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Les derniers commentaires des internautes
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Saga de Hawkmoon (2) - Le dieu fou
Bien  le 06/12/2009 : Bien mais pourrais etre mieux

Décidément, depuis que je me suis lancé dans la lecture des œuvres de Michael Moorcock, Elric d’abord, Hawkmoon maintenant, j’enchaîne les divers tomes les uns après les autres. Cela me fais penser aux Annales du Disque-Monde, sauf qu’à l’époque, je ne travaillais pas et j’avais bien plus de temps à les consacrer, ce qui est loin d’être le cas maintenant ; pourtant, en moyenne, j’en suis à un volume par semaine plus ou moins. Bon, en toute objectivité, ceux-ci ne sont pas bien longs, et dans le cas du cycle du Duc de Köln, le style d’écriture et les caractères bien gras (du moins, pour les deux premiers tomes), c’est encore plus flagrant. Mais bon, cela n’enlève en rien, ou presque, à la valeur de l’œuvre en elle-même. Enfin, tout ça pour vous dire (c’est une façon comme une autre) que je viens de finir de lire le deuxième volume des aventures d’Hawkmoon, Le Dieu fou.

Il n’y a pas de grandes différences entre celui-ci est son prédécesseur, Le joyau noir, l’action débute là où on l’avait laissée à la fin du premier volume et d’entrée de jeu, on retrouve le Duc de Köln et Oladhan, son fidèle compagnon des montagnes bulgares (il faut bien que le Champion Eternel ait son compagnon), décidés à revenir le plus rapidement possible en Kamarg, maintenant qu’Hawkmoon est libéré de la menace que le joyau noir faisait peser sur lui. D’ailleurs, une fois de plus, et j’estime bon de le signaler, il n’y a aucun temps mort : l’action dans ce cycle est primordiale et l’on n’a guère le temps de s’attarder sur les états d’âmes des protagonistes, voir même les discussions entre ceux-ci, réduites qu’elles sont au stricte minimum. D’ailleurs, sur ce point, on sent bien que l’auteur s’est contenté d’écrire un récit d’aventure pure, où les rebondissements se succèdent à une vitesse folle et où Moorcock ne s’attarde jamais sur tel passage qui aurait probablement mérité d’être un peu plus développé ; c’est parfois dommage et c’est là le principal défaut que l’on pourrait qualifier pour ce cycle (du moins, pour ces deux premiers volumes, je ne peux juger de la suite pour le moment) qui aurait probablement mérité un autre traitement tant son univers, post-apocalyptique, rempli d’anachronismes bien trouvés, son empire maléfique tout bonnement génial et ses personnages hauts en couleurs figurent parmi les meilleurs idées qu’il m’ait été donné de lire aux cours de mes nombreuses pérégrinations dans l’univers de la fantasy. D’ailleurs, puisque l’on y est, comment ne pas revenir sur ces protagonistes qui écrasent de part leur charisme quasiment tout le reste, y compris le héros, le sympathique Dorian Hawkmoon, que j’aime bien mais qui est tout de même, reconnaissons le, à des années lumières d’Elric. Et dans ce volume, en plus des personnages secondaires, apparaît le anti-héros par excellence, le charismatique Huillam D'Averc, d’abord adversaire puis allié, au fil des événements du Duc de Köln, qui, par son cynisme, sa prestance et son ambiguïté en devient rapidement sympathique au point que, personnellement, je l’ai préféré à Hawkmoon, un peu trop fade pour le moment.

Enfin, dans Le Dieu fou, le lecteur traversera, avec les héros, toute l’Europe, rencontrera une ancienne race porteuse d’antiques reliques scientifiques, partira au secours d’ Yisselda disparue depuis des mois, aura à faire aux mercenaires fous d’un soit disant Dieu porteur d’une amulette rouge dont Hawkmoon devra s’emparer, fera face une fois de plus aux Granbretons qui, après avoir conquis quasiment tout le continent, ont lancer toutes leurs forces contre la Kamarg qui est bien prête de tomber et qu’il faudra sauver à tout prix, tandis que, il devient de plus en plus flagrant que les faits et gestes des divers protagonistes ne semblent pas être le fait de leurs décisions ou du hasard, mais bel et bien du destin. Tout cela en deux cents pages environ mais suffisamment captivant pour tenir le lecteur en haleine du début à la fin.



Cycle Princes d'Ambre (03) - Le signe de la licorne
Bien dakeyras le 25/11/2009 : laborieux

Ce tome est le plus laborieux de la série. Après avoir été enchanté par un second tome magnifique, j'ai été déçu par les longueurs de celui-ci, même s'il est vraiment essentiel pour la suite de l'histoire.
Mais ne vous arrêtez pas là, la suite vaut vraiment le détour.



Cycle Princes d'Ambre (02) - Les fusils d'Avalon
Incontournable  le 25/11/2009 : le meilleur de la série

Ce deuxième tome est le meilleur de la série. Une fois qu'on a passé le cap du premier tome, on entre vraiment dans l'histoire, et ce cycle se révèle alors comme l'un des meilleurs du genre.



Cycle Drenaï (03) - Waylander (Waylander 1)
Incontournable  le 25/11/2009 : on ne lasse pas

Le cycle Drenaï de Gemmell est une des perles de l'heroïc fantasy, peut-être le cycle de ce genre de tous les temps. Waylander en est l'un des 3 bijoux, avec "Legende" et "Loup Blanc".
A lire et à relire : vous ne vous en lasserez jamais.



Re: Moorcock est évidemment un auteur anglais, excusez-moi de ma bourde.



Cycle La Mallorée (1) - Les gardiens du Ponant
Incontournable  le 24/11/2009 : suite réussie

Et c'est reparti pour un tour.Après avoir vaincu Torak, Belgarion doit affrnter la maléfique Zandramas. On pourrait s'attendre à une suite ridicule comme on en a vu des centaines, mais non; David Eddings fait apparaître d'autres personnages toujours aussi attachants, et l'histoire devient encore plus interressante que lors des 5 premiers volumes.
Tout David Eddings est à lire absolument.



Note à Feanor: Michael Moorcock est américain.
Note du webmaster: Michael Moorcock est un écrivain britannique qui vit maintenant au Texas !



Alien Earth
Très bien  le 23/11/2009 :

J'ai lu ce livre il y a plus d'un mois et j'y pense encore. L'histoire est assez originale et les personnages sont attachants. Son seul défaut c'est qu'il n'y a pas de suite. En effet l'auteur construit un univers complexe avec différentes espèces extraterrestre qui ont leur propres histoires et leurs propres interactions... Bref un véritable début de Space opéra...



Cycle de l'Élévation (1) - Jusqu'au coeur du soleil
Bien  le 23/11/2009 : Pas Mal

Début un peu lourd, mais après on rentre bien dans l'intrigue. L'histoire est sympa avec un rebondissement final interessant, je vais de ce pas lire la suite...



Cycle La Mallorée (2) - Le roi des Murgos
Incontournable  le 23/11/2009 : génial

Un livre toujours aussi bien.
David Eddings nous surprendra toujours.



La horde du Contrevent
Incontournable jack le 22/11/2009 : fabuleux

Quelle talent d'ecrivain! Au-delà de l'histoire absolument géniale et originale, le livre vaut par son style lui-même. Aérien. Poétique.



Saga de Hawkmoon (1) - Le joyau noir
Incontournable  le 21/11/2009 : Au service du Baton runique

Après être venu à bout des neuf tomes du légendaire Cycle d’Elric, où, pour la première fois, je découvrais l’univers de l’écrivain britannique Michael Moorcock, l’envie de continuer à découvrir les autres œuvres du « maître » me pris et pour cela, rien de tel que de me lancer dans une autre longue saga, tout juste sept tomes (c’est un peu moins), la moins connu, mais néanmoins excellente Légende d’ Hawkmoon. Car si les péripéties de cet autre avatar du Champion Eternel, le Duc de Köln, Dorian Hawkmoon, sont depuis longtemps dans l’ombre de celles du Prince albinos, elles n’en sont pas moins digne d’intérêt, voir, pour certains, égales voir supérieurs. Alors, la meilleur chose pour se faire une idée précise de la chose étant de découvrir cette œuvre par moi même, il était pour le moins normal, après Elric, d’attaquer Hawkmoon. Et force est de constater, à la lecture de ce premier tome, que je n’ai pas été déçu du voyage.

Le joyau noir, premier volume du cycle d’ Hawkmoon, nous entraîne dans un monde fort différent, comme le lecteur s’en rend compte assez rapidement, de celui où Elric vécut ses aventures, quelques milliers d’années auparavant, même si quelques similitudes subsistent, ne serais ce tout simplement que par son nouveau personnage principal, qui ressemble légèrement au dernier Empereur de Melniboné de part son coté tourmenté, indécis voir cynique. De même, l’on retrouve un fidèle compagnon, dans le cas présent un « géant-nain » du nom de Oladhan, comme put l’être Tristelune en son temps. Et si, pour le moment, il n’est quasiment pas fait mention d’une quelconque dualité Loi/Chaos, attendons les autres volumes car l’on se doute bien que ceux-ci ne sont pas très éloignés… De même, comment ne pas voir dans l’Empire Grandbreton, une réminiscence de la cruelle Melniboné en plus décadent, plus horrible et bien mieux détaillée ? Bref, les points communs ne manquent pas, mais la grande force du cycle, est son univers, que l’on découvre dans ce premier volume : des milliers d’années se sont écoulées, nous sommes en plein sixième millénaire, une lointaine (déjà) guerre atomique ravagea le monde et le replongea dans le chaos, les hommes retournant au fil du temps à une espèce de moyen age où les objets a priori anachronique sont présents, et où des guerres perpétuelles entre les Etats ont lieu, chacun essayant de conquérir et d’asservir ses voisins ; à ce petit jeu là, l’empire Grandbreton ( inutile de vous dire d’où ils viennent, le nom est assez explicite) est le plus fort, ravageant tous sur son passage au sens propre comme au figuré, et s’apprêtant à unifier par la force, les armes, le sang et la mort une Europe quasiment sans défenses. Un Empire que l’on peut qualifier sans peine de maléfique, tant par les méthodes que par les mœurs. Ailleurs, le monde à aussi changer : sur le continent américain, les habitants sont revenus à un mode de vie plus proche de la nature tandis que la Chine règne sur l’Asiacomunista, autre Empire gigantesque. Bref, un monde post-apocalyptique revenu au moyen age où science et magie sont intrinsèquement liées.

Mais plus encore que l’univers, que l’on découvre dans ce premier volume, ce sont les protagonistes qui tiennent le haut du pavé dans Le joyau noir et si sur ce point, Hawkmoon malgré son charisme est loin de valoir Elric (mais bon, quelque part, celui-ci est hors concours), les autres rehaussent le niveau de l’œuvre, en particulier le Comte Airain, vieux combattant exceptionnel aux connaissances de la politique mais aussi de certains artefacts magiques et des légendes tout bonnement grandiose, mais aussi le Baron Meladius, dans le rôle de la Némésis du Duc de Köln. Tout autour de ces trois personnages principaux gravitent une foule d’autres, assez réussis pour la plupart même si certains auraient mérités que l’on s’attarde un peu davantage sur eux tant leur potentiel était prometteur, je pense pour ne citer que lui au moscovite Asrovak Mikosevaar que j’aurais aimer qu’il ait un rôle plus important.

Car en fait, on touche là à un point faible de ce premier volume et de l’œuvre en générale : sa durée. Bien que se prolongeant sur sept volumes, ceux-ci ne sont pas bien longs et fourmillent chacun d’événements qui s’enchaînent les uns après les autres. Du coup, l’on ne s’attarde guère sur des épisodes qui auraient mérité un traitement plus approfondis. Cela n’empêche pas Le joyau noir d’être un excellent roman, une belle entrée en matière pour un cycle plus que prometteur, mais bon, l’impression que tout cela aurait put être encore mieux ne me sortira pas de la tète. La légende prétend que Moorcock écrivit chaque tome du Cycle d’ Hawkmoon en quelques jours chacun, sans relecture. Je ne sais pas si cela est tout à fait exact, mais ceci explique peut être cela. Quoi qu’il en soit, j’ai vraiment hâte de lire la suite et de découvrir la destinée du Duc de Köln, du Comte Airain et des autres.





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