Cycle des Inhibiteurs (1) - L'espace de la révélation
4piran69 le 07/10/2010 : Un roman très bien
Je ne connaissais pas Alastair Reynolds avant de tomber sur "L'espace de la révélation" et le lire, et il est clair que je suis convaincu qu'il a écrit un très grand livre qui me donne envie de lire la suite du Cycle des Inhibiteurs ! Une histoire complexe, une ambiance sombre, des personnages qui subissent leurs destins, un futur aux possibilités technologiques impressionnantes, une rigueur dans la description scientifique, une imagination sans limites, tout ça font un livre très réussi qui passionne et donne envie de connaitre la suite !
La fin de l'éternité
le 07/09/2010 : Une fin pour un commencement....
Depuis sa première édition, en 1955, La fin de l’Éternité (avec un H majuscule puisqu’il s’agit d’une organisation) est un roman un peu a part dans la très longue et fournie production de l’écrivain américain d’origine russe, Isaac Asimov. S’il est effectivement bien moins connu pour le néophyte que des œuvres majeures comme Fondation ou Les robots, ce roman n’en est pas moins considéré, pour les amateurs, comme étant l’un des tous meilleurs du « maitre ». De plus, si l’on se souvient qu’il faut prendre l’intégralité de l’œuvre d’Asimov comme étant un seul et unique cycle, si celle-ci s’achève avec le Cycle de Fondation, La fin de l’Éternité en est tout bonnement son début (bien évidement, je ne me préoccupe guère des divers ajouts d’autres auteurs). Car des événements décrits dans ce roman découleront tout ce qui suivra par la suite : l’ère des robots, la conquête spatiale, l’avènement de l’Empire Galactique puis sa chute avant, bien entendu, la Fondation. Par ce simple constat, tout amateur qui aura donc, au moins, lu les deux cycles majeurs d’Asimov se doit, a mon avis, de ne pas passer a coté de La fin de l’Éternité, pour son importance mais aussi, pour sa qualité intrinsèque, ce qui n’est pas négligeable.
Bien évidement, en lisant le quatrième de couverture, le lecteur aura compris que le sujet principal traité dans ce roman est le voyage dans le temps, élément maintes fois abordés par je ne sais combien d’auteurs depuis des lustres (La machine à explorer le temps, ca vous dit quelque chose ?). Mais cette fois ci, pas de voyage d’exploration a proprement parler, ni véritablement de « paradoxe du grand père », car si ces deux éléments, indissociables de toute littérature temporelle ne sont pas complètement absents de l’œuvre, celle-ci va beaucoup plus loin que ce que le lecteur a l’habitude de trouver dans ce genre précis puisque cette fois ci, c’est tout bonnement la manipulation du temps poussé a son paroxysme par une entité, l’Éternité, qui est au cœur du récit. Celle-ci, une société a dominance quasi exclusivement masculine et fortement hiérarchisée œuvre depuis des siècles au « bien être de l’Humanité ». Bien évidement, un bien être selon les concepts des membres de l’organisation : ainsi, ceux-ci manipulent allègrement le temps au fil des millénaires afin de maintenir la société humaine dans un certain confort, permettant certaines évolutions, en interdisant d’autres comme par exemple l’usage de l’atome ou l’exploration spatiale, et modifiant ainsi la réalité ad vitam aeternam, lors de chaque changement de celle-ci. Les temporels, ainsi nommes t’ils tous ceux qui ne font pas partie de l’Éternité, ne se doutant de rien (ou presque, seuls quelque uns ont connaissance de l’existence de ces quasi demi-dieux, sans savoir véritablement le fond du problème et de leurs agissements), sont alors soumis aux aléas des changements de réalités, certains disparaissant, d’autres mourant plus tôt ou plus tard que dans la réalité précédant tandis que certains se retrouvent avec une personnalité totalement différente. Ainsi, sur des milliers et des milliers de siècles, l’Éternité veille en secret, agissant sur le temps comme bon elle le souhaite, sauf en deux périodes : le primitif datant d’avant l’invention du voyage dans le temps, et les mystérieux siècles cachés, dans le futur.
C’est donc avec ce postulat de départ tout bonnement excellant et alléchant que le lecteur aborde la lecture de La fin de l’Éternité et il suivra donc les pas Andrew Harlan, un Technicien, la caste la plus honnie de l’Éternité puisque ce sont eux qui effectuent les fameuses changements temporels, qui, lors d’une mission apparemment anodine, va rencontrer une mystérieuse femme, Noys Lambent et qui, suite a cela, va commencer a douter de plus en plus sur le bien fondé de l’Éternité, allant, par amour, jusqu'à renier ses convictions. Bien évidement, j’ai résumé au maximum l’intrigue puisque je préfère laisser au lecteur le plaisir de la découverte et des quelques rebondissements d’une intrigue que je qualifierais sans exagération aucune comme étant excellente. Mais si, dans le plus pur style d’Asimov, on retrouve bon nombre d’éléments habituels comme le personnage principal bourru et maladroit avec les femmes, une organisation agissant dans l’ombre et moult rebondissements, La fin de l’Éternité vaut indéniablement pour les thèmes abordés, le bien fondé des manipulations de masse, le choix du libre arbitre de l’espèce humaine mais aussi sur les forces et les faiblesses de celle-ci puisque même les si puissants Éternels sont parfois faillibles.
Alors forcement, je ne peux, en guise de conclusion, que vous conseiller vivement la lecture de La fin de l’Éternité. Œuvre de première importance dans la production d’Asimov, je pense qu’elle mérite amplement d’être plus reconnue à sa juste valeur. Car en plus de la qualité de son intrigue, des thèmes abordés et de ses protagonistes, celle-ci est indispensable pour la compréhension de quelques mystères dans les cycles suivants comme la disparation du voyage dans le temps que l’on ne retrouvera plus par la suite (Asimov préférait une SF plus « plausible », plus scientifique) mais aussi pourquoi l’espèce humaine est la seule dans toute la Galaxie, condition sine qua non a la réussite du plan Sheldon comme le découvrira Golan Trevize a la fin de Terre et Fondation. Bref, un must a découvrir de toutes urgences.
Blaze
Bonbonze le 06/09/2010 : Fond de tiroir
Il l'explique lui même, dans la postface, ce roman est resté des années au fond d'un tiroir. Et un fond de tiroir qu'est-ce ?
Stephen King était probablement plus exigeant lorsqu'il était jeune. Un peu poussif, pas passionnant. Bref, il aurait mieux fait de le laisser à sa place.
Cycle de Fondation (1) - Fondation
le 05/09/2010 : à lire absolument
Je n'avais encore jamais lu Fondation et pourtant je suis une grande amatrice de SF. Comme Feanor, cela faisait partie de ma liste à lire que je repoussais car j'avais toujours un autre livre à lire avant... J'avoue que j'avais peur d'être déçu... Et bien ce n'est nullement le cas. J'ai dévoré ce premier tome. L'histoire est passionnante et le style est très fluide. Je recommande vivement à tout amateur de SF de faire passer ce livre en premier sur leur liste de « trucs vitaux qu’il faut absolument lire un de ces quatre »...
Blaze
Sebkos le 01/09/2010 :
Un Stephen... euh Richard Bachman de qualité !
Un polar noir et émouvant que je recommande vivement.
Le Docteur Mystère
Yvan le 31/08/2010 : Pour Ados romantique
J'ai lu ce bouquin il y a fort longtemps( + de 50 ans) et grace au net je retrouve sa trace je ne sais si les ados d'aujourd'hui l'aimerai autant que moi, mais je vais essayer de me le procurer à nouveau pour retrouver le gout des "madeleines"
Graine d'immortels
katia le 24/08/2010 : un peu déçue
Fan de Pierre Bordage, je me suis lancée dans cette lecture, voulant lire toutes les oeuvres de cet auteur. J'ai été un peu déçue. Non pas, par le style que je trouve toujours aussi agréable, mais plutôt par le fond. Je l'avoue, je ne suis pas amateur de polar, et ce n'est pas ce livre qui me fera changer d'avis.
L'homme dans le labyrinthe
le 24/08/2010 : Très bon.
Je ne connaissais pas Silverberg avant la lecture de cet Homme dans le labyrinthe que je viens de terminer.C'est un excellent récit qui brille par sa qualité d'écriture et sa façon de décrire un homme, isolé volontairement de ses semblables, dégoûté et perdu au milieu d'un univers de plus en plus hostile.Un peu Le Misanthrope de Molière retranscrit version S-F, la farce en moins.
Un défilé de robots
le 22/08/2010 : Un peu trop dans le désordre pour moi...
LE CYCLE DES ROBOTS : UN DÉFILÉ DE ROBOTS
Dans Les robots, nous avons fait la connaissance du Dr Susan Calvin, robopsychologue de l'United States Robots, Inc. Nous la retrouvons ici dans une nouvelle série de récits consacrés aux robots positroniques, c'est-à-dire garantis inoffensifs et dévoués à l'homme. Mais un robot prévu pour l'environnement lunaire ne peut-il être dangereux sur Terre en raison de sa programmation même ? Un autre ne peut-il nuire aux humains en croyant les protéger ? Est-il concevable de risquer la vie d'un homme pour sauver l'existence d'un robot prototype, d'un fabuleux prix de revient ? C'est à de tels problèmes que Susan Calvin va être confrontée, mais surtout à la terreur innée que suscitent les robots chez l'homme de la rue, qui voit toujours en eux la monstrueuse création du Dr Frankenstein.
Après avoir lu Les robots, ce fut le plus naturellement du monde que je me suis plongé dans ce que l’on peut considérer comme étant plus ou moins sa suite naturelle, c'est-à-dire, Un défilé de robots. Comme dans le premier ci nommé, bien plus connu, celui-ci est un recueil de nouvelles (AL-76 perd la boussole, Victoire par inadvertance, Première Loi, Assemblons-nous, Satisfaction garantie, Risque, Lenny et Le Correcteur) mettant en scène des robots et tous les problèmes rencontrés avec ceux-ci, que cela soit dut a des contradictions liées aux trois lois de la robotique ou bien, en raison de la peur innée que ceux-ci provoquent chez bien des humains. Bref, le lecteur qui aura apprécié le premier tome, ne sera pas perdu et trouvera même un certain plaisir à replonger dans un univers connu, où il possède ses marques, ce qui peut être rassurant mais ne suffit pas forcement à faire de cette « suite » une œuvre aussi marquante que son prédécesseur. Car en fait, un problème non négligeable ce doit d’être souligné et porté à la connaissance de tous ceux qui n’auraient pas encore lu Un défilé de robots.
Ce qui faisait la grande force des Robots, en plus du sujet abordé cela va de soit, c’était que cet ensemble de nouvelles, écrites sur plusieurs années, avaient été liées pas Asimov dans un certain ordre chronologique, non pas de création, bien évidement, mais afin de créer une histoire complète des robots, des modèles les plus anciens a d’autres, de plus en plus évolués, et ce, jusqu'à que, visiblement, l’un deux ne devienne le Grand coordinateur de la fédération mondiale. En usant une interview du personnage principal du cycle, et accessoirement, l’un des préférés de l’auteur, la robopsychologue Susan Calvin, Asimov avait sut proposer une œuvre complète, avec un début et une fin, bien plus proche du roman que de la simple compilation de nouvelles. Or, le principal problème d’Un défilé de robots, justement, c’est que celui n’est qu’une compilation de nouvelles. Certes, une fois de plus, on retrouve les robots, la plus part du temps dans des histoires écrites sur le même principe que dans Les robots, mais aussi le docteur Calvin et l’US Robot, mais cette fois ci, dans le plus parfait désordre, sans lien entre elles ; l’on passe ainsi, au fil des pages, d’une nouvelle où l’on suit les péripéties amoureuses d’une femme à la maison désespérée et de son robot a tout faire, a d’autres, où ces mêmes robots sont tout bonnement encore interdits sur Terre. Et là, le bat blesse fortement puisque ce qui est bel et bien un véritable fouillis chronologique vient gâcher indéniablement le plaisir de la lecture, ce qui n’était pas le cas dans Les robots.
Pourtant, il serait injuste de nier les qualités des nouvelles proposées dans cet ouvrage car en toute sincérité, même si elles ne sont pas toutes d’égal qualité, un bon nombre d’entre elles sont du même acabit que celles que l’on avait put lire dans Les robots. Par exemple, un récit comme Lenny, où l’on voit jusqu’où peut aller l’amour que porte Suzan Calvin pour les robots est une petite merveille, et dans le sens contraire, c’est le jusqu’au boutisme de celle-ci, dans Risque, qui est mis en cause, tandis que dans Le correcteur, c’est un éminent chercheur qui est prêt a toutes les extrémités pour en finir avec les robots. Indéniablement, la qualité est au rendez vous, c’est un fait, mais, comme je l’ai souligné, le manque de lien entre les nouvelles et le désordre où celles-ci sont proposées, nuisent tout de même a la qualité finale de l’ensemble, ce qui est fort dommageable.
Finalement, Un défilé de robots n’est pas forcement nécessaire si vous n’êtes pas un inconditionnel d’Asimov, cependant, malgré les défauts que j’ai évoqué, et que l’on ne peut nier, la qualité est tout de même au rendez vous et cet ouvrage mérite le coup d’œil. Par contre, après coup, moi qui désirais me lancer tout de suite dans la lecture d’un autre recueil de nouvelles, Le robot qui rêvait, je pense que je vais m’en abstenir pour le moment et plutôt me lancer immédiatement dans La fin de l’éternité, qui promet davantage.
Cycle Jean et Clara (1) - Ceux qui sauront
katia le 19/08/2010 : trop court
La trame de l'histoire est intéressante, mais, à mon avis, pas assez exploitée. Ce livre aurait mérité une bonne centaine de pages en plus pour approfondir les actions des personnages héros, surtout pour la fin que j'ai trouvé un peu trop rapide. Par contre le style de Pierre Bordage est là, toujours aussi agréable à lire.
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(total : 1807 commentaires)
Je ne connaissais pas Alastair Reynolds avant de tomber sur "L'espace de la révélation" et le lire, et il est clair que je suis convaincu qu'il a écrit un très grand livre qui me donne envie de lire la suite du Cycle des Inhibiteurs ! Une histoire complexe, une ambiance sombre, des personnages qui subissent leurs destins, un futur aux possibilités technologiques impressionnantes, une rigueur dans la description scientifique, une imagination sans limites, tout ça font un livre très réussi qui passionne et donne envie de connaitre la suite !
Depuis sa première édition, en 1955, La fin de l’Éternité (avec un H majuscule puisqu’il s’agit d’une organisation) est un roman un peu a part dans la très longue et fournie production de l’écrivain américain d’origine russe, Isaac Asimov. S’il est effectivement bien moins connu pour le néophyte que des œuvres majeures comme Fondation ou Les robots, ce roman n’en est pas moins considéré, pour les amateurs, comme étant l’un des tous meilleurs du « maitre ». De plus, si l’on se souvient qu’il faut prendre l’intégralité de l’œuvre d’Asimov comme étant un seul et unique cycle, si celle-ci s’achève avec le Cycle de Fondation, La fin de l’Éternité en est tout bonnement son début (bien évidement, je ne me préoccupe guère des divers ajouts d’autres auteurs). Car des événements décrits dans ce roman découleront tout ce qui suivra par la suite : l’ère des robots, la conquête spatiale, l’avènement de l’Empire Galactique puis sa chute avant, bien entendu, la Fondation. Par ce simple constat, tout amateur qui aura donc, au moins, lu les deux cycles majeurs d’Asimov se doit, a mon avis, de ne pas passer a coté de La fin de l’Éternité, pour son importance mais aussi, pour sa qualité intrinsèque, ce qui n’est pas négligeable.
Bien évidement, en lisant le quatrième de couverture, le lecteur aura compris que le sujet principal traité dans ce roman est le voyage dans le temps, élément maintes fois abordés par je ne sais combien d’auteurs depuis des lustres (La machine à explorer le temps, ca vous dit quelque chose ?). Mais cette fois ci, pas de voyage d’exploration a proprement parler, ni véritablement de « paradoxe du grand père », car si ces deux éléments, indissociables de toute littérature temporelle ne sont pas complètement absents de l’œuvre, celle-ci va beaucoup plus loin que ce que le lecteur a l’habitude de trouver dans ce genre précis puisque cette fois ci, c’est tout bonnement la manipulation du temps poussé a son paroxysme par une entité, l’Éternité, qui est au cœur du récit. Celle-ci, une société a dominance quasi exclusivement masculine et fortement hiérarchisée œuvre depuis des siècles au « bien être de l’Humanité ». Bien évidement, un bien être selon les concepts des membres de l’organisation : ainsi, ceux-ci manipulent allègrement le temps au fil des millénaires afin de maintenir la société humaine dans un certain confort, permettant certaines évolutions, en interdisant d’autres comme par exemple l’usage de l’atome ou l’exploration spatiale, et modifiant ainsi la réalité ad vitam aeternam, lors de chaque changement de celle-ci. Les temporels, ainsi nommes t’ils tous ceux qui ne font pas partie de l’Éternité, ne se doutant de rien (ou presque, seuls quelque uns ont connaissance de l’existence de ces quasi demi-dieux, sans savoir véritablement le fond du problème et de leurs agissements), sont alors soumis aux aléas des changements de réalités, certains disparaissant, d’autres mourant plus tôt ou plus tard que dans la réalité précédant tandis que certains se retrouvent avec une personnalité totalement différente. Ainsi, sur des milliers et des milliers de siècles, l’Éternité veille en secret, agissant sur le temps comme bon elle le souhaite, sauf en deux périodes : le primitif datant d’avant l’invention du voyage dans le temps, et les mystérieux siècles cachés, dans le futur.
C’est donc avec ce postulat de départ tout bonnement excellant et alléchant que le lecteur aborde la lecture de La fin de l’Éternité et il suivra donc les pas Andrew Harlan, un Technicien, la caste la plus honnie de l’Éternité puisque ce sont eux qui effectuent les fameuses changements temporels, qui, lors d’une mission apparemment anodine, va rencontrer une mystérieuse femme, Noys Lambent et qui, suite a cela, va commencer a douter de plus en plus sur le bien fondé de l’Éternité, allant, par amour, jusqu'à renier ses convictions. Bien évidement, j’ai résumé au maximum l’intrigue puisque je préfère laisser au lecteur le plaisir de la découverte et des quelques rebondissements d’une intrigue que je qualifierais sans exagération aucune comme étant excellente. Mais si, dans le plus pur style d’Asimov, on retrouve bon nombre d’éléments habituels comme le personnage principal bourru et maladroit avec les femmes, une organisation agissant dans l’ombre et moult rebondissements, La fin de l’Éternité vaut indéniablement pour les thèmes abordés, le bien fondé des manipulations de masse, le choix du libre arbitre de l’espèce humaine mais aussi sur les forces et les faiblesses de celle-ci puisque même les si puissants Éternels sont parfois faillibles.
Alors forcement, je ne peux, en guise de conclusion, que vous conseiller vivement la lecture de La fin de l’Éternité. Œuvre de première importance dans la production d’Asimov, je pense qu’elle mérite amplement d’être plus reconnue à sa juste valeur. Car en plus de la qualité de son intrigue, des thèmes abordés et de ses protagonistes, celle-ci est indispensable pour la compréhension de quelques mystères dans les cycles suivants comme la disparation du voyage dans le temps que l’on ne retrouvera plus par la suite (Asimov préférait une SF plus « plausible », plus scientifique) mais aussi pourquoi l’espèce humaine est la seule dans toute la Galaxie, condition sine qua non a la réussite du plan Sheldon comme le découvrira Golan Trevize a la fin de Terre et Fondation. Bref, un must a découvrir de toutes urgences.
Il l'explique lui même, dans la postface, ce roman est resté des années au fond d'un tiroir. Et un fond de tiroir qu'est-ce ?
Stephen King était probablement plus exigeant lorsqu'il était jeune. Un peu poussif, pas passionnant. Bref, il aurait mieux fait de le laisser à sa place.
Je n'avais encore jamais lu Fondation et pourtant je suis une grande amatrice de SF. Comme Feanor, cela faisait partie de ma liste à lire que je repoussais car j'avais toujours un autre livre à lire avant... J'avoue que j'avais peur d'être déçu... Et bien ce n'est nullement le cas. J'ai dévoré ce premier tome. L'histoire est passionnante et le style est très fluide. Je recommande vivement à tout amateur de SF de faire passer ce livre en premier sur leur liste de « trucs vitaux qu’il faut absolument lire un de ces quatre »...
Un Stephen... euh Richard Bachman de qualité !
Un polar noir et émouvant que je recommande vivement.
J'ai lu ce bouquin il y a fort longtemps( + de 50 ans) et grace au net je retrouve sa trace je ne sais si les ados d'aujourd'hui l'aimerai autant que moi, mais je vais essayer de me le procurer à nouveau pour retrouver le gout des "madeleines"
Fan de Pierre Bordage, je me suis lancée dans cette lecture, voulant lire toutes les oeuvres de cet auteur. J'ai été un peu déçue. Non pas, par le style que je trouve toujours aussi agréable, mais plutôt par le fond. Je l'avoue, je ne suis pas amateur de polar, et ce n'est pas ce livre qui me fera changer d'avis.
Je ne connaissais pas Silverberg avant la lecture de cet Homme dans le labyrinthe que je viens de terminer.C'est un excellent récit qui brille par sa qualité d'écriture et sa façon de décrire un homme, isolé volontairement de ses semblables, dégoûté et perdu au milieu d'un univers de plus en plus hostile.Un peu Le Misanthrope de Molière retranscrit version S-F, la farce en moins.
LE CYCLE DES ROBOTS : UN DÉFILÉ DE ROBOTS
Dans Les robots, nous avons fait la connaissance du Dr Susan Calvin, robopsychologue de l'United States Robots, Inc. Nous la retrouvons ici dans une nouvelle série de récits consacrés aux robots positroniques, c'est-à-dire garantis inoffensifs et dévoués à l'homme. Mais un robot prévu pour l'environnement lunaire ne peut-il être dangereux sur Terre en raison de sa programmation même ? Un autre ne peut-il nuire aux humains en croyant les protéger ? Est-il concevable de risquer la vie d'un homme pour sauver l'existence d'un robot prototype, d'un fabuleux prix de revient ? C'est à de tels problèmes que Susan Calvin va être confrontée, mais surtout à la terreur innée que suscitent les robots chez l'homme de la rue, qui voit toujours en eux la monstrueuse création du Dr Frankenstein.
Après avoir lu Les robots, ce fut le plus naturellement du monde que je me suis plongé dans ce que l’on peut considérer comme étant plus ou moins sa suite naturelle, c'est-à-dire, Un défilé de robots. Comme dans le premier ci nommé, bien plus connu, celui-ci est un recueil de nouvelles (AL-76 perd la boussole, Victoire par inadvertance, Première Loi, Assemblons-nous, Satisfaction garantie, Risque, Lenny et Le Correcteur) mettant en scène des robots et tous les problèmes rencontrés avec ceux-ci, que cela soit dut a des contradictions liées aux trois lois de la robotique ou bien, en raison de la peur innée que ceux-ci provoquent chez bien des humains. Bref, le lecteur qui aura apprécié le premier tome, ne sera pas perdu et trouvera même un certain plaisir à replonger dans un univers connu, où il possède ses marques, ce qui peut être rassurant mais ne suffit pas forcement à faire de cette « suite » une œuvre aussi marquante que son prédécesseur. Car en fait, un problème non négligeable ce doit d’être souligné et porté à la connaissance de tous ceux qui n’auraient pas encore lu Un défilé de robots.
Ce qui faisait la grande force des Robots, en plus du sujet abordé cela va de soit, c’était que cet ensemble de nouvelles, écrites sur plusieurs années, avaient été liées pas Asimov dans un certain ordre chronologique, non pas de création, bien évidement, mais afin de créer une histoire complète des robots, des modèles les plus anciens a d’autres, de plus en plus évolués, et ce, jusqu'à que, visiblement, l’un deux ne devienne le Grand coordinateur de la fédération mondiale. En usant une interview du personnage principal du cycle, et accessoirement, l’un des préférés de l’auteur, la robopsychologue Susan Calvin, Asimov avait sut proposer une œuvre complète, avec un début et une fin, bien plus proche du roman que de la simple compilation de nouvelles. Or, le principal problème d’Un défilé de robots, justement, c’est que celui n’est qu’une compilation de nouvelles. Certes, une fois de plus, on retrouve les robots, la plus part du temps dans des histoires écrites sur le même principe que dans Les robots, mais aussi le docteur Calvin et l’US Robot, mais cette fois ci, dans le plus parfait désordre, sans lien entre elles ; l’on passe ainsi, au fil des pages, d’une nouvelle où l’on suit les péripéties amoureuses d’une femme à la maison désespérée et de son robot a tout faire, a d’autres, où ces mêmes robots sont tout bonnement encore interdits sur Terre. Et là, le bat blesse fortement puisque ce qui est bel et bien un véritable fouillis chronologique vient gâcher indéniablement le plaisir de la lecture, ce qui n’était pas le cas dans Les robots.
Pourtant, il serait injuste de nier les qualités des nouvelles proposées dans cet ouvrage car en toute sincérité, même si elles ne sont pas toutes d’égal qualité, un bon nombre d’entre elles sont du même acabit que celles que l’on avait put lire dans Les robots. Par exemple, un récit comme Lenny, où l’on voit jusqu’où peut aller l’amour que porte Suzan Calvin pour les robots est une petite merveille, et dans le sens contraire, c’est le jusqu’au boutisme de celle-ci, dans Risque, qui est mis en cause, tandis que dans Le correcteur, c’est un éminent chercheur qui est prêt a toutes les extrémités pour en finir avec les robots. Indéniablement, la qualité est au rendez vous, c’est un fait, mais, comme je l’ai souligné, le manque de lien entre les nouvelles et le désordre où celles-ci sont proposées, nuisent tout de même a la qualité finale de l’ensemble, ce qui est fort dommageable.
Finalement, Un défilé de robots n’est pas forcement nécessaire si vous n’êtes pas un inconditionnel d’Asimov, cependant, malgré les défauts que j’ai évoqué, et que l’on ne peut nier, la qualité est tout de même au rendez vous et cet ouvrage mérite le coup d’œil. Par contre, après coup, moi qui désirais me lancer tout de suite dans la lecture d’un autre recueil de nouvelles, Le robot qui rêvait, je pense que je vais m’en abstenir pour le moment et plutôt me lancer immédiatement dans La fin de l’éternité, qui promet davantage.
La trame de l'histoire est intéressante, mais, à mon avis, pas assez exploitée. Ce livre aurait mérité une bonne centaine de pages en plus pour approfondir les actions des personnages héros, surtout pour la fin que j'ai trouvé un peu trop rapide. Par contre le style de Pierre Bordage est là, toujours aussi agréable à lire.