Les Annales de la Compagnie Noire (11) - L'Eau dort (t2)
Sardequin le 15/11/2010 : Fin de partie
Ce livre clos le cycle de la Compagnie Noire ! Et il le clos vraiment ! Rien ne se termine comme on le veut vraiment ! Mort, tristesse, et peu d'espoir ! Et pourtant !
Un final presque en douceur pour une série de fantasy d'une noirceur sans égal !
Les portes de la mort (1) - L'aile du dragon
Sardequin le 15/11/2010 : Excellente série
Cette série méconnue est pourtant excellent ! Mélange de sérieux et d'humour, plutôt cynique ! Et on fini par s'attacher aux personnages, d'autant que rien n'est tout blanc, ni tout noir !
Malhorne (t2) - Les eaux d'Aratta
le 10/11/2010 : Toujours aussi bon
Comment ne pas commencer la critique du deuxième tome de la tétralogie de Malhorne sans vous avouer, en toute sincérité, que celle-ci est d’hors et déjà, l’une des grandes surprises de cette année, du moins, du point de vu de mes lectures. Alors certes, au vu du sujet traiter (pour cela, vous pouvez si le cœur vous en dit vous référer a la critique du premier volume), il y avait de grandes chances que l’œuvre de Jérôme Camut me plaise, mais comme chacun sait, ou plutôt, comme chacun devrait savoir, les meilleures idées ne donnent pas forcement les meilleurs livres, de même, ensuite, tout est une affaire de gout : ainsi, un roman, un film, quelques soient leurs qualités peuvent a la fois plaire et déplaire, cela dépend de tout un tas de facteurs propres a chacun. Quoi qu’il en soit, pour ce qui est de mon cas personnel, il est évidant désormais, et alors que je n’en suis qu’a la centième page environ du tome 3, a l’heure où j’écris ces quelques lignes, que Malhorne restera, a mes yeux, comme une œuvre majeure que je ne suis pas prêt d’oublier. Je m’en doutais déjà a l’issu du Trait d’union des mondes, et Les eaux d’Aratta sont venus le confirmer de la plus belle des façons.
Pourtant, difficile pour le lecteur de passer de l’un a l’autre sans se sentir sensiblement perdu par tant de bouleversements auxquels il ne s’attendait pas forcement. Tenez, cette fois ci, oublier Malhorne/Julian Stark et ses récits de ses multiples vies au cour des siècles qui nous avaient accompagner pendant deux bons tiers du récit dans le tome un ; Malhorne est mort et bien mort, place désormais a sa nouvelle incarnation, une fille (a notre grande surprise) du nom de Ilis. Et les mystères déjà nombreux, toutes les questions que l’on pouvait se poser au sujet de Malhorne de se trouver amplifier puisque l’on comprend bien vite que Malhorne/Ilis semble se réincarner depuis la nuit des temps : Ethen tout d’abord, dont le nom remonte aux premières citées états de Mésopotamie, et plus loin, Zagul, dont l’identité se perd dans la préhistoire. Qui sont-ils, qui est-il (ou elle ?), grande question, primordiale, mais pas unique puisque le lecteur s’aperçoit rapidement que d’autres mystères se font jour, en particulier, l’Aratta. Ce nom, premier mot de la jeune Ilis, renvoi tout autant a une civilisation, un objet, une force primordiale voir un état d’esprit ; bref, on n’est pas prêt de connaître le fin mot de l’histoire, ce qui tombe bien puisque l’on a affaire à une tétralogie. Ainsi, le récit de Malhorne, déjà complexe a la base, part, dans ce deuxième tome, dans de nouvelles directions, dont certaines tout a fait inattendues et l’on retrouve pèle mêle (et de mémoire) : légendes sumériennes, mythe du déluge, anciennes civilisations évoluées et oubliées, société secrète agissant depuis la nuit des temps tandis que le fameux trait d’union des mondes serait plus a regarder du coté des autres mondes, ce qui laisse présager des traces de paléocontact (pas nécessairement avec des extraterrestres d’ailleurs) alors que dans le premier volume, l’on pensait plus a un lien entre le monde des vivants et celui des morts. Bref, pas de réponses mais de nouveaux mystères, de nouvelles pistes, de nouvelles interrogations, en gros, tout pour me plaire, et pas qu’un peu !
Alors le lecteur devra tout de même s’accrocher devant tant de bouleversements dans le récit, car si la première partie, en gros, une bonne centaine de pages, est la suite directe du tome un, de la fuite de Franklin et ses compagnons jusqu’au terrible drame qui le clôt avec le massacre du village indigène, ensuite, après un bond dans le temps d’une quinzaine d’années, le lecteur doit tout remettre en cause : nouveaux protagonistes qui prennent une place importante, nouveaux mystères, nouveaux lieux, on oscille alors entre le pur polar par moments, la recherche archéologique habituelle (et qui prend des proportions encore plus importante que dans le premier volume tout en étant passionnante au possible) mais aussi, presque la science fiction dans ces années 2030, avec leurs implants traceurs, sorte de réminiscence du 1984 d’Orwell, matinées d’écologisme (le monde va mal, les espèces disparaissent, la pollution etc.). Un monde où il ne fait pas bon vivre mais qui pourrait, qui sait, être celui de demain ? Et si certains pourront regretter que certains personnages auxquels l’on s’était habitué passent un peu au second plan, cela est plus dut au déroulement du récit en lui-même mais aussi a l’arrivée des « nouveaux », et ce, que ce soit des figures majeures, comme Milos par exemple, ou des seconds rôles comme les archéologues, les membres du gang de Harlem et bien d’autres. Mais que les amoureux de la première heure se rassurent, quel que soit le nombre des protagonistes, chacun aura son rôle à jouer, même si certains peuvent « disparaître » pendant un bon bout de temps.
Alors bien évidement, l’on pourra parfois regretter certains raccourcis un peu facile, quelques situations qui sentent le réchauffer où le déjà vu, des protagonistes un peu stéréotypés, mais quoi qu’il en soit, et malgré quelques petites imperfections mineures, il est indéniable que l’on se trouve là devant une œuvre qui mérite largement le détour ; Jérôme Camut en mixant moult références, nombres de légendes ainsi que pas mal de genres mais aussi en sachant utiliser judicieusement les théories modernes les plus audacieuses (voir le lien entre la Mer Noire et le déluge biblique) réussi l’exploit de nous offrir un récit cohérant, captivant de bout en bout et qui tient le lecteur en haleine de la première a la dernière page. Personnellement, il m’est rarement arrivé de tomber sur un bouquin aussi prenant et j’avoue que j’ai tout simplement dévoré la moitié de ce deuxième tome en quelques heures seulement ce qui m’a laisser certes fourbu mais satisfait.
Indéniablement, Les eaux d’Aratta entrainera le lecteur encore plus loin que dans le premier tome, dans un formidable mélange des genres où planent civilisations oubliées, vieilles légendes remontant a la nuit des temps, temples oubliés, vengeances terribles et autres génocides vieux de milliers d’années. Le tout saupoudré d’un léger soupçon de science fiction mais dans le genre anticipation où, dans un monde en décrépitude écologique, lutent des multinationales, des sociétés secrètes et le Vatican. Au milieu de tout cela, des personnages connus changent ou évoluent, d’autres apparaissent et prennent de l’importance, certains restent égaux a eux-mêmes tandis que les derniers sont capables de tout pour parvenir a leurs fins. Reste Ilis, la mystérieuse Ilis dont on perd la trace pendant des années et qui s’avère bien plus redoutable et complexe que Malhorne. Le trait d’union des mondes nous laissait sans réponses, rassurez vous, Les eaux d’Aratta vous laisseront dans le même état, sauf qu’entre temps, il y aura encore plus de mystères à résoudre. Un must, indéniablement !
Malhorne (t1) - Le trait d'union des mondes
le 10/11/2010 : Un excellant début !!!
Deux ans et des poussières. Ce fut le temps qui me fallut pour, enfin, me plonger dans la lecture du premier tome de la tétralogie de Jérôme Camut, Malhorne. Le temps d’attendre que les autres volumes paraissent en livre de poche (je fais parti de cette espèce radicale qui, quand elle débute un cycle quelconque, qu’il soit en deux ou en trente volumes, lit tout d’un bloc), le temps aussi de finir d’autres romans, d’autres cycles, le temps, bref, d’être finalement prêt. Deux ans et des poussières donc, mais deux ans où je n’ai jamais oublié totalement ce fameux Malhorne, et encore moins le synopsis de celui-ci : cette fameuse histoire où un homme traverse les époques, se réincarnant au fil du temps et se souvenant a chaque fois de ses vies passées. Pourquoi ? Dans quel but ? Eternelles questions qui m’ont longtemps hanté, et qui me hantent encore d’ailleurs, étant actuellement plongé en plein tome 2, et dont j’ai hâte de savoir le dénouement et les explications a tous ces mystères, mais pour cela, j’ai encore le temps.
Car indéniablement, et sans exagération aucune, mon attente aura été récompensée car a mes yeux, et pour ce que j’en ai lu jusqu’à maintenant, Malhorne est l’un des bouquins les plus captivants qu’il m’ai été donné de découvrir depuis belle lurette ; cette fois ci, pas de grand cycle connu de tous, pas de monument de la SF ou de la Fantasy style Elric ou Fondation, non, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, un auteur, Jérôme Camut donc, français de son état, et un cycle certes connu des amateurs du genre mais pas plus que ca non plus. Et puis, pour ce qui est de la SF et la Fantasy, mettons les choses au point tout de suite : ni vaisseaux spatiaux, ni dragons, ni magie quant aux trous noirs, oubliez-les, dans Malhorne, place au monde réel, ou supposé tel, et au Fantastique, genre que j’ai un peu trop délaissé ces dernières années… mais qu’importent les genres finalement ? L’important, c’est le contenu, et franchement, je n’ai pas été déçu une seule seconde.
Le trait d’union des mondes, premier tome de Malhorne, est donc mon gros coup de cœur de cet automne, et sincèrement, j’en avais besoin surtout après ma grosse déception a l’issu de la lecture de La lune et le Roi Soleil il y a quelques semaines. Bien évidement, je n’étais pas entièrement en terrain inconnu, je connaissais le gros de l’histoire, je m’étais renseigner un peu sur le net, lu quelques critiques enthousiastes et même fait un tour sur le site de l’auteur, histoire de. Et mon intérêt pour ce roman, qui était déjà grand a la base, ne fut qu’en augmentant au fil de la lecture des pages de ce premier tome de la tétralogie. Bien évidement, les éléments traités dans ce roman y sont pour beaucoup : mystères relatifs au passé avec ces fameuses statues retrouvées au quatre coins du monde, mystère de la survivance de Malhorne, forcement puisque lui-même n’y comprend fichtrement rien, un petit coté « Indiana Jones », même de loin, puisque bon nombre des protagonistes sont des savants, une fondation aux moyens illimités qui mène l’enquête et dont on se doute que les relations entre ces membres et les personnages principaux ne seront pas toujours roses, un petit peu d’ésotérisme, quelques questions sur la survivance de l’âme humaine etc. bref, tout un condensé servi sur un plateau et qui était fait pour me plaire. Mais là où un Bernard Werber, dont je ne peux m’empêcher de comparer certaines œuvres, me laisse froid neuf fois sur dix, là, avec Malhorne, cela fonctionne du premier coup, quasiment des les toutes premières pages, et c’est comme cela jusqu'à la fin !
Car indéniablement, si l’on accroche à l’histoire, il est du coup tout bonnement impossible de lâcher ce premier tome tant qu’on ne l’a pas achever et l’on se surprend alors à suivre les pas de Franklin Adamov et de la Fondation, partant aux quatre coins du monde, a la recherche des fameuses statues de Malhorne, essayant avec eux de comprendre qui les a sculptées et dans quel but, essayant toutes les méthodes, réfléchissant a toutes les hypothèses possibles et inimaginables avant que la solution du problème, le fameux Malhorne, s’offre a eux. Et là, le roman qui jusque la oscillait plus du coté polar scientifique bascule ouvertement dans la quête ésotérique pur et dur avec le récit de Malhorne, où plutôt les récits de ses diverses vies au fil des siècles. Et on aborde là quasiment un deuxième roman, tout aussi passionnant et si l’on comprend plus rapidement que les membres de la Fondation que tout cela est bel et bien la vérité (bah, c’est un peu le but du roman non ?), cela n’empêche pas de partager parfois leurs doutes, leurs interrogations et ce, jusqu’à que l’inévitable soit établi : Malhorne dit la vérité.
Alors tout n’est pas parfait et cela doit être souligné : le portugais d’origine que je suis a apprécier grandement qu’une courte partie de l’intrigue ait eu lieu au Portugal, cependant, il serait bon de rappeler a Jérôme Camut que Pedro Alvares Cabral n’est nullement mort au cour d’un naufrage prêt des cotes brésiliennes. Dommage de commettre une telle boulette dans un récit fortement lié a l’Histoire. Ensuite, si les premiers récits des différentes vies de Malhorne sont captivants au possible, ce n’est pas vraiment le cas pour les derniers, vite faits expédiés par un auteur peut être pressé de finir ? Et autre bémol que l’on ne peut nier : les personnages féminins dans Le trait d’union des mondes sont tout sauf inoubliables, surtout qu’il n’y en a guère, de même, les stéréotypes de certains me semblent parfois un peu trop marqués. Mais bon, ce n’est qu’un début et ces quelques défauts sont loin de nuire à la qualité intrinsèque d’un ensemble indéniablement excellant.
Bref, a mes yeux et malgré quelques petits point de détail, Le trait d’union des mondes est un excellant premier tome, captivant de bout en bout, avec un univers et une intrigue comme je les aime et qui ne donne qu’une seule et unique envie : découvrir la suite de la saga Malhorne qui, je l’espère, sera aussi bonne.
La Lune et le Roi-Soleil
le 10/11/2010 : Hum, trop vieux pour ca...
Il n’est jamais évidant avant de le lire, de savoir ce que va donner un roman. Dit ainsi, cela semble être d’une telle évidence que c’en est presque superflu de l’écrire, pourtant, l’on peut presque diviser les livres, mais cela pourrait être valable pour n’importe quelle œuvre en plusieurs catégories : il y a tout d’abord les valeurs surs, connues de toutes et de tous et que l’on aborde avec une certaine confiance ; alors certes, ce n’est pas pour cela que celles-ci nous plairont, mais au moins, on s’en où on met les pieds. Ensuite, il y a les œuvres sur lesquelles, pour x raisons, on place moult espoirs, dont en attends monts et merveilles et qui, finalement, ne répondent pas tout le temps à nos attentes. A l’opposé, les bonnes surprises : on en attendait pas grand-chose et puis finalement, on ressort éblouis, tant par la qualité générale de l’œuvre que par le sentiment de surprise que l’on n’attendait pas. Bref, on ne commence pas toujours la lecture d’un nouveau roman de la même façon, ce qui est normal : avec Fondation, je savais où je mettais les pieds, avec La Lune et le Roi Soleil, c’était une tout autre histoire ; entre un monument de la SF ultra connu et reconnu depuis des décennies et un obscur roman d’une non moins obscur écrivain, Vonda McIntyre, qui dans sa profession, est surtout reconnue pour ses romans sur Star Trek (non, ce n’est pas une blague), il y a bien entendu plus qu’un monde. Pourtant, je dois reconnaître que cela faisait une bonne petite poignée de mois que j’avais noter sur mes tablettes ce fameux La Lune et le Roi Soleil et que ce fut donc avec un enthousiasme certain que je me lançais dans les premières pages.
Bon, pour cela, forcement, il fallait que je sois attiré par quelque chose de concret, et dans le cas présent, le synopsis portait en lui suffisamment d’éléments propres à éveiller mon intérêt. Tout d’abord, le mot Uchronie, accolé à l’œuvre même si, comme je m’en doutais au départ, celui-ci ne se justifiait nullement. Ensuite, l’époque et le lieu, la fin du dix septième siècle, à Versailles, sous Louis XIV, le fameux Roi Soleil. Rien que pour cela, je ne pouvais ne pas lire cette Lune et le Roi Soleil pour la simple et bonne raison que dans le petit monde de la SF, il est rarissime que cette époque soit abordée : jusqu’à maintenant, et en comptant le présent ouvrage, ce n’est que la seconde fois, la première, et ceux qui suivent ce blog depuis longtemps s’en souviendront, étant la quadrilogie de L’âge de la déraison dont le premier tome se déroulait en partie à Versailles et dont les points communs, après coup, me sont apparus pour ce qui est de certains protagonistes. Restait pour finir l’idée de l’auteur d’inclure une sirène dans son intrigue et l’idée, ma fois, qui pourrait paraître saugrenue a certains, ne me déplaisait pas vraiment vu que j’étais curieux de voir ce que cela pouvait donner quand au déroulement du récit. Certes, il est bon, arrivé a ce point, de remettre un peu les pendules a l’heure : même ainsi, je n’attendais nullement monts et merveilles de ce livre, estimant avant coup que j’allais néanmoins passer de bons moments et, qui sait, avec un peu de chance, de tomber sur une bonne surprise.
Or, ce fut loin d’être le cas, au point que je peux vous avouer des maintenant que la déception fut au rendez vous. Ainsi, quelques furent les idées de départ de La Lune et le Roi Soleil, que je jugeais, et que je juge encore maintenant, tout bonnement excellentes, ou, du moins, propices a nous offrir une œuvre captivante, la mayonnaise ne prie jamais, ou plutôt, cela s’aggravait au fur et a mesure de la lecture. Tout d’abord, comme je le disais un peu plus tôt dans cette critique, ici, et malgré les promesses, aucune Uchronie n’est au rendez vous puisque aucun élément ne vient bouleverser l’Histoire dite normale pour nous faire basculer dans une histoire parallèle. A la place, nous nous retrouvons devant un récit se déroulant a la Cour de Louis XIV, ce qui n’a rien de déshonorant en soit (surtout que cela est tellement rare que cela en vaut le coup) mais qu’il y ait tromperie sur la marchandise, cela est un fait que l’on ne peut nier. Ensuite, si les protagonistes du récit sont convenables, l’on a du mal a accrocher véritablement, non pas parce qu’ils sont inintéressants (sur ce point, Lucien est une belle réussite), mais plus par le traitement qu’en fait l’auteur, tant avec les protagonistes réels que ceux qu’il a inventer : la plupart semblent ne faire partie que du décor, ne réagissent que ponctuellement au récit, et encore, de façon plutôt médiocre, ou sans rapport avec l’intrigue principale. Pourtant, j’aime bien les Uchronies et les récits historiques ou pseudo historiques justement pour le plaisir de voir évoluer des personnages connus dans une version romancée, et d’en découvrir d’autres ; mais le problème dans La Lune et le Roi Soleil, c’est que bon nombre d’entre eux sont assez fades, ou bien n’ont pas un grand intérêt comme Mademoiselle, la nièce du Roi, l’esclave de l’héroïne qui change de nom en cour de route et dont on se moque complètement de son sort voir même parfois des personnages plus importants comme le Père Yves de la Croix assez rapidement éclipsé par sa sœur, et qui ne cesse de tomber de bourdes en bourdes au point d’en devenir presque haïssable tant il en est inintéressant. Et si Louis XIV semble fidèle a lui-même, le Pape est un exemple de ratage monumental, peu crédible pour un sous. Certes, un personnage comme le Comte Lucien rattrape tout le reste (même s'il nous faut par la faute de l'auteur je ne sais combien de pages avant que l'on se rende compte qu'il s'agit d'un Nain !), mais le problème, c’est qu’il ne peut a lui tout seul quasiment, tenir sur ses frêles épaules tout l’édifice sur laquelle repose l’intrigue, et comme en plus, ce n’est pas lui le personnage principal, vous vous doutez que quelque chose ne va pas dans cette œuvre. Mais au fait, justement, quand en est il de l’héroïne, la sœur du prêtre ? Et bien, sans être méchant, disons qu’elle fait partie des personnages les plus soulants que l’on peut trouver dans la littérature en général : niaise des choses de la vie, inconsciente, toujours a pleurnicher pour sa copine la sirène, on en viendrait presque a un moment, exaspérer a un degré rarement atteint, a souhaiter que celle-ci finisse en plat principal du repas royal (la sirène, pas l’héroïne), ce qui, et je ne pense pas faire un gros spoiler, n’arrivera malheureusement pas. Dommage, car peut être qu’un fin triste aurait relevé la chose, mais même pas, on subits contraints et forcés un détestable happy end.
Car ce qui ressort finalement de cette Lune et le Roi Soleil, c’est un formidable gâchis, un roman niais selon moi, dont le potentiel de départ était excellant, mais qui c’est perdu dans des travers que je n’aurais cru trouver que dans de la littérature pour jeunes adolescents… mais bigre, peut être est ce cela le problème : étant trop vieux et encore moins une midinette de douze ans qui rêve encore du Prince charmant, ce roman n’était tout simplement pas fait pour moi ! Pourtant, quel dommage, l’idée de départ n’était pas inintéressante, comme quoi, les bonnes idées ne suffisent pas toujours…
L’Aube de la Nuit (2) - L'alchimiste du neutronium (t1) - Consolidation
le 01/11/2010 : Bien
superbe saga vrai beaucoup de personnages mais quel roman
Cycle de Fondation (4) - Fondation foudroyée
le 19/10/2010 :
Suite du cycle Fondation, mais écrite 30 ans plus tard. Pour être franche, je trouve qu'on ressent une différence surtout au niveau du style. ça se lit toujours aussi bien, mais c'est pas pareil... Quand à l'histoire, rien à redire, elle est géniale !!! De plus l'auteur essaie avec brio de l'inclure dans sa saga des robots et j'avoue que quand j'aurai finie tout le cycle de Fondation, je vais surement me mettre à celui des robots...
Cycle de Fondation (3) - Seconde Fondation
katia le 19/10/2010 : Toujours aussi splendide
La fin de la trilogie écrite dans les années 50, mais pas la fin de l'histoire !!! Le style est toujours fluide, l'histoire et les personnages toujours aussi prenant. J'ai retardé pendant longtemps la lecture de cette saga et maintenant je ne pose qu'une question : pourquoi j'ai attendu aussi longtemps ???
Cycle de Fondation (2) - Fondation et Empire
katia le 19/10/2010 : splendide
Ce deuxième volet du cycle de fondation est toujours aussi prennant. L'histoire s'intensifie avec la venue d'un nouveau personnage aux pouvoirs dérangeant... du grand art !!!
L'anneau-monde
remus511 le 12/10/2010 : Bonnes intuitions
Les idées drôles et saugrenues se mêlent à des intuitions visionnaires dans ce roman qui laisse un goût amer d'inabouti.
Quand Larry Niven aborde la question de la globalisation culturelle sur terre ou du réchauffement de la planète ailleurs, je ne peux pas m'empêcher de constater, 40 ans après la rédaction de l'Anneau Monde, la justesse de ses prédictions et donc son côté visionnaire. De plus, ses inventions, comme celle de l'Anneau Monde et beaucoup d'autres sont bien ficelées, bien pensées, si évidentes... comme encore les races extra terrestres, aux comportements et histoire très fouillés.
Il y a beaucoup dans ce roman pour en faire un grand de l'anticipation ou de la hard science fiction, appelez ça comme vous voulez, mais hélas!
Il manque dans ce roman où les frontières galactiques sont allègrement franchies le souffle de l'épopée, la féérie d'un espace immense, monumentale et pourtant plausible. Il manque la flamme du conteur, mais aussi du philosophe quand il est question de la manipulation des Kzins et de l'humanité. Il manque la chouette histoire d'amour, il manque d'ailleurs un héros, ça manque aussi de méchants. Ca manque d'enjeu.
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
Ce livre clos le cycle de la Compagnie Noire ! Et il le clos vraiment ! Rien ne se termine comme on le veut vraiment ! Mort, tristesse, et peu d'espoir ! Et pourtant !
Un final presque en douceur pour une série de fantasy d'une noirceur sans égal !
Cette série méconnue est pourtant excellent ! Mélange de sérieux et d'humour, plutôt cynique ! Et on fini par s'attacher aux personnages, d'autant que rien n'est tout blanc, ni tout noir !
Comment ne pas commencer la critique du deuxième tome de la tétralogie de Malhorne sans vous avouer, en toute sincérité, que celle-ci est d’hors et déjà, l’une des grandes surprises de cette année, du moins, du point de vu de mes lectures. Alors certes, au vu du sujet traiter (pour cela, vous pouvez si le cœur vous en dit vous référer a la critique du premier volume), il y avait de grandes chances que l’œuvre de Jérôme Camut me plaise, mais comme chacun sait, ou plutôt, comme chacun devrait savoir, les meilleures idées ne donnent pas forcement les meilleurs livres, de même, ensuite, tout est une affaire de gout : ainsi, un roman, un film, quelques soient leurs qualités peuvent a la fois plaire et déplaire, cela dépend de tout un tas de facteurs propres a chacun. Quoi qu’il en soit, pour ce qui est de mon cas personnel, il est évidant désormais, et alors que je n’en suis qu’a la centième page environ du tome 3, a l’heure où j’écris ces quelques lignes, que Malhorne restera, a mes yeux, comme une œuvre majeure que je ne suis pas prêt d’oublier. Je m’en doutais déjà a l’issu du Trait d’union des mondes, et Les eaux d’Aratta sont venus le confirmer de la plus belle des façons.
Pourtant, difficile pour le lecteur de passer de l’un a l’autre sans se sentir sensiblement perdu par tant de bouleversements auxquels il ne s’attendait pas forcement. Tenez, cette fois ci, oublier Malhorne/Julian Stark et ses récits de ses multiples vies au cour des siècles qui nous avaient accompagner pendant deux bons tiers du récit dans le tome un ; Malhorne est mort et bien mort, place désormais a sa nouvelle incarnation, une fille (a notre grande surprise) du nom de Ilis. Et les mystères déjà nombreux, toutes les questions que l’on pouvait se poser au sujet de Malhorne de se trouver amplifier puisque l’on comprend bien vite que Malhorne/Ilis semble se réincarner depuis la nuit des temps : Ethen tout d’abord, dont le nom remonte aux premières citées états de Mésopotamie, et plus loin, Zagul, dont l’identité se perd dans la préhistoire. Qui sont-ils, qui est-il (ou elle ?), grande question, primordiale, mais pas unique puisque le lecteur s’aperçoit rapidement que d’autres mystères se font jour, en particulier, l’Aratta. Ce nom, premier mot de la jeune Ilis, renvoi tout autant a une civilisation, un objet, une force primordiale voir un état d’esprit ; bref, on n’est pas prêt de connaître le fin mot de l’histoire, ce qui tombe bien puisque l’on a affaire à une tétralogie. Ainsi, le récit de Malhorne, déjà complexe a la base, part, dans ce deuxième tome, dans de nouvelles directions, dont certaines tout a fait inattendues et l’on retrouve pèle mêle (et de mémoire) : légendes sumériennes, mythe du déluge, anciennes civilisations évoluées et oubliées, société secrète agissant depuis la nuit des temps tandis que le fameux trait d’union des mondes serait plus a regarder du coté des autres mondes, ce qui laisse présager des traces de paléocontact (pas nécessairement avec des extraterrestres d’ailleurs) alors que dans le premier volume, l’on pensait plus a un lien entre le monde des vivants et celui des morts. Bref, pas de réponses mais de nouveaux mystères, de nouvelles pistes, de nouvelles interrogations, en gros, tout pour me plaire, et pas qu’un peu !
Alors le lecteur devra tout de même s’accrocher devant tant de bouleversements dans le récit, car si la première partie, en gros, une bonne centaine de pages, est la suite directe du tome un, de la fuite de Franklin et ses compagnons jusqu’au terrible drame qui le clôt avec le massacre du village indigène, ensuite, après un bond dans le temps d’une quinzaine d’années, le lecteur doit tout remettre en cause : nouveaux protagonistes qui prennent une place importante, nouveaux mystères, nouveaux lieux, on oscille alors entre le pur polar par moments, la recherche archéologique habituelle (et qui prend des proportions encore plus importante que dans le premier volume tout en étant passionnante au possible) mais aussi, presque la science fiction dans ces années 2030, avec leurs implants traceurs, sorte de réminiscence du 1984 d’Orwell, matinées d’écologisme (le monde va mal, les espèces disparaissent, la pollution etc.). Un monde où il ne fait pas bon vivre mais qui pourrait, qui sait, être celui de demain ? Et si certains pourront regretter que certains personnages auxquels l’on s’était habitué passent un peu au second plan, cela est plus dut au déroulement du récit en lui-même mais aussi a l’arrivée des « nouveaux », et ce, que ce soit des figures majeures, comme Milos par exemple, ou des seconds rôles comme les archéologues, les membres du gang de Harlem et bien d’autres. Mais que les amoureux de la première heure se rassurent, quel que soit le nombre des protagonistes, chacun aura son rôle à jouer, même si certains peuvent « disparaître » pendant un bon bout de temps.
Alors bien évidement, l’on pourra parfois regretter certains raccourcis un peu facile, quelques situations qui sentent le réchauffer où le déjà vu, des protagonistes un peu stéréotypés, mais quoi qu’il en soit, et malgré quelques petites imperfections mineures, il est indéniable que l’on se trouve là devant une œuvre qui mérite largement le détour ; Jérôme Camut en mixant moult références, nombres de légendes ainsi que pas mal de genres mais aussi en sachant utiliser judicieusement les théories modernes les plus audacieuses (voir le lien entre la Mer Noire et le déluge biblique) réussi l’exploit de nous offrir un récit cohérant, captivant de bout en bout et qui tient le lecteur en haleine de la première a la dernière page. Personnellement, il m’est rarement arrivé de tomber sur un bouquin aussi prenant et j’avoue que j’ai tout simplement dévoré la moitié de ce deuxième tome en quelques heures seulement ce qui m’a laisser certes fourbu mais satisfait.
Indéniablement, Les eaux d’Aratta entrainera le lecteur encore plus loin que dans le premier tome, dans un formidable mélange des genres où planent civilisations oubliées, vieilles légendes remontant a la nuit des temps, temples oubliés, vengeances terribles et autres génocides vieux de milliers d’années. Le tout saupoudré d’un léger soupçon de science fiction mais dans le genre anticipation où, dans un monde en décrépitude écologique, lutent des multinationales, des sociétés secrètes et le Vatican. Au milieu de tout cela, des personnages connus changent ou évoluent, d’autres apparaissent et prennent de l’importance, certains restent égaux a eux-mêmes tandis que les derniers sont capables de tout pour parvenir a leurs fins. Reste Ilis, la mystérieuse Ilis dont on perd la trace pendant des années et qui s’avère bien plus redoutable et complexe que Malhorne. Le trait d’union des mondes nous laissait sans réponses, rassurez vous, Les eaux d’Aratta vous laisseront dans le même état, sauf qu’entre temps, il y aura encore plus de mystères à résoudre. Un must, indéniablement !
Deux ans et des poussières. Ce fut le temps qui me fallut pour, enfin, me plonger dans la lecture du premier tome de la tétralogie de Jérôme Camut, Malhorne. Le temps d’attendre que les autres volumes paraissent en livre de poche (je fais parti de cette espèce radicale qui, quand elle débute un cycle quelconque, qu’il soit en deux ou en trente volumes, lit tout d’un bloc), le temps aussi de finir d’autres romans, d’autres cycles, le temps, bref, d’être finalement prêt. Deux ans et des poussières donc, mais deux ans où je n’ai jamais oublié totalement ce fameux Malhorne, et encore moins le synopsis de celui-ci : cette fameuse histoire où un homme traverse les époques, se réincarnant au fil du temps et se souvenant a chaque fois de ses vies passées. Pourquoi ? Dans quel but ? Eternelles questions qui m’ont longtemps hanté, et qui me hantent encore d’ailleurs, étant actuellement plongé en plein tome 2, et dont j’ai hâte de savoir le dénouement et les explications a tous ces mystères, mais pour cela, j’ai encore le temps.
Car indéniablement, et sans exagération aucune, mon attente aura été récompensée car a mes yeux, et pour ce que j’en ai lu jusqu’à maintenant, Malhorne est l’un des bouquins les plus captivants qu’il m’ai été donné de découvrir depuis belle lurette ; cette fois ci, pas de grand cycle connu de tous, pas de monument de la SF ou de la Fantasy style Elric ou Fondation, non, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, un auteur, Jérôme Camut donc, français de son état, et un cycle certes connu des amateurs du genre mais pas plus que ca non plus. Et puis, pour ce qui est de la SF et la Fantasy, mettons les choses au point tout de suite : ni vaisseaux spatiaux, ni dragons, ni magie quant aux trous noirs, oubliez-les, dans Malhorne, place au monde réel, ou supposé tel, et au Fantastique, genre que j’ai un peu trop délaissé ces dernières années… mais qu’importent les genres finalement ? L’important, c’est le contenu, et franchement, je n’ai pas été déçu une seule seconde.
Le trait d’union des mondes, premier tome de Malhorne, est donc mon gros coup de cœur de cet automne, et sincèrement, j’en avais besoin surtout après ma grosse déception a l’issu de la lecture de La lune et le Roi Soleil il y a quelques semaines. Bien évidement, je n’étais pas entièrement en terrain inconnu, je connaissais le gros de l’histoire, je m’étais renseigner un peu sur le net, lu quelques critiques enthousiastes et même fait un tour sur le site de l’auteur, histoire de. Et mon intérêt pour ce roman, qui était déjà grand a la base, ne fut qu’en augmentant au fil de la lecture des pages de ce premier tome de la tétralogie. Bien évidement, les éléments traités dans ce roman y sont pour beaucoup : mystères relatifs au passé avec ces fameuses statues retrouvées au quatre coins du monde, mystère de la survivance de Malhorne, forcement puisque lui-même n’y comprend fichtrement rien, un petit coté « Indiana Jones », même de loin, puisque bon nombre des protagonistes sont des savants, une fondation aux moyens illimités qui mène l’enquête et dont on se doute que les relations entre ces membres et les personnages principaux ne seront pas toujours roses, un petit peu d’ésotérisme, quelques questions sur la survivance de l’âme humaine etc. bref, tout un condensé servi sur un plateau et qui était fait pour me plaire. Mais là où un Bernard Werber, dont je ne peux m’empêcher de comparer certaines œuvres, me laisse froid neuf fois sur dix, là, avec Malhorne, cela fonctionne du premier coup, quasiment des les toutes premières pages, et c’est comme cela jusqu'à la fin !
Car indéniablement, si l’on accroche à l’histoire, il est du coup tout bonnement impossible de lâcher ce premier tome tant qu’on ne l’a pas achever et l’on se surprend alors à suivre les pas de Franklin Adamov et de la Fondation, partant aux quatre coins du monde, a la recherche des fameuses statues de Malhorne, essayant avec eux de comprendre qui les a sculptées et dans quel but, essayant toutes les méthodes, réfléchissant a toutes les hypothèses possibles et inimaginables avant que la solution du problème, le fameux Malhorne, s’offre a eux. Et là, le roman qui jusque la oscillait plus du coté polar scientifique bascule ouvertement dans la quête ésotérique pur et dur avec le récit de Malhorne, où plutôt les récits de ses diverses vies au fil des siècles. Et on aborde là quasiment un deuxième roman, tout aussi passionnant et si l’on comprend plus rapidement que les membres de la Fondation que tout cela est bel et bien la vérité (bah, c’est un peu le but du roman non ?), cela n’empêche pas de partager parfois leurs doutes, leurs interrogations et ce, jusqu’à que l’inévitable soit établi : Malhorne dit la vérité.
Alors tout n’est pas parfait et cela doit être souligné : le portugais d’origine que je suis a apprécier grandement qu’une courte partie de l’intrigue ait eu lieu au Portugal, cependant, il serait bon de rappeler a Jérôme Camut que Pedro Alvares Cabral n’est nullement mort au cour d’un naufrage prêt des cotes brésiliennes. Dommage de commettre une telle boulette dans un récit fortement lié a l’Histoire. Ensuite, si les premiers récits des différentes vies de Malhorne sont captivants au possible, ce n’est pas vraiment le cas pour les derniers, vite faits expédiés par un auteur peut être pressé de finir ? Et autre bémol que l’on ne peut nier : les personnages féminins dans Le trait d’union des mondes sont tout sauf inoubliables, surtout qu’il n’y en a guère, de même, les stéréotypes de certains me semblent parfois un peu trop marqués. Mais bon, ce n’est qu’un début et ces quelques défauts sont loin de nuire à la qualité intrinsèque d’un ensemble indéniablement excellant.
Bref, a mes yeux et malgré quelques petits point de détail, Le trait d’union des mondes est un excellant premier tome, captivant de bout en bout, avec un univers et une intrigue comme je les aime et qui ne donne qu’une seule et unique envie : découvrir la suite de la saga Malhorne qui, je l’espère, sera aussi bonne.
Il n’est jamais évidant avant de le lire, de savoir ce que va donner un roman. Dit ainsi, cela semble être d’une telle évidence que c’en est presque superflu de l’écrire, pourtant, l’on peut presque diviser les livres, mais cela pourrait être valable pour n’importe quelle œuvre en plusieurs catégories : il y a tout d’abord les valeurs surs, connues de toutes et de tous et que l’on aborde avec une certaine confiance ; alors certes, ce n’est pas pour cela que celles-ci nous plairont, mais au moins, on s’en où on met les pieds. Ensuite, il y a les œuvres sur lesquelles, pour x raisons, on place moult espoirs, dont en attends monts et merveilles et qui, finalement, ne répondent pas tout le temps à nos attentes. A l’opposé, les bonnes surprises : on en attendait pas grand-chose et puis finalement, on ressort éblouis, tant par la qualité générale de l’œuvre que par le sentiment de surprise que l’on n’attendait pas. Bref, on ne commence pas toujours la lecture d’un nouveau roman de la même façon, ce qui est normal : avec Fondation, je savais où je mettais les pieds, avec La Lune et le Roi Soleil, c’était une tout autre histoire ; entre un monument de la SF ultra connu et reconnu depuis des décennies et un obscur roman d’une non moins obscur écrivain, Vonda McIntyre, qui dans sa profession, est surtout reconnue pour ses romans sur Star Trek (non, ce n’est pas une blague), il y a bien entendu plus qu’un monde. Pourtant, je dois reconnaître que cela faisait une bonne petite poignée de mois que j’avais noter sur mes tablettes ce fameux La Lune et le Roi Soleil et que ce fut donc avec un enthousiasme certain que je me lançais dans les premières pages.
Bon, pour cela, forcement, il fallait que je sois attiré par quelque chose de concret, et dans le cas présent, le synopsis portait en lui suffisamment d’éléments propres à éveiller mon intérêt. Tout d’abord, le mot Uchronie, accolé à l’œuvre même si, comme je m’en doutais au départ, celui-ci ne se justifiait nullement. Ensuite, l’époque et le lieu, la fin du dix septième siècle, à Versailles, sous Louis XIV, le fameux Roi Soleil. Rien que pour cela, je ne pouvais ne pas lire cette Lune et le Roi Soleil pour la simple et bonne raison que dans le petit monde de la SF, il est rarissime que cette époque soit abordée : jusqu’à maintenant, et en comptant le présent ouvrage, ce n’est que la seconde fois, la première, et ceux qui suivent ce blog depuis longtemps s’en souviendront, étant la quadrilogie de L’âge de la déraison dont le premier tome se déroulait en partie à Versailles et dont les points communs, après coup, me sont apparus pour ce qui est de certains protagonistes. Restait pour finir l’idée de l’auteur d’inclure une sirène dans son intrigue et l’idée, ma fois, qui pourrait paraître saugrenue a certains, ne me déplaisait pas vraiment vu que j’étais curieux de voir ce que cela pouvait donner quand au déroulement du récit. Certes, il est bon, arrivé a ce point, de remettre un peu les pendules a l’heure : même ainsi, je n’attendais nullement monts et merveilles de ce livre, estimant avant coup que j’allais néanmoins passer de bons moments et, qui sait, avec un peu de chance, de tomber sur une bonne surprise.
Or, ce fut loin d’être le cas, au point que je peux vous avouer des maintenant que la déception fut au rendez vous. Ainsi, quelques furent les idées de départ de La Lune et le Roi Soleil, que je jugeais, et que je juge encore maintenant, tout bonnement excellentes, ou, du moins, propices a nous offrir une œuvre captivante, la mayonnaise ne prie jamais, ou plutôt, cela s’aggravait au fur et a mesure de la lecture. Tout d’abord, comme je le disais un peu plus tôt dans cette critique, ici, et malgré les promesses, aucune Uchronie n’est au rendez vous puisque aucun élément ne vient bouleverser l’Histoire dite normale pour nous faire basculer dans une histoire parallèle. A la place, nous nous retrouvons devant un récit se déroulant a la Cour de Louis XIV, ce qui n’a rien de déshonorant en soit (surtout que cela est tellement rare que cela en vaut le coup) mais qu’il y ait tromperie sur la marchandise, cela est un fait que l’on ne peut nier. Ensuite, si les protagonistes du récit sont convenables, l’on a du mal a accrocher véritablement, non pas parce qu’ils sont inintéressants (sur ce point, Lucien est une belle réussite), mais plus par le traitement qu’en fait l’auteur, tant avec les protagonistes réels que ceux qu’il a inventer : la plupart semblent ne faire partie que du décor, ne réagissent que ponctuellement au récit, et encore, de façon plutôt médiocre, ou sans rapport avec l’intrigue principale. Pourtant, j’aime bien les Uchronies et les récits historiques ou pseudo historiques justement pour le plaisir de voir évoluer des personnages connus dans une version romancée, et d’en découvrir d’autres ; mais le problème dans La Lune et le Roi Soleil, c’est que bon nombre d’entre eux sont assez fades, ou bien n’ont pas un grand intérêt comme Mademoiselle, la nièce du Roi, l’esclave de l’héroïne qui change de nom en cour de route et dont on se moque complètement de son sort voir même parfois des personnages plus importants comme le Père Yves de la Croix assez rapidement éclipsé par sa sœur, et qui ne cesse de tomber de bourdes en bourdes au point d’en devenir presque haïssable tant il en est inintéressant. Et si Louis XIV semble fidèle a lui-même, le Pape est un exemple de ratage monumental, peu crédible pour un sous. Certes, un personnage comme le Comte Lucien rattrape tout le reste (même s'il nous faut par la faute de l'auteur je ne sais combien de pages avant que l'on se rende compte qu'il s'agit d'un Nain !), mais le problème, c’est qu’il ne peut a lui tout seul quasiment, tenir sur ses frêles épaules tout l’édifice sur laquelle repose l’intrigue, et comme en plus, ce n’est pas lui le personnage principal, vous vous doutez que quelque chose ne va pas dans cette œuvre. Mais au fait, justement, quand en est il de l’héroïne, la sœur du prêtre ? Et bien, sans être méchant, disons qu’elle fait partie des personnages les plus soulants que l’on peut trouver dans la littérature en général : niaise des choses de la vie, inconsciente, toujours a pleurnicher pour sa copine la sirène, on en viendrait presque a un moment, exaspérer a un degré rarement atteint, a souhaiter que celle-ci finisse en plat principal du repas royal (la sirène, pas l’héroïne), ce qui, et je ne pense pas faire un gros spoiler, n’arrivera malheureusement pas. Dommage, car peut être qu’un fin triste aurait relevé la chose, mais même pas, on subits contraints et forcés un détestable happy end.
Car ce qui ressort finalement de cette Lune et le Roi Soleil, c’est un formidable gâchis, un roman niais selon moi, dont le potentiel de départ était excellant, mais qui c’est perdu dans des travers que je n’aurais cru trouver que dans de la littérature pour jeunes adolescents… mais bigre, peut être est ce cela le problème : étant trop vieux et encore moins une midinette de douze ans qui rêve encore du Prince charmant, ce roman n’était tout simplement pas fait pour moi ! Pourtant, quel dommage, l’idée de départ n’était pas inintéressante, comme quoi, les bonnes idées ne suffisent pas toujours…
superbe saga vrai beaucoup de personnages mais quel roman
Suite du cycle Fondation, mais écrite 30 ans plus tard. Pour être franche, je trouve qu'on ressent une différence surtout au niveau du style. ça se lit toujours aussi bien, mais c'est pas pareil... Quand à l'histoire, rien à redire, elle est géniale !!! De plus l'auteur essaie avec brio de l'inclure dans sa saga des robots et j'avoue que quand j'aurai finie tout le cycle de Fondation, je vais surement me mettre à celui des robots...
La fin de la trilogie écrite dans les années 50, mais pas la fin de l'histoire !!! Le style est toujours fluide, l'histoire et les personnages toujours aussi prenant. J'ai retardé pendant longtemps la lecture de cette saga et maintenant je ne pose qu'une question : pourquoi j'ai attendu aussi longtemps ???
Ce deuxième volet du cycle de fondation est toujours aussi prennant. L'histoire s'intensifie avec la venue d'un nouveau personnage aux pouvoirs dérangeant... du grand art !!!
Les idées drôles et saugrenues se mêlent à des intuitions visionnaires dans ce roman qui laisse un goût amer d'inabouti.
Quand Larry Niven aborde la question de la globalisation culturelle sur terre ou du réchauffement de la planète ailleurs, je ne peux pas m'empêcher de constater, 40 ans après la rédaction de l'Anneau Monde, la justesse de ses prédictions et donc son côté visionnaire. De plus, ses inventions, comme celle de l'Anneau Monde et beaucoup d'autres sont bien ficelées, bien pensées, si évidentes... comme encore les races extra terrestres, aux comportements et histoire très fouillés.
Il y a beaucoup dans ce roman pour en faire un grand de l'anticipation ou de la hard science fiction, appelez ça comme vous voulez, mais hélas!
Il manque dans ce roman où les frontières galactiques sont allègrement franchies le souffle de l'épopée, la féérie d'un espace immense, monumentale et pourtant plausible. Il manque la flamme du conteur, mais aussi du philosophe quand il est question de la manipulation des Kzins et de l'humanité. Il manque la chouette histoire d'amour, il manque d'ailleurs un héros, ça manque aussi de méchants. Ca manque d'enjeu.