Quelle formidable déception que ce « Darwinia », et ce qui me chagrine le plus, c’est que ce livre avait véritablement le potentiel pour être excellant, d’où un sentiment de gâchis indescriptible qui ne fait que renforcer mon impression finale. Pourtant, celui-ci débutait fort bien : au début du vingtième siècle, en une nuit, l’Europe disparaissait, ou, du moins, celle que l’on connaît, remplacée par un continent sauvage et singulier. D’ailleurs, les premières pages du roman sont fort bien écrites, et le lecteur plonge rapidement, par le biais des personnages, dans la découverte invraisemblable de la catastrophe survenue au « vieux monde ». Fort d’un début prometteur et qui laissait espérer une suite du même calibre, l’histoire fait un bon d’une décennie en avant, et, se poursuit par ce qui fera le gros du récit, l’exploration du continent européen par une équipe d’expédition américaine. Jusque là, comme dirait l’autre, tout va bien : les conséquences de la disparition des nations européennes et de ses millions d’habitants sur le reste du monde sont crédibles, ainsi que la tentative de survivance de l’Empire Britannique et la volonté US de faire la main mise sur de nouvelles terres à leur unique profit. De même, l’on suit l’expédition avec un certain intérêt dans son avancée et le fait que la faune locale ne sois pas digne d’un quelconque monde perdu, est plutôt une excellente chose : dans trop d’œuvres fantastiques, on aurait eu droit à une avalanche de dinosaures ou de monstres qui auraient donner du fil à retorde aux scientifiques ; là, ce n’est pas le cas et c’est tant mieux. Cependant, comme dans toute bonne jungle impénétrable qui se doit, nous avons droit à une citée antédiluvienne aux dimensions cyclopéennes, et, sans être d’une grande originalité, sa découverte est captivante. « Captivant », ainsi pourrais je résumer les deux tiers de ce « Darwinia », même si les divers récits parallèles ne sont pas forcements indispensables car, il faut bien reconnaître que la vie de la femme de Guildford Law est d’une utilité fort discutable vu que cela n’apporte rien au récit. Mais bon, malgré ce petit défaut, cette grosse moitié du roman est suffisamment passionnante, entre l’exploration et la recherche d’une explication au sort du continent Européen, pour que le lecteur ait un mal fou à décrocher.
Hélas, mille fois hélas, la suite est une véritable catastrophe. Tombant rapidement dans un délire pseudo Matrixien complètement ridicule, l’auteur nous entraîne dans une sois disante guerre entre des entités immortelles et des pseudos dieux qui, agissant tels des virus informatiques, tentent par tous les moyens de recréer le monde à leur image, faisant table rase du passé. Une guerre sensée se déroulée dans le futur, mais aussi dans le passé de ce même futur, avec une Terre à la fois réelle et irréelle puisque reconstitution (comme le restant de l’Univers) des souvenirs des entités qui ont créer les Archives, base de donnée monumentale sensée regrouper les souvenirs de tous les êtres vivants ayant un jour, vécu dans chaque galaxie… Vous vous y perdez ? Normal, ce fut mon cas également tant le récit par dans le grand n’importe quoi. Et, du coup, les personnages, jusque là pas franchement charismatiques mais néanmoins corrects, se perdent dans le grand guignolesque et perdent du coup toute la profondeur qu’ils avaient jusque là. Et si la lecture était captivante au départ, elle en devient tout simplement pénible au point que, les dernières pages de l’œuvre soient un véritable supplice pour le lecteur. Car « Darwinia » promettait tant au départ, que l’aberration qui prend sa place vers le dernier tiers du roman ne fait que regretter que l’auteur n’en sois pas rester à des révélations moins abracadabrantesques, incompréhensibles et ridicules que la bouillie informe avec laquelle il achève son ouvrage. Bref, une énorme déception à mes yeux, tant pas son coté « SF de série Z » à la sauce Matrix de bas étage, que par la sensation que, avec une fin digne du début, « Darwinia » aurait put être un excellant livre. A la place, hélas, on se retrouve donc avec un beau plantage comme on en voit rarement.
Cycle La Belgariade (6) - Belgarath le sorcier (t1) - Les années noires
sébastien le 26/02/2009 : Très bien !
Un livre passionnant révèlant la génèse de Belgarath le sorcier, de plus Eddings est un écrivain génial.
Griots célestes (1) - Qui-vient-du-bruit
Jeanjean le 24/02/2009 : Excellent!
Bordage, avec ses énormes talents de conteur, nous décrit le Bien et le Mal au travers de ces Griots qui vont vous emmener partout et nulle part...
L'assassin royal (01) - L'apprenti assassin
zed78 le 23/02/2009 : INCONTOURNABLE !
A lire absolument, on ne décroche pas un seulmoment lorsqu'on commence à lire ce cycle, ainsi que les aventuriers de la mer, et égalment son nouveau cycle le soldat chamane, qui par du meme principe, avec une évolution des personnages tout au long des différents livres. d'ailleurs je trouve cette auteur incroyable, car il n'y a aucune répétition au cours de ces différents livres et différents cycles ( au contraire de edding, entre la belgariade et la mallorée...)
Les clowns de l'Eden
le 21/02/2009 : Les clones de l'ADN
Ce livre est un des plus inventifs que j'ai lus, avec une utilisation d'un langage compacté (Chapeau au traducteur, en passant) et des idées à chaque page... Nul doute qu'il ait inspiré beaucoup d'auteurs plus récents...
Au passage, je me permets de signaler que la 4eme de couverture ne doit pas être la bonne... Merci pour votre site.
B
La cité et les astres
sethup52 le 20/02/2009 : l'ecrivain merveilleux de la SF
Clarke le magistral...Une oeuvre qui foisonne d'idees techno et surtout ecrite dans un style poetique. Un roman intemporel ecrit milieu 50...sur lequel le temps ne semble avoir d'emprise. Ce roman m'a reconcilie avec le genre...Clarke le lyrique, assurement l'un des plus grands...
A lire... a lire avant le trepas
Ubik
sethup52 le 19/02/2009 : De la SF.......Fantastique
Dick ne fait que camper quelques elements de decors telque ...(cryonique et semi-vie, fusee et sejour sur la lune et peut-etre un ou deux de plus... mais C'est + Fantastique que Sf quant a l'exploration de la realite alteree dans laquelle se situe l'intrigue. Nous sentons le talent de Dick et il est indeniable ce talent. Je dirais que le roman Ubik serait la REGRESSION de La Matrice...c'est-a-dire le precursseur, l'idee originale de ce type d'UNIVERS.
Je dois finalement ajoute que ce livre est mon premier Dick, et que je possede 5 autres ouvrages du meme auteur. Si les mondes alteres sont un theme reccurent dans l'oeuvre Dickienne...j'ai ma dose et je saute a plusieurs autres lectures avant d'y revenir...Mais bon, pour ce qui est de l'oeuvre proprement dite... UBIQUER LES BIBLIOS PERSOS
Les annales du Disque-Monde (22) - Le Dernier continent
le 18/02/2009 : Cass' pas la tête !
Rincevent est de retour ! Souvenons nous, celui-ci avait été laissé à l’abandon sur un étrange continent, à l’issu des « Tribulations d’un mage en Aurient », qui avait de nombreux points communs avec l’Australie. Je dirais même plus que des points communs tant la ressemblance est frappante, mais l’auteur lui-même ne s’en cache pas. Et qui Rincevent, dit forcement situations abracadabrantesques qui ne quittent jamais le « maje » le plus incompétent du Disque. Et, forcement, celles-ci ne manqueront pas, comme il fallait s’y attendre. Mais, le récit ne se limite pas aux habituelles péripéties de notre froussard préféré, puisque nous avons le grand plaisir de retrouver les mages de l’Université de l’Invisible en très grande forme. Du coup, Pratchett mélange deux intrigues parallèles comme il en a souvent l’habitude et nous entraîne entre deux formes d’humour : celui de Rincevent, plus lié aux diverses situations où celui-ci se met, et l’autre, des mages de l’UI, excellant à mes yeux, basé sur les dialogues toujours aussi succulents. Car je dois bien vous avouer que je ne me lasse pas de l’Archichancelier Ridculle, du Doyen, du Major de promo et des autres, et que, au bout d’une vingtaines de tomes des Annales, je dois bien reconnaître que ce sont eux mes personnages préférés et, incontestablement, ceux qui me font le plus rire. Alors, forcement, même si j’ai apprécier les passages de ce « Dernier continent » avec Rincevent, je dois avouer que ceux où l’ont suivais les mages de l’UI étaient, pour moi, d’un autre calibre ; une affaire de goûts sans doute. Mais cet ouvrage n’a pas trouver grâce à mes yeux uniquement en raison de ses diverses formes d’humour, mais également par les innombrables références de l’auteur à la culture australienne, et tout y passe : Aborigènes forcement, « Mad Max » ( !), « Crocodile Dundee », « Pricilla folle du désert », la tonte des moutons etc. Non seulement celles-ci sont nombreuses (je ne vous ais donné que quelques exemples parmi les plus évidents), mais elles s’intègrent parfaitement au récit, ne dénotant pas dans un Univers loufoque, mais rappelons le, à la base médiéval fantastique. Mais si Rincevent se promène tout au long de l’intrigue dans cet étrange contrée qui ressemble par deux goûtes d’eau à l’Australie, les Mages de l’UI, eux, se retrouvent dans une île plutôt curieuse, en compagnie de leur intendante, Md Panaris (qui enfin, prend de la consistance) et auront à faire avec le Dieu de l’évolution, ni plus ni moins ! Forcement, tout finira bien, comme il fallait s’y attendre. Mais, avant le dénouement, que de péripéties loufoques, que de scènes d’anthologie et que de fous rires dans ce qui restera comme étant un bon volume de la saga. A lire absolument.
Les annales du Disque-Monde (21) - Va-t-en-guerre
le 09/02/2009 :
Nous retrouvons avec plaisir, dans le vingt et unième tome des Annales du Disque Monde, le commissaire Vimaire et ses fins limiers du Guet qui ont tendance à se faire de plus en plus présents ses derniers temps, comme si Terry Pratchett ne pouvait plus s’en passer. Cependant, si l’on pouvait craindre une certaine lassitude, il n’en est rien (une fois de plus devrais je ajouter) et ce « Va-t-en-guerre » est du même calibre que ses prédécesseurs, ce qui prouve que l’auteur sait toujours se réinventer au fil des années. Cette fois ci, l’enquête que le Guet va devoir élucider n’est pas des plus banales : en effet, alors qu’une île mystérieuse a jaillit des eaux à mi chemin d’Ankh-Morpork et du royaume de Klatch, une guerre entre la Cité Etat et son voisin du désert est sur le point d’éclater, vu que les deux revendiquent ce nouveau territoire comme étant le sien. Et, alors que la tension couve, l’ambassadeur Klatchien est victime d’un attentat, ce qui met les feux aux poudres. Forcement, pour Vimaire, il est évidant que le crime ne peut profiter qu’aux fameux « Va-t-en-guerre » des deux camps, qui font tout pour pousser au conflit armé. Mais qui en est le responsable ? Ankh-Morpork, Klatch, les deux ? C’est que ce que le Guet va essayer trouver, et ce, avant que le conflit n’éclate.
C’est donc sous une intrigue ou se mêlent conflits politiques, complots et visés impérialistes que le lecteur plonge sur la trace de Vimaire et ses hommes. Forcement, comme à son habitude, Pratchett sait nous entraîner sur de fausses pistes et des révélations surprenantes, même si, depuis le temps, l’effet de surprise est passé et que l’on se trouve en terrain connu. Si « Va-t-en-guerre » tient toutes ses promesses, il serait difficile de le qualifier néanmoins de « grand livre », en effet, tout au plus le lecteur lira un nouveau tome des Annales, écrit à « la manière du Guet », ce qui n’est pas désobligeant vu que la recette fonctionne toujours aussi bien. Mais bon, il est certain que l’on a déjà vu bien mieux. Allons, je m’aperçois que je ne suis pas très tendre avec « Va-t-en-guerre » alors que celui-ci mérite tout de même le détour, ne serais ce que par les thèmes abordés, jusque la quasiment absents de la saga, comme la guerre, et tout ce qui l’entoure : haine de l’adversaire que l’on peut qualifier de racisme, propagande, volonté d’en découdre, non respect des coutumes de l’autre, forcement barbares etc. Et, finalement, le lecteur se trouve devant un tout petit pamphlet « anti-guerre » sans prétention mais qui vise juste au cœur du problème : la guerre n’a rien de noble et surtout, profite toujours a certains. Le thème du racisme, déjà aborder dans « Le Guet des Orfèvres » est lui aussi présent, comme la place de la femme, thème récurent de la saga et qui, dans cet ouvrage nous revient d’une bien curieuse façon (mais je n’en dis pas plus). Et si, sans surprise, nos agents du guet sont fidèles a eux-mêmes, le lecteur aura le plaisir de voir, pour la première fois en action (et pas uniquement en paroles), le célèbre Patricien, accompagné d’un curieux sosie de notre Léonard de Vinci.
Finalement, si « Va-t-en-guerre » n’est pas un grand livre, il n’en est pas moins indispensable pour les fidèles de la saga, qui retrouverons avec plaisir des personnages qu’ils connaissent bien désormais, et sur lesquels ils peuvent compter. Peut être un peu trop, puisque, finalement, l’effet de surprise est parti depuis longtemps. Mais cela n’enlève en rien l’humour propre à la saga, et à des récits toujours aussi passionnants.
Blade runner
sébastien le 05/02/2009 : juste une illusion
Blade Runner est mon film préféré, c'est donc avec enthousiasme que je me suis plongé dans le livre, quel ne fut pas ma déception,Dick est un écrivain médiocre, Les androides rêvent-ils de moutons électriques est un roman médiocre, je tire mon chapeau à Ridley Scott qui a fait de cette chose un chef-d'oeuvre, ne soyez pas influencer par le film, jugez le livre pour ce qu'il est, c'est à dire une "bouse".
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(total : 1807 commentaires)
Quelle formidable déception que ce « Darwinia », et ce qui me chagrine le plus, c’est que ce livre avait véritablement le potentiel pour être excellant, d’où un sentiment de gâchis indescriptible qui ne fait que renforcer mon impression finale. Pourtant, celui-ci débutait fort bien : au début du vingtième siècle, en une nuit, l’Europe disparaissait, ou, du moins, celle que l’on connaît, remplacée par un continent sauvage et singulier. D’ailleurs, les premières pages du roman sont fort bien écrites, et le lecteur plonge rapidement, par le biais des personnages, dans la découverte invraisemblable de la catastrophe survenue au « vieux monde ». Fort d’un début prometteur et qui laissait espérer une suite du même calibre, l’histoire fait un bon d’une décennie en avant, et, se poursuit par ce qui fera le gros du récit, l’exploration du continent européen par une équipe d’expédition américaine. Jusque là, comme dirait l’autre, tout va bien : les conséquences de la disparition des nations européennes et de ses millions d’habitants sur le reste du monde sont crédibles, ainsi que la tentative de survivance de l’Empire Britannique et la volonté US de faire la main mise sur de nouvelles terres à leur unique profit. De même, l’on suit l’expédition avec un certain intérêt dans son avancée et le fait que la faune locale ne sois pas digne d’un quelconque monde perdu, est plutôt une excellente chose : dans trop d’œuvres fantastiques, on aurait eu droit à une avalanche de dinosaures ou de monstres qui auraient donner du fil à retorde aux scientifiques ; là, ce n’est pas le cas et c’est tant mieux. Cependant, comme dans toute bonne jungle impénétrable qui se doit, nous avons droit à une citée antédiluvienne aux dimensions cyclopéennes, et, sans être d’une grande originalité, sa découverte est captivante. « Captivant », ainsi pourrais je résumer les deux tiers de ce « Darwinia », même si les divers récits parallèles ne sont pas forcements indispensables car, il faut bien reconnaître que la vie de la femme de Guildford Law est d’une utilité fort discutable vu que cela n’apporte rien au récit. Mais bon, malgré ce petit défaut, cette grosse moitié du roman est suffisamment passionnante, entre l’exploration et la recherche d’une explication au sort du continent Européen, pour que le lecteur ait un mal fou à décrocher.
Hélas, mille fois hélas, la suite est une véritable catastrophe. Tombant rapidement dans un délire pseudo Matrixien complètement ridicule, l’auteur nous entraîne dans une sois disante guerre entre des entités immortelles et des pseudos dieux qui, agissant tels des virus informatiques, tentent par tous les moyens de recréer le monde à leur image, faisant table rase du passé. Une guerre sensée se déroulée dans le futur, mais aussi dans le passé de ce même futur, avec une Terre à la fois réelle et irréelle puisque reconstitution (comme le restant de l’Univers) des souvenirs des entités qui ont créer les Archives, base de donnée monumentale sensée regrouper les souvenirs de tous les êtres vivants ayant un jour, vécu dans chaque galaxie… Vous vous y perdez ? Normal, ce fut mon cas également tant le récit par dans le grand n’importe quoi. Et, du coup, les personnages, jusque là pas franchement charismatiques mais néanmoins corrects, se perdent dans le grand guignolesque et perdent du coup toute la profondeur qu’ils avaient jusque là. Et si la lecture était captivante au départ, elle en devient tout simplement pénible au point que, les dernières pages de l’œuvre soient un véritable supplice pour le lecteur. Car « Darwinia » promettait tant au départ, que l’aberration qui prend sa place vers le dernier tiers du roman ne fait que regretter que l’auteur n’en sois pas rester à des révélations moins abracadabrantesques, incompréhensibles et ridicules que la bouillie informe avec laquelle il achève son ouvrage. Bref, une énorme déception à mes yeux, tant pas son coté « SF de série Z » à la sauce Matrix de bas étage, que par la sensation que, avec une fin digne du début, « Darwinia » aurait put être un excellant livre. A la place, hélas, on se retrouve donc avec un beau plantage comme on en voit rarement.
Un livre passionnant révèlant la génèse de Belgarath le sorcier, de plus Eddings est un écrivain génial.
Bordage, avec ses énormes talents de conteur, nous décrit le Bien et le Mal au travers de ces Griots qui vont vous emmener partout et nulle part...
A lire absolument, on ne décroche pas un seulmoment lorsqu'on commence à lire ce cycle, ainsi que les aventuriers de la mer, et égalment son nouveau cycle le soldat chamane, qui par du meme principe, avec une évolution des personnages tout au long des différents livres. d'ailleurs je trouve cette auteur incroyable, car il n'y a aucune répétition au cours de ces différents livres et différents cycles ( au contraire de edding, entre la belgariade et la mallorée...)
Ce livre est un des plus inventifs que j'ai lus, avec une utilisation d'un langage compacté (Chapeau au traducteur, en passant) et des idées à chaque page... Nul doute qu'il ait inspiré beaucoup d'auteurs plus récents...
Au passage, je me permets de signaler que la 4eme de couverture ne doit pas être la bonne... Merci pour votre site.
B
Clarke le magistral...Une oeuvre qui foisonne d'idees techno et surtout ecrite dans un style poetique. Un roman intemporel ecrit milieu 50...sur lequel le temps ne semble avoir d'emprise. Ce roman m'a reconcilie avec le genre...Clarke le lyrique, assurement l'un des plus grands...
A lire... a lire avant le trepas
Dick ne fait que camper quelques elements de decors telque ...(cryonique et semi-vie, fusee et sejour sur la lune et peut-etre un ou deux de plus... mais C'est + Fantastique que Sf quant a l'exploration de la realite alteree dans laquelle se situe l'intrigue. Nous sentons le talent de Dick et il est indeniable ce talent. Je dirais que le roman Ubik serait la REGRESSION de La Matrice...c'est-a-dire le precursseur, l'idee originale de ce type d'UNIVERS.
Je dois finalement ajoute que ce livre est mon premier Dick, et que je possede 5 autres ouvrages du meme auteur. Si les mondes alteres sont un theme reccurent dans l'oeuvre Dickienne...j'ai ma dose et je saute a plusieurs autres lectures avant d'y revenir...Mais bon, pour ce qui est de l'oeuvre proprement dite... UBIQUER LES BIBLIOS PERSOS
Rincevent est de retour ! Souvenons nous, celui-ci avait été laissé à l’abandon sur un étrange continent, à l’issu des « Tribulations d’un mage en Aurient », qui avait de nombreux points communs avec l’Australie. Je dirais même plus que des points communs tant la ressemblance est frappante, mais l’auteur lui-même ne s’en cache pas. Et qui Rincevent, dit forcement situations abracadabrantesques qui ne quittent jamais le « maje » le plus incompétent du Disque. Et, forcement, celles-ci ne manqueront pas, comme il fallait s’y attendre. Mais, le récit ne se limite pas aux habituelles péripéties de notre froussard préféré, puisque nous avons le grand plaisir de retrouver les mages de l’Université de l’Invisible en très grande forme. Du coup, Pratchett mélange deux intrigues parallèles comme il en a souvent l’habitude et nous entraîne entre deux formes d’humour : celui de Rincevent, plus lié aux diverses situations où celui-ci se met, et l’autre, des mages de l’UI, excellant à mes yeux, basé sur les dialogues toujours aussi succulents. Car je dois bien vous avouer que je ne me lasse pas de l’Archichancelier Ridculle, du Doyen, du Major de promo et des autres, et que, au bout d’une vingtaines de tomes des Annales, je dois bien reconnaître que ce sont eux mes personnages préférés et, incontestablement, ceux qui me font le plus rire. Alors, forcement, même si j’ai apprécier les passages de ce « Dernier continent » avec Rincevent, je dois avouer que ceux où l’ont suivais les mages de l’UI étaient, pour moi, d’un autre calibre ; une affaire de goûts sans doute. Mais cet ouvrage n’a pas trouver grâce à mes yeux uniquement en raison de ses diverses formes d’humour, mais également par les innombrables références de l’auteur à la culture australienne, et tout y passe : Aborigènes forcement, « Mad Max » ( !), « Crocodile Dundee », « Pricilla folle du désert », la tonte des moutons etc. Non seulement celles-ci sont nombreuses (je ne vous ais donné que quelques exemples parmi les plus évidents), mais elles s’intègrent parfaitement au récit, ne dénotant pas dans un Univers loufoque, mais rappelons le, à la base médiéval fantastique. Mais si Rincevent se promène tout au long de l’intrigue dans cet étrange contrée qui ressemble par deux goûtes d’eau à l’Australie, les Mages de l’UI, eux, se retrouvent dans une île plutôt curieuse, en compagnie de leur intendante, Md Panaris (qui enfin, prend de la consistance) et auront à faire avec le Dieu de l’évolution, ni plus ni moins ! Forcement, tout finira bien, comme il fallait s’y attendre. Mais, avant le dénouement, que de péripéties loufoques, que de scènes d’anthologie et que de fous rires dans ce qui restera comme étant un bon volume de la saga. A lire absolument.
Nous retrouvons avec plaisir, dans le vingt et unième tome des Annales du Disque Monde, le commissaire Vimaire et ses fins limiers du Guet qui ont tendance à se faire de plus en plus présents ses derniers temps, comme si Terry Pratchett ne pouvait plus s’en passer. Cependant, si l’on pouvait craindre une certaine lassitude, il n’en est rien (une fois de plus devrais je ajouter) et ce « Va-t-en-guerre » est du même calibre que ses prédécesseurs, ce qui prouve que l’auteur sait toujours se réinventer au fil des années. Cette fois ci, l’enquête que le Guet va devoir élucider n’est pas des plus banales : en effet, alors qu’une île mystérieuse a jaillit des eaux à mi chemin d’Ankh-Morpork et du royaume de Klatch, une guerre entre la Cité Etat et son voisin du désert est sur le point d’éclater, vu que les deux revendiquent ce nouveau territoire comme étant le sien. Et, alors que la tension couve, l’ambassadeur Klatchien est victime d’un attentat, ce qui met les feux aux poudres. Forcement, pour Vimaire, il est évidant que le crime ne peut profiter qu’aux fameux « Va-t-en-guerre » des deux camps, qui font tout pour pousser au conflit armé. Mais qui en est le responsable ? Ankh-Morpork, Klatch, les deux ? C’est que ce que le Guet va essayer trouver, et ce, avant que le conflit n’éclate.
C’est donc sous une intrigue ou se mêlent conflits politiques, complots et visés impérialistes que le lecteur plonge sur la trace de Vimaire et ses hommes. Forcement, comme à son habitude, Pratchett sait nous entraîner sur de fausses pistes et des révélations surprenantes, même si, depuis le temps, l’effet de surprise est passé et que l’on se trouve en terrain connu. Si « Va-t-en-guerre » tient toutes ses promesses, il serait difficile de le qualifier néanmoins de « grand livre », en effet, tout au plus le lecteur lira un nouveau tome des Annales, écrit à « la manière du Guet », ce qui n’est pas désobligeant vu que la recette fonctionne toujours aussi bien. Mais bon, il est certain que l’on a déjà vu bien mieux. Allons, je m’aperçois que je ne suis pas très tendre avec « Va-t-en-guerre » alors que celui-ci mérite tout de même le détour, ne serais ce que par les thèmes abordés, jusque la quasiment absents de la saga, comme la guerre, et tout ce qui l’entoure : haine de l’adversaire que l’on peut qualifier de racisme, propagande, volonté d’en découdre, non respect des coutumes de l’autre, forcement barbares etc. Et, finalement, le lecteur se trouve devant un tout petit pamphlet « anti-guerre » sans prétention mais qui vise juste au cœur du problème : la guerre n’a rien de noble et surtout, profite toujours a certains. Le thème du racisme, déjà aborder dans « Le Guet des Orfèvres » est lui aussi présent, comme la place de la femme, thème récurent de la saga et qui, dans cet ouvrage nous revient d’une bien curieuse façon (mais je n’en dis pas plus). Et si, sans surprise, nos agents du guet sont fidèles a eux-mêmes, le lecteur aura le plaisir de voir, pour la première fois en action (et pas uniquement en paroles), le célèbre Patricien, accompagné d’un curieux sosie de notre Léonard de Vinci.
Finalement, si « Va-t-en-guerre » n’est pas un grand livre, il n’en est pas moins indispensable pour les fidèles de la saga, qui retrouverons avec plaisir des personnages qu’ils connaissent bien désormais, et sur lesquels ils peuvent compter. Peut être un peu trop, puisque, finalement, l’effet de surprise est parti depuis longtemps. Mais cela n’enlève en rien l’humour propre à la saga, et à des récits toujours aussi passionnants.
Blade Runner est mon film préféré, c'est donc avec enthousiasme que je me suis plongé dans le livre, quel ne fut pas ma déception,Dick est un écrivain médiocre, Les androides rêvent-ils de moutons électriques est un roman médiocre, je tire mon chapeau à Ridley Scott qui a fait de cette chose un chef-d'oeuvre, ne soyez pas influencer par le film, jugez le livre pour ce qu'il est, c'est à dire une "bouse".