Cycle La Belgariade (1) - Le pion blanc des présages
Pierre L. le 30/01/2010 :
Un incontournable pour les fans de Fantasy. J'ai lu 'Les chants de la Belgariade' et 'Les chants de la Mallorée' d'un trait (les 10 livres en 10 semaines)...impossible de décrocher. :)
Abzalon (1) - Abzalon
Deschamps le 28/01/2010 : Génial
j'ai adoré un vrai Pierre Bordage
Abzalon (2) - Orchéron
le 28/01/2010 : Formidable
J'adore cet auteur et le dénouement ainsi que les réflexions sur l'humain rejoignent entièrement ma philosophie je conseille absolument
La maison au bord du monde
JB le 19/01/2010 : Extra!
Un des meilleurs livre dont je me souviens avec des frissons, bien que l'ayant lu il y a une bonne trentaine d'année.
Les livres de Corum (1) - Le chevalier des épées
le 16/01/2010 : Du très bon!
Il est grand temps désormais de m’attaquer à la troisième (dans mon ordre de lecture) incarnation du Champion Eternel, après le charismatique Prince albinos, Elric, et le Duc de Köln, Hawkmoon, le dernier des Vadhaghs, Corum, le Prince à la robe écarlate. Assez curieusement, si cela faisait longtemps que j’avais hâte de me lancer dans la lecture du Cycle d’Elric et si, l’univers de Hawkmoon m’attirait énormément, je dois reconnaître que Corum m’emballait bien moins (et je ne vous parle même pas d’Erekosë). D’ailleurs, j’ai hésité à me plonger dans cet énième cycle dédié au Champion Eternel, craignant peut être l’overdose, surtout que les romans, parus chez Pocket, sont assez difficiles à se procurer (a ce propos, c’est une vraie galère, mais pourquoi ne les republies t’ils pas ?). Mais bon, finalement, je me suis dit qu’il fallait mieux tout lire d’un coup tant que j’étais dans l’univers de Moorcock, et de passer par la suite à autre chose de complètement différent ; d’où, forcement, ma petite critique, aujourd’hui, du premier tome des Livres de Corum, Le chevalier des épées.
Comme dans le cas d’Elric, Corum ne m’était pas inconnu : cela faisait des années que je le connaissais plus ou moins, de plus, celui-ci était apparu brièvement dans quelques aventures d’Elric et d’Hawkmoon (je vous renvoie pour cela à mes précédentes critiques des divers ouvrages concernés). Bon, pas de quoi fouetter un chat pour être franc, mais même sans être emballer plus que de raison, ce fut avec un intérêt certain que j’ai abordé les premières pages du Chevalier des épées. Et là, assez rapidement, sans que je m’y attende, j’eu l’agréable surprise d’être immédiatement emballer par le personnage, diablement charismatique et au destin peu envieux… Un petit air d’Elric ? En effet, c’est le cas : contrairement à Hawkmoon qui était loin de briller par son charisme et sa prestance, Corum, s’il n’atteint pas les sommets du dernier Empereur de Melniboné, n’en est pas moins un personnage intéressant, et ce, a de multiples facettes. Tant physiquement que mentalement, il n’est pas très éloigner d’Elric : certes, il est loin de porter toutes les souffrances et la mélancolie de celui-ci, cependant, le fait que des le début du livre, tous les siens soient massacrés par les humains, rend son destin tragique. De plus, mutilé d’horrible manière, les débuts de Corum sont très durs et le lecteur, de façon différente, se prend d’affection pour lui comme il put le faire pour Elric. Psychologiquement, Corum est un personnage intéressant, avec suffisamment de substance pour captiver le lecteur : après ses terribles épreuves initiales, celui-ci hait les humains et désire se venger a tous prix, même s’il en est incapable, mais ce sont d’autres humains qui vont le sauver, et, par-dessus le marché, Corum va tomber amoureux de l’une d’entre elle, la belle Rhalina. Bref, c’est un personnage emplit de contradictions auquel nous allons avoir à faire, qui assez rapidement, va s’apercevoir que son peuple, aujourd’hui décimé, aussi puissant fut il, ne connaissait rien du monde qui l’entourait. D’ailleurs, Moorcock a fort bien retranscrit, dans cette œuvre, l’un des tallons d’Achille des puissants, ou plutôt de ceux qui le furent : se croire au dessus des autres, la suffisance, l’ancienneté de sa civilisation et de sa culture ne suffit pas toujours pour survivre, surtout qu’en, pendant ce temps là, d’autres peuples que l’on considère comme étant inférieurs, montent en puissance et finissent par vous détruire, au sens littéral dans le cas présent. Cela est valable dans le monde réel, mais les amateurs de Fantasy se délecteront de cela pour une autre raison : Corum est un Vadhagh, mais que sont les Vadhaghs ? Les Elfes, tout simplement. Et oui, pour la première fois, l’auteur britannique nous pond un récit où ceux-ci sont représentés, dans leur splendeur décadente habituelle. Sauf que, contrairement à d’innombrables récits où l’on nous dit que le temps des Elfes est passé et que ceux-ci sont bien moins nombreux qu’autrefois (n’allez pas plus loin, relisez donc Le seigneur des anneaux…), qu’ils laissent petit à petit leurs places aux humains, sans que l’on rentre dans les détails, avec Corum, Moorcock nous donne une explication radicale mais intéressante à leur sorts : aussi puissants furent-ils, leur civilisation est entrée en décadence, et ils ne comprirent cela que lorsque des humains vinrent les massacrer. C’est peut être brutal pour expliquer leur disparition mais cela vaut bien le départ des Elfes pour l’ouest (ils sont ou depuis ?). Bref, un bon postulat pour un cycle qui promet énormément, au vu de la lecture de ce premier tome.
Bien évidement, il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce Chevalier des épées. Les habitués de Moorcock ne seront guères dépaysés tant par le fond que par la forme. Bien entendu, les concepts d’opposition entre LOI et CHAOS seront présents, et de belle manière puisque Corum se voit, dans la deuxième partie de l’ouvrage, obligé d’aller affronter le terrible Duc Arioch dans son propre domaine. Un Arioch que les habitués d’Elric connaissent bien d’ailleurs même si quelques surprises les attendent. Alors, entre un synopsis de base intéressant, un personnage principal charismatique, des emprunts aux mythologies celtiques par moments et l’utilisation des Elfes ainsi que, le concept des quinze plans de base qui fait que le monde de Corum serait, en quelques sortes, le principal auquel tous les autres se greffent, les amateurs du Multivers de Moorcock seront aux anges, surtout que le tout est plutôt bien écrit et suffisamment captivant pour les tenir en haleine de la première a la dernière page. Bref, un cycle qui démarre sur les chapeaux de roues et qui promet énormément.
Saga de Hawkmoon (7) - La quête de Tanelorn
le 16/01/2010 : Une fin sympa mais moyenne
Finalement, nous voilà arriver au bout de La légende de Hawkmoon, avec ce septième tome, La quête de Tanelorn, la mythique citée, havre de paix qui existe sur tous les plans d’existence à la fois et que l’on retrouve dans les divers cycles du Champion Eternel. Que de chemin parcouru depuis les débuts, la lutte contre l’Empire Grandbreton, que je croyais au début occupé l’ensemble de la saga, puis la suite, plus onirique, plus en rapport avec la cosmologie du Multivers où bon nombre de questions restées en suspens, y compris dans d’autres cycles comme Elric par exemple, trouveront enfin leurs réponses. Car, avec la quête de Tanelorn, Moorcock trouve un final au destin du Champion Eternel (et cela, je ne m’y attendais pas) ; cela ne l’empêchera pas par la suite d’y revenir à de multiples reprises, mais au moins, le dernier tome d’Hawkmoon clôt les débats, et rien que pour ça, il mérite amplement d’être lu.
Maintenant, la question qui prime sur toutes les autres est bien entendu de savoir si le contenu est finalement à la hauteur des événements ? Et là, la réponse est loin d’être aussi simple. Incontestablement, le septième tome de La légende de Hawkmoon est indispensable, ne serais ce que, une fois arrivée a ce point de la saga, il serait dommage, pour ne pas dire idiot, de ne pas savoir comment tout cela va s’achever. De plus, comme je vous l’ai déjà dit, ce final ne se limite pas uniquement a celui de la série en cours, mais, dans un ensemble bien plus large, regroupe Elric, Corum, Erekosë et tous les autres avatars du Champion Eternel. Alors, forcement, il en devient du coup indispensable. Cependant, qui dit « indispensable » ne signifie pas forcement que la qualité sera au rendez vous, et sur ce point, et ne serais ce qu’en comparant avec l’excellant Champion de Garathorm, il n’est pas exagérer de dire que le niveau à légèrement baissé. Incontestablement car si l’intérêt et l’attente, pour les raisons évoquées plus hauts sont bien présentes, le lecteur aurait put être en droit d’attendre bien mieux : par exemple, l’on se retrouve à milles lieux du mythique Stormbringer qui clôturait Elric. Ainsi, même si les révélations finales quand au destin du Champion, l’identité de l’Epée Noire et du Bâton Runique et la conjonction d’un millions de sphères sont tout bonnement époustouflantes et raviront le fan, le reste est loin d’être aussi intéressant, malheureusement, et cela nuit forcement a la qualité finale de l’ensemble.
Et pourtant, le début était assez prometteur, ne serais ce que pour l’attente de tout ce que je vous ais déjà dit précédemment. D’ailleurs, la scène où Hawkmoon est arrachée a son monde, sous les yeux d’une étrange entité dont les plus perspicaces devineront l’identité réelle, est a mon avis assez bien réussie, de même que la suite, lorsque le Duc de Köln se retrouve dans une curieuse dimension et qu’il à a faire à douze sages qui lui enjoignent de trouver Tanelorn. Malheureusement, la suite est assez décevante, mais finalement, ce n’est même pas une surprise puisque l’on a droit à une réédite d’une nouvelle du Cycle d’Elric paru dans Le navigateur sur les mers du destin, où les quatre plus célèbres avatars du Champion Eternel, Elric, Hawkmoon, Corum et Erekosë, se retrouvent pour affronter deux sorciers issus d’un autre univers et qui menacent de détruire celui-ci. La seule et unique différence, celle-ci est écrite du point de vu de Hawkmoon (logique), mais sinon, c’est strictement la même chose. Bon, cela se comprend vu que ce sont les mêmes événements mais tout de même, lorsque l’on à déjà lu Elric, difficile de s’intéresser pour ceux-ci sans avoir l’impression de perdre sans temps et d’avoir droit à un certain remplissage. Heureusement, le final est là pour relever le tout et là, je vous assure que celui-ci vaut largement le détour comme je vous le laissais déjà entendre. Je ne tiens pas trop à spoiler celui-ci mais sachez seulement que Erekosë sera présent, que Stormbringer fera son grand retour, que bon nombre de disparus feront leur grand retour, que ceux que l’on nomme les Dieux disparaîtrons, que la Conjonction d’un millions de sphères aura bel et bien lieu et que toutes les réponses que l’on pouvait se poser, ou presque, trouveront leurs réponses…
Au final, je reste assez mitigé quand à ce dernier tome de la Légende de Hawkmoon : La quête de Tanelorn comporte énormément d’éléments positifs et intéressants, mais néanmoins, la plupart de ceux-ci ne surviennent que vers la fin, lorsque le lecteur, habitué des divers cycles composant le Champion Eternel, trouvera enfin une conclusion à tous ceux-ci. D’ailleurs, sur ce point, il est évidant que du coup, il vaut mieux lire Hawkmoon en dernier, ce qui n’est pas mon cas puisqu’il me reste encore Corum et Erekosë à découvrir (enfin, il n’y a pas mort d’homme mais cela reste préférable). Mais si La quête de Tanelorn pèche énormément pour moi, c’est surtout en raison du gros morceau où l’on se retape la nouvelle où les « quatre » affrontent les deux sorciers : celle-ci n’est pas inintéressante, au contraire, mais bon, deux fois, c’est une de trop à mon avis. Enfin, j’ai l’air d’être assez négatif à l’encontre de ce dernier tome de La légende d’Hawkmoon mais bon, dans l’ensemble, c’est tout de même une fin acceptable pour un cycle certes inférieur à celui d’Elric mais qui m’aura fait passer de très bons moments. Un cycle remplit de bonnes idées, indispensable pour tous les amateurs de Moorcock qui sauront se régaler à juste titre.
Saga de Hawkmoon (6) - Le champion de Garathorm
le 16/01/2010 : Excellent
Le champion de Garathorm, avant dernier tome de La légende de Hawkmoon, qui en comporte sept, est tout bonnement fascinant, voir même déroutant par certains aspects, et c’est avec un certain plaisir que je me lance dans sa critique, encore stupéfait de ce que j’ai put y trouver. Ce n’est pas vraiment que ce sixième tome des aventures du Duc Dorian Hawkmoon soient exceptionnelles en elle-même de part le style d’écriture, l’intrigue où les rebondissements, mais bien plus par un contenu qui dénote énormément (surtout dans sa première partie) avec le reste de la saga, entraînant le lecteur dans des chemins encore inexplorés et inattendus mais qui n’en fonctionnent pas moins, bien au contraire. Certes, ce deuxième cycle de La légende de Hawkmoon connaît ses détracteurs qui ne souhaitent s’en tenir qu’aux quatre premiers tomes de la saga, mais j’avoue que même si tous les goûts sont dans la nature, j’ai énormément de mal à comprendre leur raisonnement tant cette suite, différente certes, se révèle plus que pertinente, pour l’ensemble du cycle bien entendu, mais même, comme on le verra par la suite, pour l’intégralité du cycle du Champion éternel, rien que ça.
Incontestablement, Le champion de Garathorm vaut surtout pour sa première partie du récit, qui est à mes yeux, l’un des moments les plus intéressants de la saga dans son ensemble ; depuis ses débuts, j’ai put à maintes reprises déplorer le manque flagrant de profondeur et de charisme du sympathique Dorian Hawkmoon, bien loin de la classe évidente de son illustre prédécesseur, le mythique Elric de Melniboné. En fait, tant ses compagnons étaient plutôt bien travailler, tant le Duc de Köln manquait de profondeur, n’étant qu’un héros de fantasy comme il en existe tant : courageux, fidèle, assez bon guerrier et meneur d’hommes ; bref, de quoi s’ennuyer un peu. Or, la métamorphose de celui-ci commença doucement a s’effectuer des le début du début du deuxième cycle, et Hawkmoon, petit à petit, gagnait en intérêt, jusqu’à a l’apothéose, toujours à mes yeux, que fut la première partie du Champion de Garathorm : littéralement abattu par la disparition de sa femme et ses enfants à la fin du Comte Airain (ceux-ci ont-ils réellement existés ? Ne les a-t-il pas imaginé ? N’était il pas fou ?), ne sachant plus a quel sens se fier, doutant de lui mais cherchant par tous les moyens à les retrouver, Hawkmoon, de plus en plus isolé du monde, de ses proches, sombre doucement dans la folie, dans la décrépitude la plus totale, se laissant mourir de désespoir, et ce, au grand dam du Comte Airain, impuissant à soutenir son ami. Bref, il aura fallu que le vainqueur de l’Empire Grandbreton touche le fond pour qu’enfin, il devienne véritablement intéressant ; un peu sadomasochiste comme raisonnement, je le conçois, mais bon, Elric serait il rentré dans la légende sans son coté tourmenté et obscur ? Bien évidemment, non. De plus, l’ensemble est superbement bien écrit, avec un Michael Moorcock inspiré qui sait parfaitement retranscrire le sentiment de désespoir intense et de fuite en avant de son héros. Bref, un véritable petit régal que cette première partie.
La suite, plus conventionnelle de part sa structure narrative, n’en est pas moins intéressante et mérite elle aussi le détour, ne serais ce que par l’idée originale d’avoir pour protagoniste principal un avatar féminin du Champion Eternel, Ilian de Garathorm. Tiré de sa torpeur par une ancienne amie du Comte Airain, Katinka van Bak, et par l’un des compagnons du Champion, ici Jhary-a-Conel, qui l’entraîne dans une quête avec l’espoir fou de retrouver sa chère et disparue Yisselda, Hawkmoon se voit arriver dans un autre monde, bien différent du sien et sous une nouvelle identité, celle d’Ilian. Dans le corps de celle-ci, il/elle devra avoir à faire à une armée disparate amenée là par les seigneurs du Chaos et menée de main de maître par Ymril à la Corne jaune, fidèle serviteur d’Arioch, et le… Baron Kalan du ténébreux Empire (encore lui). Seigneurs du Chaos, Arioch, Multivers, avatars du Champion et du compagnon, on entre enfin de plein pied dans la cosmologie Morcoockienne et les liens avec les autres séries de l’auteur commencent enfin à apparaître, ce qui, il faut bien le reconnaître, était temps. Bien évidement, Hawkmoon/Ilian parviendra à vaincre Ymril, a repousser les forces du Chaos, que l’on sent plus que perturbées par un événement d’ampleur cosmique, la conjonction de millions de sphères, et a retrouver Yisselda, mais avant d’y parvenir, il faudra bien des péripéties. Bref, cette deuxième partie si elle est moins originale n’en comporte pas moins un intérêt certain, ne serais ce que pour deux choses : une femme Champion éternel et, bien entendu, le rapprochement spectaculaire et bienvenu d’Hawkmoon avec les autres séries du cycle du Champion comme Elric, Corum et Erekosë.
Au final, Le champion de Garathorm restera pour moi comme l’un des meilleurs tomes de la saga de Hawkmoon, assez diversifier avec un Hawkmoon enfin intéressant et un rapprochement avec le reste du cycle du Champion Eternel. Un avant dernier tome indispensable et que j’aurais pris énormément de plaisir à lire, sans aucun doute possible.
Les guerriers du silence (1)
le 14/01/2010 : Génial
Pour moi un auteur que je viens de découvrir et j'ai lu les trois de la série Les Guerriers du Silence un seul commentaire à lire et relire merci à l'auteur
L'échiquier du Mal (t1)
hannibal le 13/01/2010 : wouaouhh
incroyable... à lire par tous les moyens!!!!!!!!!!!
La roue du temps (01) - La roue du temps
Isilion le 12/01/2010 : Accro
Oui, je suis totalement tombée accro du monde de Jordan. J'ai eu un peu de peine à me mettre dedans, puis je n'i plus pu m'en passer, tout mon temps y est passé et y passe encore. Son monde magnifique et les sublimes Aes Sedai, tout ces peuples et ces coutumes! J'adore les Aiels et leur façon bien à eux de concevoir le monde. J'attend avec impatience la suite et je dois avouer que je m'ennui dans mes lectures; a propos, si quelqu'un avait une bonne série à me proposer je suis preneuse. Merci
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Un incontournable pour les fans de Fantasy. J'ai lu 'Les chants de la Belgariade' et 'Les chants de la Mallorée' d'un trait (les 10 livres en 10 semaines)...impossible de décrocher. :)
j'ai adoré un vrai Pierre Bordage
J'adore cet auteur et le dénouement ainsi que les réflexions sur l'humain rejoignent entièrement ma philosophie je conseille absolument
Un des meilleurs livre dont je me souviens avec des frissons, bien que l'ayant lu il y a une bonne trentaine d'année.
Il est grand temps désormais de m’attaquer à la troisième (dans mon ordre de lecture) incarnation du Champion Eternel, après le charismatique Prince albinos, Elric, et le Duc de Köln, Hawkmoon, le dernier des Vadhaghs, Corum, le Prince à la robe écarlate. Assez curieusement, si cela faisait longtemps que j’avais hâte de me lancer dans la lecture du Cycle d’Elric et si, l’univers de Hawkmoon m’attirait énormément, je dois reconnaître que Corum m’emballait bien moins (et je ne vous parle même pas d’Erekosë). D’ailleurs, j’ai hésité à me plonger dans cet énième cycle dédié au Champion Eternel, craignant peut être l’overdose, surtout que les romans, parus chez Pocket, sont assez difficiles à se procurer (a ce propos, c’est une vraie galère, mais pourquoi ne les republies t’ils pas ?). Mais bon, finalement, je me suis dit qu’il fallait mieux tout lire d’un coup tant que j’étais dans l’univers de Moorcock, et de passer par la suite à autre chose de complètement différent ; d’où, forcement, ma petite critique, aujourd’hui, du premier tome des Livres de Corum, Le chevalier des épées.
Comme dans le cas d’Elric, Corum ne m’était pas inconnu : cela faisait des années que je le connaissais plus ou moins, de plus, celui-ci était apparu brièvement dans quelques aventures d’Elric et d’Hawkmoon (je vous renvoie pour cela à mes précédentes critiques des divers ouvrages concernés). Bon, pas de quoi fouetter un chat pour être franc, mais même sans être emballer plus que de raison, ce fut avec un intérêt certain que j’ai abordé les premières pages du Chevalier des épées. Et là, assez rapidement, sans que je m’y attende, j’eu l’agréable surprise d’être immédiatement emballer par le personnage, diablement charismatique et au destin peu envieux… Un petit air d’Elric ? En effet, c’est le cas : contrairement à Hawkmoon qui était loin de briller par son charisme et sa prestance, Corum, s’il n’atteint pas les sommets du dernier Empereur de Melniboné, n’en est pas moins un personnage intéressant, et ce, a de multiples facettes. Tant physiquement que mentalement, il n’est pas très éloigner d’Elric : certes, il est loin de porter toutes les souffrances et la mélancolie de celui-ci, cependant, le fait que des le début du livre, tous les siens soient massacrés par les humains, rend son destin tragique. De plus, mutilé d’horrible manière, les débuts de Corum sont très durs et le lecteur, de façon différente, se prend d’affection pour lui comme il put le faire pour Elric. Psychologiquement, Corum est un personnage intéressant, avec suffisamment de substance pour captiver le lecteur : après ses terribles épreuves initiales, celui-ci hait les humains et désire se venger a tous prix, même s’il en est incapable, mais ce sont d’autres humains qui vont le sauver, et, par-dessus le marché, Corum va tomber amoureux de l’une d’entre elle, la belle Rhalina. Bref, c’est un personnage emplit de contradictions auquel nous allons avoir à faire, qui assez rapidement, va s’apercevoir que son peuple, aujourd’hui décimé, aussi puissant fut il, ne connaissait rien du monde qui l’entourait. D’ailleurs, Moorcock a fort bien retranscrit, dans cette œuvre, l’un des tallons d’Achille des puissants, ou plutôt de ceux qui le furent : se croire au dessus des autres, la suffisance, l’ancienneté de sa civilisation et de sa culture ne suffit pas toujours pour survivre, surtout qu’en, pendant ce temps là, d’autres peuples que l’on considère comme étant inférieurs, montent en puissance et finissent par vous détruire, au sens littéral dans le cas présent. Cela est valable dans le monde réel, mais les amateurs de Fantasy se délecteront de cela pour une autre raison : Corum est un Vadhagh, mais que sont les Vadhaghs ? Les Elfes, tout simplement. Et oui, pour la première fois, l’auteur britannique nous pond un récit où ceux-ci sont représentés, dans leur splendeur décadente habituelle. Sauf que, contrairement à d’innombrables récits où l’on nous dit que le temps des Elfes est passé et que ceux-ci sont bien moins nombreux qu’autrefois (n’allez pas plus loin, relisez donc Le seigneur des anneaux…), qu’ils laissent petit à petit leurs places aux humains, sans que l’on rentre dans les détails, avec Corum, Moorcock nous donne une explication radicale mais intéressante à leur sorts : aussi puissants furent-ils, leur civilisation est entrée en décadence, et ils ne comprirent cela que lorsque des humains vinrent les massacrer. C’est peut être brutal pour expliquer leur disparition mais cela vaut bien le départ des Elfes pour l’ouest (ils sont ou depuis ?). Bref, un bon postulat pour un cycle qui promet énormément, au vu de la lecture de ce premier tome.
Bien évidement, il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce Chevalier des épées. Les habitués de Moorcock ne seront guères dépaysés tant par le fond que par la forme. Bien entendu, les concepts d’opposition entre LOI et CHAOS seront présents, et de belle manière puisque Corum se voit, dans la deuxième partie de l’ouvrage, obligé d’aller affronter le terrible Duc Arioch dans son propre domaine. Un Arioch que les habitués d’Elric connaissent bien d’ailleurs même si quelques surprises les attendent. Alors, entre un synopsis de base intéressant, un personnage principal charismatique, des emprunts aux mythologies celtiques par moments et l’utilisation des Elfes ainsi que, le concept des quinze plans de base qui fait que le monde de Corum serait, en quelques sortes, le principal auquel tous les autres se greffent, les amateurs du Multivers de Moorcock seront aux anges, surtout que le tout est plutôt bien écrit et suffisamment captivant pour les tenir en haleine de la première a la dernière page. Bref, un cycle qui démarre sur les chapeaux de roues et qui promet énormément.
Finalement, nous voilà arriver au bout de La légende de Hawkmoon, avec ce septième tome, La quête de Tanelorn, la mythique citée, havre de paix qui existe sur tous les plans d’existence à la fois et que l’on retrouve dans les divers cycles du Champion Eternel. Que de chemin parcouru depuis les débuts, la lutte contre l’Empire Grandbreton, que je croyais au début occupé l’ensemble de la saga, puis la suite, plus onirique, plus en rapport avec la cosmologie du Multivers où bon nombre de questions restées en suspens, y compris dans d’autres cycles comme Elric par exemple, trouveront enfin leurs réponses. Car, avec la quête de Tanelorn, Moorcock trouve un final au destin du Champion Eternel (et cela, je ne m’y attendais pas) ; cela ne l’empêchera pas par la suite d’y revenir à de multiples reprises, mais au moins, le dernier tome d’Hawkmoon clôt les débats, et rien que pour ça, il mérite amplement d’être lu.
Maintenant, la question qui prime sur toutes les autres est bien entendu de savoir si le contenu est finalement à la hauteur des événements ? Et là, la réponse est loin d’être aussi simple. Incontestablement, le septième tome de La légende de Hawkmoon est indispensable, ne serais ce que, une fois arrivée a ce point de la saga, il serait dommage, pour ne pas dire idiot, de ne pas savoir comment tout cela va s’achever. De plus, comme je vous l’ai déjà dit, ce final ne se limite pas uniquement a celui de la série en cours, mais, dans un ensemble bien plus large, regroupe Elric, Corum, Erekosë et tous les autres avatars du Champion Eternel. Alors, forcement, il en devient du coup indispensable. Cependant, qui dit « indispensable » ne signifie pas forcement que la qualité sera au rendez vous, et sur ce point, et ne serais ce qu’en comparant avec l’excellant Champion de Garathorm, il n’est pas exagérer de dire que le niveau à légèrement baissé. Incontestablement car si l’intérêt et l’attente, pour les raisons évoquées plus hauts sont bien présentes, le lecteur aurait put être en droit d’attendre bien mieux : par exemple, l’on se retrouve à milles lieux du mythique Stormbringer qui clôturait Elric. Ainsi, même si les révélations finales quand au destin du Champion, l’identité de l’Epée Noire et du Bâton Runique et la conjonction d’un millions de sphères sont tout bonnement époustouflantes et raviront le fan, le reste est loin d’être aussi intéressant, malheureusement, et cela nuit forcement a la qualité finale de l’ensemble.
Et pourtant, le début était assez prometteur, ne serais ce que pour l’attente de tout ce que je vous ais déjà dit précédemment. D’ailleurs, la scène où Hawkmoon est arrachée a son monde, sous les yeux d’une étrange entité dont les plus perspicaces devineront l’identité réelle, est a mon avis assez bien réussie, de même que la suite, lorsque le Duc de Köln se retrouve dans une curieuse dimension et qu’il à a faire à douze sages qui lui enjoignent de trouver Tanelorn. Malheureusement, la suite est assez décevante, mais finalement, ce n’est même pas une surprise puisque l’on a droit à une réédite d’une nouvelle du Cycle d’Elric paru dans Le navigateur sur les mers du destin, où les quatre plus célèbres avatars du Champion Eternel, Elric, Hawkmoon, Corum et Erekosë, se retrouvent pour affronter deux sorciers issus d’un autre univers et qui menacent de détruire celui-ci. La seule et unique différence, celle-ci est écrite du point de vu de Hawkmoon (logique), mais sinon, c’est strictement la même chose. Bon, cela se comprend vu que ce sont les mêmes événements mais tout de même, lorsque l’on à déjà lu Elric, difficile de s’intéresser pour ceux-ci sans avoir l’impression de perdre sans temps et d’avoir droit à un certain remplissage. Heureusement, le final est là pour relever le tout et là, je vous assure que celui-ci vaut largement le détour comme je vous le laissais déjà entendre. Je ne tiens pas trop à spoiler celui-ci mais sachez seulement que Erekosë sera présent, que Stormbringer fera son grand retour, que bon nombre de disparus feront leur grand retour, que ceux que l’on nomme les Dieux disparaîtrons, que la Conjonction d’un millions de sphères aura bel et bien lieu et que toutes les réponses que l’on pouvait se poser, ou presque, trouveront leurs réponses…
Au final, je reste assez mitigé quand à ce dernier tome de la Légende de Hawkmoon : La quête de Tanelorn comporte énormément d’éléments positifs et intéressants, mais néanmoins, la plupart de ceux-ci ne surviennent que vers la fin, lorsque le lecteur, habitué des divers cycles composant le Champion Eternel, trouvera enfin une conclusion à tous ceux-ci. D’ailleurs, sur ce point, il est évidant que du coup, il vaut mieux lire Hawkmoon en dernier, ce qui n’est pas mon cas puisqu’il me reste encore Corum et Erekosë à découvrir (enfin, il n’y a pas mort d’homme mais cela reste préférable). Mais si La quête de Tanelorn pèche énormément pour moi, c’est surtout en raison du gros morceau où l’on se retape la nouvelle où les « quatre » affrontent les deux sorciers : celle-ci n’est pas inintéressante, au contraire, mais bon, deux fois, c’est une de trop à mon avis. Enfin, j’ai l’air d’être assez négatif à l’encontre de ce dernier tome de La légende d’Hawkmoon mais bon, dans l’ensemble, c’est tout de même une fin acceptable pour un cycle certes inférieur à celui d’Elric mais qui m’aura fait passer de très bons moments. Un cycle remplit de bonnes idées, indispensable pour tous les amateurs de Moorcock qui sauront se régaler à juste titre.
Le champion de Garathorm, avant dernier tome de La légende de Hawkmoon, qui en comporte sept, est tout bonnement fascinant, voir même déroutant par certains aspects, et c’est avec un certain plaisir que je me lance dans sa critique, encore stupéfait de ce que j’ai put y trouver. Ce n’est pas vraiment que ce sixième tome des aventures du Duc Dorian Hawkmoon soient exceptionnelles en elle-même de part le style d’écriture, l’intrigue où les rebondissements, mais bien plus par un contenu qui dénote énormément (surtout dans sa première partie) avec le reste de la saga, entraînant le lecteur dans des chemins encore inexplorés et inattendus mais qui n’en fonctionnent pas moins, bien au contraire. Certes, ce deuxième cycle de La légende de Hawkmoon connaît ses détracteurs qui ne souhaitent s’en tenir qu’aux quatre premiers tomes de la saga, mais j’avoue que même si tous les goûts sont dans la nature, j’ai énormément de mal à comprendre leur raisonnement tant cette suite, différente certes, se révèle plus que pertinente, pour l’ensemble du cycle bien entendu, mais même, comme on le verra par la suite, pour l’intégralité du cycle du Champion éternel, rien que ça.
Incontestablement, Le champion de Garathorm vaut surtout pour sa première partie du récit, qui est à mes yeux, l’un des moments les plus intéressants de la saga dans son ensemble ; depuis ses débuts, j’ai put à maintes reprises déplorer le manque flagrant de profondeur et de charisme du sympathique Dorian Hawkmoon, bien loin de la classe évidente de son illustre prédécesseur, le mythique Elric de Melniboné. En fait, tant ses compagnons étaient plutôt bien travailler, tant le Duc de Köln manquait de profondeur, n’étant qu’un héros de fantasy comme il en existe tant : courageux, fidèle, assez bon guerrier et meneur d’hommes ; bref, de quoi s’ennuyer un peu. Or, la métamorphose de celui-ci commença doucement a s’effectuer des le début du début du deuxième cycle, et Hawkmoon, petit à petit, gagnait en intérêt, jusqu’à a l’apothéose, toujours à mes yeux, que fut la première partie du Champion de Garathorm : littéralement abattu par la disparition de sa femme et ses enfants à la fin du Comte Airain (ceux-ci ont-ils réellement existés ? Ne les a-t-il pas imaginé ? N’était il pas fou ?), ne sachant plus a quel sens se fier, doutant de lui mais cherchant par tous les moyens à les retrouver, Hawkmoon, de plus en plus isolé du monde, de ses proches, sombre doucement dans la folie, dans la décrépitude la plus totale, se laissant mourir de désespoir, et ce, au grand dam du Comte Airain, impuissant à soutenir son ami. Bref, il aura fallu que le vainqueur de l’Empire Grandbreton touche le fond pour qu’enfin, il devienne véritablement intéressant ; un peu sadomasochiste comme raisonnement, je le conçois, mais bon, Elric serait il rentré dans la légende sans son coté tourmenté et obscur ? Bien évidemment, non. De plus, l’ensemble est superbement bien écrit, avec un Michael Moorcock inspiré qui sait parfaitement retranscrire le sentiment de désespoir intense et de fuite en avant de son héros. Bref, un véritable petit régal que cette première partie.
La suite, plus conventionnelle de part sa structure narrative, n’en est pas moins intéressante et mérite elle aussi le détour, ne serais ce que par l’idée originale d’avoir pour protagoniste principal un avatar féminin du Champion Eternel, Ilian de Garathorm. Tiré de sa torpeur par une ancienne amie du Comte Airain, Katinka van Bak, et par l’un des compagnons du Champion, ici Jhary-a-Conel, qui l’entraîne dans une quête avec l’espoir fou de retrouver sa chère et disparue Yisselda, Hawkmoon se voit arriver dans un autre monde, bien différent du sien et sous une nouvelle identité, celle d’Ilian. Dans le corps de celle-ci, il/elle devra avoir à faire à une armée disparate amenée là par les seigneurs du Chaos et menée de main de maître par Ymril à la Corne jaune, fidèle serviteur d’Arioch, et le… Baron Kalan du ténébreux Empire (encore lui). Seigneurs du Chaos, Arioch, Multivers, avatars du Champion et du compagnon, on entre enfin de plein pied dans la cosmologie Morcoockienne et les liens avec les autres séries de l’auteur commencent enfin à apparaître, ce qui, il faut bien le reconnaître, était temps. Bien évidement, Hawkmoon/Ilian parviendra à vaincre Ymril, a repousser les forces du Chaos, que l’on sent plus que perturbées par un événement d’ampleur cosmique, la conjonction de millions de sphères, et a retrouver Yisselda, mais avant d’y parvenir, il faudra bien des péripéties. Bref, cette deuxième partie si elle est moins originale n’en comporte pas moins un intérêt certain, ne serais ce que pour deux choses : une femme Champion éternel et, bien entendu, le rapprochement spectaculaire et bienvenu d’Hawkmoon avec les autres séries du cycle du Champion comme Elric, Corum et Erekosë.
Au final, Le champion de Garathorm restera pour moi comme l’un des meilleurs tomes de la saga de Hawkmoon, assez diversifier avec un Hawkmoon enfin intéressant et un rapprochement avec le reste du cycle du Champion Eternel. Un avant dernier tome indispensable et que j’aurais pris énormément de plaisir à lire, sans aucun doute possible.
Pour moi un auteur que je viens de découvrir et j'ai lu les trois de la série Les Guerriers du Silence un seul commentaire à lire et relire merci à l'auteur
incroyable... à lire par tous les moyens!!!!!!!!!!!
Oui, je suis totalement tombée accro du monde de Jordan. J'ai eu un peu de peine à me mettre dedans, puis je n'i plus pu m'en passer, tout mon temps y est passé et y passe encore. Son monde magnifique et les sublimes Aes Sedai, tout ces peuples et ces coutumes! J'adore les Aiels et leur façon bien à eux de concevoir le monde. J'attend avec impatience la suite et je dois avouer que je m'ennui dans mes lectures; a propos, si quelqu'un avait une bonne série à me proposer je suis preneuse. Merci