la Mer noire en quête de la mystérieuse et légendaire civilisation de l’Atlantide dans un roman, Atlantis, malheureusement pas a la hauteur de ce que j’en attendais, j’ai décidé de replonger dans une lecture plus fantastique, matinée de fantasy, l’excellent ouvrage de Michel Pagel, Le Roi d’août. Datant du début d’année 2005, cet ouvrage, peu connu du grand public mais assez apprécier de la part des amateurs qui s’y sont essayer, était sur mes tablettes depuis pas mal de temps ; en ayant entendu parler depuis une bonne année, ou plus, j’avais été immédiatement attiré par son synopsis pour le moins peu commun – le Roi de France, Philippe Auguste, et par la même, toute la lignée capétienne, posséderait des origines non humaines – et qui m’avait suffisamment intrigué pour je me décide, tôt ou tard, a m’y attaquer, surtout que les quelques critiques que j’avais put lire a l’époque au sujet de cette œuvre, étaient pour le moins ditirambiques, ce qui me semblait être un gage de qualité certain et ce, même si le risque que ce roman ne me plaise pas, reste une possibilité, quoi que mineure. Bien évidement, entre le moment où j’ai découvert cet ouvrage, et celui où je me suis décider à le lire, beaucoup d’eau à couler sous les ponts (comme d’habitude pourrais-je ajouter), mais s’il m’a fallut de longs mois avant que je ne m’y lance, la lecture de ce Roi d’août aurait été effectué en presque une traite, tant celui-ci m’aura plu.
Car après tout, pourquoi le cacher plus longtemps ? Oui, j’ai aimé, que dis-je, j’ai adoré Le Roi d’août au point de le dévoré passionnément, et en très peu de temps, signe que celui-ci m’avait tellement captivé que j’avais le plus grand mal a le lâcher des mains. Il faut dire que dans cette œuvre, Michel Pagel a fait très fort, nous offrant la un magnifique roman comme on n’en fait que bien trop rarement a mon gout. Tout d’abord, son synopsis : comme je vous l’ai dit précédemment, si celui-ci peut paraître pour le moins singulier et pouvait être assez casse-gueule en soit (vous imaginez tous les rois de France avec des ancêtres à chercher du coté des fées, des nymphes, des ondines etc. ?), l’auteur malgré cela réussit le tour de force de nous le rendre presque crédible, ce qui est une gageure. Ainsi, en lisant ce Roi d’août, j’avais presque l’impression, lors des quelques passages qualifiés de « merveilleux », que tout cela était réel, qu’en fait, plus qu’un roman, j’avais à faire a la biographie de Philippe Auguste. Sincèrement, ce subtil mélange entre véracité historique et fantastique, je ne l’avais trouvé, dans mes lectures, qu’une seule fois : le cycle du Livre de Cendres de Mary Gentle il y a quelques années, et encore, pas aussi poussé que cette fois ci. Car avant toute chose, il faut que le futur lecteur, éventuellement intéressé par une lecture de ce Roi d’août soit prévenu que cette œuvre pourrait parfaitement être qualifiée de roman historique avant tout autre chose. En effet, comment ne pas saluer l’ensemble du travail de recherche de Michel Pagel pour nous retranscrire, a sa façon bien entendu, la vie de celui qui fut l’un des plus grands et importants rois de France, même si de nos jours, celui-ci est un peu oublié par l’histoire. Car à la lecture de ce Roi d’août, ce qui ressort en premier lieu, c’est cette impression que Philippe Auguste en personne nous narre sa vie, avec ses craintes et ses espoirs, ses secrets et son ambition, ses hauts faits ainsi que ses actions plus honteuses, mais aussi, forcement, l’histoire de son règne, de son royaume – au départ quasiment limité au bassin parisien et a la fin, proche de la France que l’on connaît aujourd’hui – des coutumes de l’époque, de ces figures marquantes etc. comme dans le meilleur des livres d’histoires. Et a ce propos donc, deux choses : tout d’abord, comme je l’ai dit, chapeau bas a Michel Pagel pour son travail de documentation, l’on sent qu’il n’a pas pris la chose a la légère ; deuxièmement, que tous ceux qui sont allergiques aux récits historiques ne prennent pas la fuite : Le Roi d’août est avant toute chose un excellent roman, captivant au possible mais aussi… emprunt de fantasy, ne l’oublions pas. Celle-ci, peu présente tout le long des sept cent et quelques pages, n’en reste pas moins l’élément principal du récit et c’est elle – les fameuses origines du roi – qui marquent le déroulement des événements qu’on y découvre : ainsi y sont expliquées les vertus guérisseuses que l’on prêtait autrefois aux rois de France mais aussi l’étrange pour ne pas dire incompréhensible comportement de Philippe Auguste a l’encontre de sa seconde épouse, la Reine Ingeborg du Danemark, encore mystérieux de nos jours, et auquel Michel Pagel, bien entendu, trouve une explication, l’un des éléments les plus importants du roman. Du coup, plus qu’un simple roman historique qui aurait put en effrayer plus d’un, Le Roi d’août est bel et bien un ouvrage fantastique et où il est parfois bien difficile de deviner si tel fait relater a bel et bien eu lieu ou pas.
D’ailleurs, l’un des plus grands plaisirs que j’ai éprouver lors de la lecture de cet ouvrage, ce fut justement cela : vérifier si les faits relatés dans Le Roi d’août étaient réels ou non. Oh bien sur, pas ses origines, les fées, les elfes etc. mais tout le reste : ses relations avec ses épouses, surtout Ingeborg, avec les Plantagenêt et sa rivalité avec Richard cœur de lion, ses problèmes avec la papauté, les croisades, ses proches, les nombreuses figures citées tout le long du récit, et le plus surprenant, c’est que tout cela était exact. Certes, écrit a la façon de Michel Pagel, mais au point qu’on puisse presque dire que, quelque part, Le Roi d’août est un roman historique… matinée de fantasy, cela va de soit. Du coup, comment vouliez vous qu’une telle œuvre ne me plaise pas ? Prenez tout un tas d’éléments dont je ne me lasse pas comme l’histoire, surtout une période que je ne connais pas forcement bien, ce qui est le cas du règne de Philippe Auguste, ajouter a cela un soupçon de fantastique qui ne dénote pas trop ainsi qu’une qualité d’écriture qui vient rehausser le tout et j’obtient, au final, l’une de mes meilleurs lectures de l’année (une de plus) et qui en plus, m’aura pousser a me documenter un peu sur les protagonistes du roman, histoire d’en savoir plus sur eux. Indéniablement, Michel Pagel a fait très fort avec son Roi d’août, ce subtil mélange entre réalité historique et fantasy tellement plus intéressants que la fantasy commerciale sans saveur et qui nous submerge avec tant d’œuvres bien trop fades, et bien évidement, je ne peux que conseiller sa lecture a tous et a toutes.
le 19/04/2005 > Une plaisante découverte
C'est le premier livre que j'ai lu de cet auteur : un régal ! Très belle écriture, intrigue prenante, il n'y a pas de grands effets au niveau de la fantasy, mais c'est original et cohérent. Une superbe réussite ! A lire, absolument.