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Nécroville
( Necroville )

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Note moyenne donnée par les internautes : ( 2 votes )
Père R le 21/11/2013 > incompréhensible |
J'ai lâché l'affaire au bout de 150 pages. C'est très rare que je fasse cela, c'est même la 1ere fois que ça m'arrive pour un roman de SF. Mais là, franchement, je n'ais rien pigé à l'histoire. Peut être que cela devient plus clair par le suite, mais vu le vide de compréhension dans lequel je me trouvais, la façon la plus simple de finir ce livre fut, pour moi de le remettre dans la bibliothèque... |
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Butch le 28/07/2012 > Une tuerie. |
Il est des romans qui subliment vos heures d'insomnie, qui suppriment le quotidien dans ce qu'il a de plus terne. Necroville fut pour moi de ceux là.
Sur la forme, la quatrième de couverture résume le principe. A votre décès, la nanotechnologie récupère dépouille, votre mémoire et vous réanime dans un corps synthétique et techniquement (très) modifiable. Vous faite alors partie d'une sous-classe corvéable à merci puisque dénuée de besoin vitaux.
L'auteur cadre l'action cyberpunk de son romans, au cours d'une folle nuit de carnaval, un carnaval des morts sud-américain. Sans perdre son lecteur, il multiplie les enjeux et les intrigues.
Ainsi, à la dernière page du livre, une enquête criminelle (une mort définitive) est résolue, une histoire d'amour s'est métamorphosée, une révolution a balayé un système politique, et j'en oublie.
La richesse scénaristique, le dépaysement, la densité des intrigues, et les trouvailles visuelles issues du mariage de la technologie et d'une culture mexicaine, font de ce romans une réussite, un divertissement intelligent. Ce qui le rend à part, c'est d'être aussi vivant alors que tout gravite autour de la mort. Si une bonne partie des protagonistes sont des trépassés, il ne s'agit en aucun cas d'un livre de zombie. L'éternité nano-technoligique est une métaphore de l'au delà. Les "morts" de ce roman sont magnifiques. Par exemple, un couple d'amoureux décédés continuera d'avoir les même attentions, mais IanMcDonald a suffisamment de talent esquisser qu'il ne s'agit que d'habitudes, de souvenirs reproduits. Leur âme, karma, ghost,... que sais-je n'est plus là. La mort reste une coupure pendant laquelle quelque chose disparaît. Les envies perdurent, mais pas l'étincelle qui les a généré. Enfin les morts de Necroville ont évidemment un rapport au temps et à la morale différents des vivants et là encore, l'auteur a bossé fournissant des scènes d'anthologie qu'il convient de lire en gardant à l'esprit que ces personnages sont déjà morts.
Aborder la mort sans être morbide, prêcheur ou tragique dans un livre aussi divertissant .... c'est mortel. |
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