Une histoire assez étrange, dans un futur où la mort n'existe presque plus, où l'on change de sexe comme de chemise. L'écriture est parfois déroutante. Par moment on arrive pas à situer le personnage. Par contre les descriptions des paysages des villes lunaires sont faciles à voir. Un roman pour les amateurs du genre.
Fragment
magicpocket le 14/08/2011 : Simple mais efficace !
Très bon roman de SF qui se lit rapidement; pas de longues descriptions, c'est aussi simple et efficace qu'un scénario de blockbuster hollywoodien pour un film d'action/horreur. Son adaptation est d’ailleurs prévue au cinéma.
La croisée des chemins (1) - Le royaume de Saramyr
fav le 14/08/2011 : terrible et sophistiqué
Un univers sombre , parfois sensuel, avec des personnages passionnants et inquiétants...Un suspense terrible, un régal de lecture pour ceux qui aiment explorer des univers!
La Trilogie de l'Empire (1) - Fille de l'empire
fav le 14/08/2011 : fascinant!
Une des plus intéressantes héroïnes, intelligentes et courageuses, dans un monde hostile.Irrésistible, à dévorer
Les Livres magiques de Xanth (1) - Lunes pour Caméléon
fav le 14/08/2011 : enchanteur et drôle
magnifique série, des personnages originaux, des trouvailles,un bijou!
La forêt des Mythagos (3) - Le Passe-Brousaille
le 09/08/2011 : Bien mais moins bon que les autres...
Il y a de cela quelques semaines déjà, et suite a la lecture du Codex Merlin, autre cycle majeur de Robert Holdstock et qui m’avait fait découvrir cet auteur, il y a de cela quelques années, je m’étais finalement lancé dans la lecture maintes fois repoussée de la cultissime tétralogie de La Forêt des Mythagos, le cycle majeur du regretté auteur, celui qui, a tout jamais, le fit entrée au panthéon des plus grands enchanteurs de la fin du vingtième siècle. Ainsi, entre le premier tome, sobrement intitulé La Forêt des Mythagos, et qui m’avait émerveiller et captiver de la meilleur des façons, me faisant découvrir tout un univers a la fois onirique et dangereux, où mythes et héros, quelques soient leur ancienneté, prenaient forme et vie dans la fameuse forêt de Ryhope, puis, avec le complexe Lavondyss, a la lecture certes ardue, mais qui, dans un style assez différent, avait su, lui aussi conquérir mon approbation, force est de constater que la première moitié du cycle m’avait tellement plu que jusque la, c’était le sans faute parfait, mais aussi et surtout, la confirmation que je me trouvais là devant un très grand cycle ; certes méconnu du grand public, pour moult raisons déjà évoquées ici même, mais indéniablement indispensable a tout amateur de fantastique, de merveilleux mais aussi et surtout, de vieilles légendes.
Ainsi, ce fut avec un enthousiasme non dissimulé que je me suis lancé dans la lecture de ce troisième tome de la saga, le fameux Passe-broussailles. Bien évidement, avec l’expérience acquise avec les deux premiers volumes de La Forêt des Mythagos, tous deux de style assez différents, en particulier dans la narration, mais pas uniquement, je me disais, avant coup, que cette suite comporterait des différences habituelles, de nouveaux protagonistes, une nouvelle intrigue avec, en toile de fond, toujours cette étrange et merveilleuse Forêt de Ryhope, mais ce que ce je ne m’attendais pas, c’est d’être déçu. Et pourtant, ce fut ce qui arriva, a ma grande surprise.
Le mot décevoir est peut être exagérer quand je parle de ce Passe-broussailles, après tout, le livre en lui-même n’est pas exempt de qualités, par ailleurs forts nombreuses et que l’on retrouve dans le reste de la série : tout d’abords, bien entendu, ce bois ; toujours aussi mystérieux, l’auteur nous entraine dans de nouveaux lieux, nous fait connaître de nouvelles facettes de celui-ci et, plutôt que de répondre aux énigmes laissées en suspens a son sujet et aux nombreuses questions que l’on pouvait fort logiquement se poser, il complexifie encore plus tout cela, ce qui fait que le peu de certitudes que l’on pouvait avoir volent un peu en éclat. Personnellement, j’ai trouvé cela pas mal. Ensuite, j’ai apprécié les protagonistes de cette nouvelle histoire. Que ce soit Richard Bradley, désespéré d’avoir perdu son fils et qui fait tout pour le retrouver, tellement humain qu’il en devient attachant, l’étrange femme qu’il rencontre, d’origine indienne, et sur qui plane bien des mystères, en particulier sur les origines de sa tribu, le « géant » breton au grand cœur, grande gueule devant l’éternel et bon vivant, mais aussi un certain Jason, a mille lieux de celui de la mythologie grecque mais qui – pour avoir lu le Codex Merlin – préfigure celui que Holdstock développera ultérieurement, force est de constater que ceux-ci sont hauts en couleurs. De même, j’ai particulièrement apprécier le fait – déjà entrevu dans le premier tome – que le Bois de Ryhope ne soit pas le seul a être « magique », qu’en d’autres lieux, de part le monde, il existe d’anciens vestiges de cette forêt primordiale et où les légendes sont vivantes ; et forcement, du coté de la Bretagne…
Mais malheureusement, malgré tous ces points positifs, j’ai moins accroché lors de ce troisième tome que lors des précédents. Est-ce parce que les deux premiers étaient tout bonnement exceptionnels et que, du coup, Le Passe-broussaille étant juste bon, cela s’est ressenti dans mon appréciation finale ? Peut être un peu après tout, cela n’est pas impossible surtout que je me dis que ce n’est tout de même pas facile de passer après un monument comme Lavondyss. Ensuite, tout n’est pas clair dans cette histoire et il subsiste bien trop de zones d’ombre pour que je puisse ne pas en faire cas : ainsi, ces fameux chercheurs sont bien au courant des mystères entourant le Bois de Ryhope et plus particulièrement des recherches d’ Huxley, des décennies plus tôt, mais comment, par quel moyen ont-ils put en savoir autant sur un homme présenté comme très discret ? Assez curieux tout de même selon moi. Pour finir, l’intrigue principale, la fameuse recherche d’Alex Bradley m’aura moins passionner que celles des deux premiers tomes, non pas qu’elle soit inintéressante en soit, surtout qu’il y a de très bons passages, mais franchement, quand je repense a la rivalité des deux frères pour conquérir l’amour de cette sublime princesse celte qui avait déjà fait perdre la tête a leurs père dans La Forêt des Mythagos ou au destin de Tallis dans Lavondyss, et ben, il n’y a pas photo pour moi.
Du coup, pour toutes ces raisons, j’aurais moins accroché à ce troisième tome. Bien évidement, il faut savoir relativiser mes propos, après tout Le Passe-broussailles reste un très bon roman qui ne dénote absolument pas vis-à-vis du reste du cycle. Possédant de bonnes idées, de forts bons passages et des personnages assez attachants, il m’aura tout de même laisser un bon souvenir, cependant, il souffre indéniablement de la comparaison avec ses prédécesseurs qui eux, avaient mis la barre tellement haut que, du coup, ce troisième tome apparaît forcement comme inférieur. Bien évidement, tout cela reste une affaire de gouts et tous n’auront pas le même avis que le mien, mais ce qui est sur, c’est que, de mon point de vu personnel, rien n’a changer quand a mon avis sur cette Forêt des Mythagos et que la valeur de ce cycle n’est absolument pas remise en cause. Reste à savoir si la conclusion de celui-ci sera à la hauteur ?
Cycle de la Ténébreuse - Reine des orages
le 25/07/2011 : sans voie
ce livre ma faciné un vrai chef d'euvre bravo a l'auteur
La forêt des Mythagos (2) - Lavondyss
le 24/07/2011 : Dur mais grandiose
En débutant la lecture du grand cycle de Robert Holdstock, La forêt des Mythagos, je savais à l’avance que le second tome de celui-ci, Lavondyss, allait probablement me poser quelques petits soucis. En effet, parmi les maintes louanges que j’avais put lire ici ou là sur ce cycle, parmi les nombreux avis enthousiastes de nombreux lecteurs, bon nombre de ceux-ci étaient bien plus dubitatifs vis-à-vis de celui-ci avec des avis plus que partagés qui oscillaient allègrement entre le tout simplement génial au plus que médiocre. Bien évidement, quand on se retrouve face a des opinions aussi tranchées, on se doute bien par avance qu’il y a forcement des explications a cela, et ce qui revenait le plus souvent – et ce, même parmi les critiques positives – était le fait que la lecture de Lavondyss était d’une complexité a toute épreuve, chose qui, forcement, pouvait en rebuter plus d’un. Forcement, après avoir lu le premier tome de La forêt des Mythagos (et après le Codex Merlin, déjà spécial en soit) dont le style narratif et le contenu était a mille lieux de la tristounette Fantasy post-Tolkien, je comprenais déjà pourquoi le cycle du regretter Robert Holdstock, même si excellent, n’était connu que d’un petit nombre ; trop éloigner des canons habituels du grand public, sa conception n’était pas faite pour celui-ci. Mais si en plus, ce fameux second tome ne réussissait pas à mettre d’accord même les plus fidèles amateurs de la forêt de Ryhope et de ses fameux archétypes mythologiques, force est de constater qu’il y avait quelque chose la dessous qui annonçait une lecture que je qualifierai, hum, disons ardue. Et pour sur, c’est ce qui arriva.
Il est indéniable après lecture que ce Lavondyss fait partie de ce genre d’œuvres dont, si l’on devait donner une note entre un et cinq, les deux seraient tout simplement possible ; par contre, et je pense ne pas me tromper (enfin, je vois la chose ainsi), une note moyenne ne peut être possible et ce, tout simplement parce soit l’on adore, soit l’on déteste. Et les raisons pour ressentir des avis aussi différents, aux antipodes les uns des autres sont multiples : tout d’abord, comme je vous l’ai déjà dit, il y a le style de cette saga, aux antipodes, donc, de la production lambda de Fantasy, ensuite, force est de constater que si le premier tome de La forêt des Mythagos était déjà particulier en soit, son écriture, sa conception même restaient tout de même – dans un sens – assez conventionnel, ce qui, il faut en convenir, n’est absolument pas le cas avec Lavondyss. Ici, préparez vous a vous accrocher car la lecture sera ardue, atteignant des sommets de complexité rarement atteints – nous démontrant au passage tout le talent narratif de Robert Holdstock – ce qui m’a fait penser, par moments, qu’il serait presque plus simple de gravir l’Himalaya. J’exagère bien évidement mais je dois avouer qu’a certains moments, j’ai eu énormément de mal avec certains passages, chose qui ne m’étais jamais arrivé lors de la lecture du premier tome. Car dans Lavondyss, si un jour le cœur vous dit de vous lancer dans la lecture de ce roman, force est de constater que, en plus de vous armer de courage, vous allez devoir accepter le fait que la structure narrative est particulière, qu’il y aura pas mal d’aller retour dans le temps, que l’on commence a telle époque, que, sans presque sans apercevoir, on poursuit dans le passé avant de revenir au point de départ et que, surtout, en arrivant a un certain point du récit, un spectaculaire bond en avant dans le temps sera effectuer. D’ailleurs, le temps est l’un des éléments clefs de Lavondyss, et quand en plus, on se rend compte que celui-ci ne s’écoule pas forcement de la même façon et qu’en plus, il y a une belle petite boucle temporelle vers la fin (accessoirement, superbement bien trouvée et écrite), peut être que vous comprendrez a quel point j’ai put galérer lors de ma lecture. Mais quoi qu’il en soit, cela mérite le coup de s’accrocher, indéniablement. Alors certes, la première partie s’étale longuement et le lecteur peut parfois se demander où l’auteur veut en venir avec toute ces chapitres consacrés a l’apprentissage de la jeune Tallis qui, pour couronner le tout et complexifier la chose, semblent bien souvent décousus ; d’ailleurs, entre toutes les références a de multiples légendes (toutes différentes, quoi que…), celles a des procédés shamaniques qui parsèment le récit (et qui en agaceront voire noieront certains), des passages pas forcement clairs ou qui, de prime abord, semblent ne rien avoir avec le récit en court, cette première partie est tout bonnement un sacré défit a relever. Pourtant, même si on peut avoir du mal a tout suivre, quel plaisir finalement de la lire, surtout que, petit a petit, certaines révélations se font. Mais le grand tournant a lieu une fois que Tallis pénètre dans les bois, quand le récit semble prendre des tons plus conventionnels (pourtant, rien n’est moins sur), que de nouveaux protagonistes font leurs apparitions et que les énigmes se… complexifient a notre grand dam (au départ), mais c’est surtout là que l’on commence à se rendre compte où Robert Holdstock veut en venir et que la lecture (apparemment) apparaît comme étant plus simple. Pourtant, nous n’en sommes pas au bout de nos peines et tout en suivant les pérégrinations de Tallis et de Scathach (le jeune guerrier qu’elle vue en vision étant jeune) au sein de la forêt de Ryhope, approchant de plus en plus de son cœur, le fameux Lavondyss, la première forêt, celle qui arriva après l’âge glaciaire, le lecteur devra prendre en compte chaque détail, chaque élément voir même le moindre protagoniste (qui peut apparaître sous un trait, disparaître, puis réapparaitre par la suite sous une autre apparence) ou une simple parole car chaque paragraphe, aussi court soit-il, contient une information importante pour la suite du récit. Le détail peut s'imbriquer dans les rouages de l'énigme aussi bien dans le paragraphe qui suit que bien plus tard dans le récit. Car disons le : Lavondyss est avant tout un immense puzzle, d’une complexité rarement atteinte et qui ne trouve son dénouement et l’intégralité de la révélation de ses mystères que dans les toutes dernières pages et c’est a ce moment là, que la valeur de ce roman prend toute sa saveur, lorsque, admiratif devant le travail accompli par Robert Holdstock sur cette œuvre, le lecteur ne peut que s’incliner devant ce qu’il faut bien nommer une pure réussite.
Lavondyss n’est donc pas le genre de roman qui plaira a tout le monde, cela, je ne peux le nier, d’ailleurs, ce n’est que vers la toute fin, en découvrant les conséquences de l’imbrication de toutes les pièces du puzzle, lorsque je me suis rendu compte a quel point tout était murement penser, réfléchis, qu’un détail a telle page occasionnait quelque chose vers la fin mais aussi, et surtout, au début, en découvrant la réelle portée et valeur de cette œuvre que mon opinion, jusque là dubitative c’est faite et que j’ai put m’apercevoir a quel point Lavondyss était une véritable réussite. L'imagination de l'auteur est extraordinaire, parfois déroutante, parfois sanglante, parfois brumeuse, parfois délirante, parfois effrayante et certes, rarement rassurante, mais elle nous donne au final un récit extraordinaire, tout bonnement. Certes, c’est complexe, certes, on est parfois perdu, mais si l’on s’accroche, si l’on prend la peine d’aller jusqu’au bout et si – il faut bien l’avouer – l’on n’est pas un indécrottable allergique aux récits à la fois allégoriques et féeriques, si l’on accepte de quitter le train train quotidien de la Fantasy commerciale, alors, Lavondyss pourra vous plaire, indéniablement. Ce qui est amusant, c’est qu’en reprenant des éléments déjà vus dans le premier tome mais en les traitant sous une forme complètement différente, Robert Holdstock nous offre une première partie de cycle tout bonnement exceptionnelle, qui revisite totalement nos légendes, poussant celles-ci jusqu'à leurs retranchements et émerveillant, au passage, le lecteur devant une aussi incontestable réussite.
Les Univers multiples (2) - Espace
le 22/07/2011 : L'univers, c'est graaaaaand
Roman qui peut se lire indépendamment de Temps, Espace se déroule en effet dans un univers parallèle, a savoir avec les même personnages, mais aux destinées bien différentes. A propos de personnages, ceux de Baxter sont souvent creux, voir horripilants. Et puisqu'on en est aux défauts, il faut aussi dire que l'histoire est très décousue, bon, c'est normal vu qu'elle se déroule sur 6000 ans, voir beaucoup plus.
Pourtant, comme son prédécesseur, Espace est vraiment très accrocheur en dépit de tout ses défauts. En effet, Baxter a vraiment le talent de nous faire voyager, et même de nous faire réfléchir, ici sur le paradoxe de Fermi, je vous laisse le plaisir de découvrir ce très intéressant paradoxe sur la vie extraterrestre dans le livre.
Cycle Culture (3) - L'usage des armes
le 22/07/2011 : Dur de donner un avis
L'usage des armes est un roman a la structure très ... surprenante. Les chapitres alternent entre une trame "normale", et une trame a rebrousse temps. C'est vraiment très, très dérangeant, car souvent on ne comprend pas où l'auteur veut en venir, on a l'impression qu'il ne se passe rien.
Cependant, le talent d’écrivain de Banks fait la différence, et après une lecture parfois fastidieuse mais souvent agréable, on comprend que ce livre est fait pour être lu deux fois, en lisant les chapitres dans un ordre différent, pour avoir un angle totalement nouveau sur l'histoire.
Car s'il se passe toujours dans l'univers de la Culture, cette société utopique, et traite de ses rapport avec les sociétés moins évoluées, l'Usage des armes est avant tout un roman sur les tourments et la souffrance d'un homme.
Bref, un roman a lire tout de même, et a lire deux fois pour mieux l’apprécier, ce que je n'ai pas fait je l'avoue.
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
Une histoire assez étrange, dans un futur où la mort n'existe presque plus, où l'on change de sexe comme de chemise. L'écriture est parfois déroutante. Par moment on arrive pas à situer le personnage. Par contre les descriptions des paysages des villes lunaires sont faciles à voir. Un roman pour les amateurs du genre.
Très bon roman de SF qui se lit rapidement; pas de longues descriptions, c'est aussi simple et efficace qu'un scénario de blockbuster hollywoodien pour un film d'action/horreur. Son adaptation est d’ailleurs prévue au cinéma.
Un univers sombre , parfois sensuel, avec des personnages passionnants et inquiétants...Un suspense terrible, un régal de lecture pour ceux qui aiment explorer des univers!
Une des plus intéressantes héroïnes, intelligentes et courageuses, dans un monde hostile.Irrésistible, à dévorer
magnifique série, des personnages originaux, des trouvailles,un bijou!
Il y a de cela quelques semaines déjà, et suite a la lecture du Codex Merlin, autre cycle majeur de Robert Holdstock et qui m’avait fait découvrir cet auteur, il y a de cela quelques années, je m’étais finalement lancé dans la lecture maintes fois repoussée de la cultissime tétralogie de La Forêt des Mythagos, le cycle majeur du regretté auteur, celui qui, a tout jamais, le fit entrée au panthéon des plus grands enchanteurs de la fin du vingtième siècle. Ainsi, entre le premier tome, sobrement intitulé La Forêt des Mythagos, et qui m’avait émerveiller et captiver de la meilleur des façons, me faisant découvrir tout un univers a la fois onirique et dangereux, où mythes et héros, quelques soient leur ancienneté, prenaient forme et vie dans la fameuse forêt de Ryhope, puis, avec le complexe Lavondyss, a la lecture certes ardue, mais qui, dans un style assez différent, avait su, lui aussi conquérir mon approbation, force est de constater que la première moitié du cycle m’avait tellement plu que jusque la, c’était le sans faute parfait, mais aussi et surtout, la confirmation que je me trouvais là devant un très grand cycle ; certes méconnu du grand public, pour moult raisons déjà évoquées ici même, mais indéniablement indispensable a tout amateur de fantastique, de merveilleux mais aussi et surtout, de vieilles légendes.
Ainsi, ce fut avec un enthousiasme non dissimulé que je me suis lancé dans la lecture de ce troisième tome de la saga, le fameux Passe-broussailles. Bien évidement, avec l’expérience acquise avec les deux premiers volumes de La Forêt des Mythagos, tous deux de style assez différents, en particulier dans la narration, mais pas uniquement, je me disais, avant coup, que cette suite comporterait des différences habituelles, de nouveaux protagonistes, une nouvelle intrigue avec, en toile de fond, toujours cette étrange et merveilleuse Forêt de Ryhope, mais ce que ce je ne m’attendais pas, c’est d’être déçu. Et pourtant, ce fut ce qui arriva, a ma grande surprise.
Le mot décevoir est peut être exagérer quand je parle de ce Passe-broussailles, après tout, le livre en lui-même n’est pas exempt de qualités, par ailleurs forts nombreuses et que l’on retrouve dans le reste de la série : tout d’abords, bien entendu, ce bois ; toujours aussi mystérieux, l’auteur nous entraine dans de nouveaux lieux, nous fait connaître de nouvelles facettes de celui-ci et, plutôt que de répondre aux énigmes laissées en suspens a son sujet et aux nombreuses questions que l’on pouvait fort logiquement se poser, il complexifie encore plus tout cela, ce qui fait que le peu de certitudes que l’on pouvait avoir volent un peu en éclat. Personnellement, j’ai trouvé cela pas mal. Ensuite, j’ai apprécié les protagonistes de cette nouvelle histoire. Que ce soit Richard Bradley, désespéré d’avoir perdu son fils et qui fait tout pour le retrouver, tellement humain qu’il en devient attachant, l’étrange femme qu’il rencontre, d’origine indienne, et sur qui plane bien des mystères, en particulier sur les origines de sa tribu, le « géant » breton au grand cœur, grande gueule devant l’éternel et bon vivant, mais aussi un certain Jason, a mille lieux de celui de la mythologie grecque mais qui – pour avoir lu le Codex Merlin – préfigure celui que Holdstock développera ultérieurement, force est de constater que ceux-ci sont hauts en couleurs. De même, j’ai particulièrement apprécier le fait – déjà entrevu dans le premier tome – que le Bois de Ryhope ne soit pas le seul a être « magique », qu’en d’autres lieux, de part le monde, il existe d’anciens vestiges de cette forêt primordiale et où les légendes sont vivantes ; et forcement, du coté de la Bretagne…
Mais malheureusement, malgré tous ces points positifs, j’ai moins accroché lors de ce troisième tome que lors des précédents. Est-ce parce que les deux premiers étaient tout bonnement exceptionnels et que, du coup, Le Passe-broussaille étant juste bon, cela s’est ressenti dans mon appréciation finale ? Peut être un peu après tout, cela n’est pas impossible surtout que je me dis que ce n’est tout de même pas facile de passer après un monument comme Lavondyss. Ensuite, tout n’est pas clair dans cette histoire et il subsiste bien trop de zones d’ombre pour que je puisse ne pas en faire cas : ainsi, ces fameux chercheurs sont bien au courant des mystères entourant le Bois de Ryhope et plus particulièrement des recherches d’ Huxley, des décennies plus tôt, mais comment, par quel moyen ont-ils put en savoir autant sur un homme présenté comme très discret ? Assez curieux tout de même selon moi. Pour finir, l’intrigue principale, la fameuse recherche d’Alex Bradley m’aura moins passionner que celles des deux premiers tomes, non pas qu’elle soit inintéressante en soit, surtout qu’il y a de très bons passages, mais franchement, quand je repense a la rivalité des deux frères pour conquérir l’amour de cette sublime princesse celte qui avait déjà fait perdre la tête a leurs père dans La Forêt des Mythagos ou au destin de Tallis dans Lavondyss, et ben, il n’y a pas photo pour moi.
Du coup, pour toutes ces raisons, j’aurais moins accroché à ce troisième tome. Bien évidement, il faut savoir relativiser mes propos, après tout Le Passe-broussailles reste un très bon roman qui ne dénote absolument pas vis-à-vis du reste du cycle. Possédant de bonnes idées, de forts bons passages et des personnages assez attachants, il m’aura tout de même laisser un bon souvenir, cependant, il souffre indéniablement de la comparaison avec ses prédécesseurs qui eux, avaient mis la barre tellement haut que, du coup, ce troisième tome apparaît forcement comme inférieur. Bien évidement, tout cela reste une affaire de gouts et tous n’auront pas le même avis que le mien, mais ce qui est sur, c’est que, de mon point de vu personnel, rien n’a changer quand a mon avis sur cette Forêt des Mythagos et que la valeur de ce cycle n’est absolument pas remise en cause. Reste à savoir si la conclusion de celui-ci sera à la hauteur ?
ce livre ma faciné un vrai chef d'euvre bravo a l'auteur
En débutant la lecture du grand cycle de Robert Holdstock, La forêt des Mythagos, je savais à l’avance que le second tome de celui-ci, Lavondyss, allait probablement me poser quelques petits soucis. En effet, parmi les maintes louanges que j’avais put lire ici ou là sur ce cycle, parmi les nombreux avis enthousiastes de nombreux lecteurs, bon nombre de ceux-ci étaient bien plus dubitatifs vis-à-vis de celui-ci avec des avis plus que partagés qui oscillaient allègrement entre le tout simplement génial au plus que médiocre. Bien évidement, quand on se retrouve face a des opinions aussi tranchées, on se doute bien par avance qu’il y a forcement des explications a cela, et ce qui revenait le plus souvent – et ce, même parmi les critiques positives – était le fait que la lecture de Lavondyss était d’une complexité a toute épreuve, chose qui, forcement, pouvait en rebuter plus d’un. Forcement, après avoir lu le premier tome de La forêt des Mythagos (et après le Codex Merlin, déjà spécial en soit) dont le style narratif et le contenu était a mille lieux de la tristounette Fantasy post-Tolkien, je comprenais déjà pourquoi le cycle du regretter Robert Holdstock, même si excellent, n’était connu que d’un petit nombre ; trop éloigner des canons habituels du grand public, sa conception n’était pas faite pour celui-ci. Mais si en plus, ce fameux second tome ne réussissait pas à mettre d’accord même les plus fidèles amateurs de la forêt de Ryhope et de ses fameux archétypes mythologiques, force est de constater qu’il y avait quelque chose la dessous qui annonçait une lecture que je qualifierai, hum, disons ardue. Et pour sur, c’est ce qui arriva.
Il est indéniable après lecture que ce Lavondyss fait partie de ce genre d’œuvres dont, si l’on devait donner une note entre un et cinq, les deux seraient tout simplement possible ; par contre, et je pense ne pas me tromper (enfin, je vois la chose ainsi), une note moyenne ne peut être possible et ce, tout simplement parce soit l’on adore, soit l’on déteste. Et les raisons pour ressentir des avis aussi différents, aux antipodes les uns des autres sont multiples : tout d’abord, comme je vous l’ai déjà dit, il y a le style de cette saga, aux antipodes, donc, de la production lambda de Fantasy, ensuite, force est de constater que si le premier tome de La forêt des Mythagos était déjà particulier en soit, son écriture, sa conception même restaient tout de même – dans un sens – assez conventionnel, ce qui, il faut en convenir, n’est absolument pas le cas avec Lavondyss. Ici, préparez vous a vous accrocher car la lecture sera ardue, atteignant des sommets de complexité rarement atteints – nous démontrant au passage tout le talent narratif de Robert Holdstock – ce qui m’a fait penser, par moments, qu’il serait presque plus simple de gravir l’Himalaya. J’exagère bien évidement mais je dois avouer qu’a certains moments, j’ai eu énormément de mal avec certains passages, chose qui ne m’étais jamais arrivé lors de la lecture du premier tome. Car dans Lavondyss, si un jour le cœur vous dit de vous lancer dans la lecture de ce roman, force est de constater que, en plus de vous armer de courage, vous allez devoir accepter le fait que la structure narrative est particulière, qu’il y aura pas mal d’aller retour dans le temps, que l’on commence a telle époque, que, sans presque sans apercevoir, on poursuit dans le passé avant de revenir au point de départ et que, surtout, en arrivant a un certain point du récit, un spectaculaire bond en avant dans le temps sera effectuer. D’ailleurs, le temps est l’un des éléments clefs de Lavondyss, et quand en plus, on se rend compte que celui-ci ne s’écoule pas forcement de la même façon et qu’en plus, il y a une belle petite boucle temporelle vers la fin (accessoirement, superbement bien trouvée et écrite), peut être que vous comprendrez a quel point j’ai put galérer lors de ma lecture. Mais quoi qu’il en soit, cela mérite le coup de s’accrocher, indéniablement. Alors certes, la première partie s’étale longuement et le lecteur peut parfois se demander où l’auteur veut en venir avec toute ces chapitres consacrés a l’apprentissage de la jeune Tallis qui, pour couronner le tout et complexifier la chose, semblent bien souvent décousus ; d’ailleurs, entre toutes les références a de multiples légendes (toutes différentes, quoi que…), celles a des procédés shamaniques qui parsèment le récit (et qui en agaceront voire noieront certains), des passages pas forcement clairs ou qui, de prime abord, semblent ne rien avoir avec le récit en court, cette première partie est tout bonnement un sacré défit a relever. Pourtant, même si on peut avoir du mal a tout suivre, quel plaisir finalement de la lire, surtout que, petit a petit, certaines révélations se font. Mais le grand tournant a lieu une fois que Tallis pénètre dans les bois, quand le récit semble prendre des tons plus conventionnels (pourtant, rien n’est moins sur), que de nouveaux protagonistes font leurs apparitions et que les énigmes se… complexifient a notre grand dam (au départ), mais c’est surtout là que l’on commence à se rendre compte où Robert Holdstock veut en venir et que la lecture (apparemment) apparaît comme étant plus simple. Pourtant, nous n’en sommes pas au bout de nos peines et tout en suivant les pérégrinations de Tallis et de Scathach (le jeune guerrier qu’elle vue en vision étant jeune) au sein de la forêt de Ryhope, approchant de plus en plus de son cœur, le fameux Lavondyss, la première forêt, celle qui arriva après l’âge glaciaire, le lecteur devra prendre en compte chaque détail, chaque élément voir même le moindre protagoniste (qui peut apparaître sous un trait, disparaître, puis réapparaitre par la suite sous une autre apparence) ou une simple parole car chaque paragraphe, aussi court soit-il, contient une information importante pour la suite du récit. Le détail peut s'imbriquer dans les rouages de l'énigme aussi bien dans le paragraphe qui suit que bien plus tard dans le récit. Car disons le : Lavondyss est avant tout un immense puzzle, d’une complexité rarement atteinte et qui ne trouve son dénouement et l’intégralité de la révélation de ses mystères que dans les toutes dernières pages et c’est a ce moment là, que la valeur de ce roman prend toute sa saveur, lorsque, admiratif devant le travail accompli par Robert Holdstock sur cette œuvre, le lecteur ne peut que s’incliner devant ce qu’il faut bien nommer une pure réussite.
Lavondyss n’est donc pas le genre de roman qui plaira a tout le monde, cela, je ne peux le nier, d’ailleurs, ce n’est que vers la toute fin, en découvrant les conséquences de l’imbrication de toutes les pièces du puzzle, lorsque je me suis rendu compte a quel point tout était murement penser, réfléchis, qu’un détail a telle page occasionnait quelque chose vers la fin mais aussi, et surtout, au début, en découvrant la réelle portée et valeur de cette œuvre que mon opinion, jusque là dubitative c’est faite et que j’ai put m’apercevoir a quel point Lavondyss était une véritable réussite. L'imagination de l'auteur est extraordinaire, parfois déroutante, parfois sanglante, parfois brumeuse, parfois délirante, parfois effrayante et certes, rarement rassurante, mais elle nous donne au final un récit extraordinaire, tout bonnement. Certes, c’est complexe, certes, on est parfois perdu, mais si l’on s’accroche, si l’on prend la peine d’aller jusqu’au bout et si – il faut bien l’avouer – l’on n’est pas un indécrottable allergique aux récits à la fois allégoriques et féeriques, si l’on accepte de quitter le train train quotidien de la Fantasy commerciale, alors, Lavondyss pourra vous plaire, indéniablement. Ce qui est amusant, c’est qu’en reprenant des éléments déjà vus dans le premier tome mais en les traitant sous une forme complètement différente, Robert Holdstock nous offre une première partie de cycle tout bonnement exceptionnelle, qui revisite totalement nos légendes, poussant celles-ci jusqu'à leurs retranchements et émerveillant, au passage, le lecteur devant une aussi incontestable réussite.
Roman qui peut se lire indépendamment de Temps, Espace se déroule en effet dans un univers parallèle, a savoir avec les même personnages, mais aux destinées bien différentes. A propos de personnages, ceux de Baxter sont souvent creux, voir horripilants. Et puisqu'on en est aux défauts, il faut aussi dire que l'histoire est très décousue, bon, c'est normal vu qu'elle se déroule sur 6000 ans, voir beaucoup plus.
Pourtant, comme son prédécesseur, Espace est vraiment très accrocheur en dépit de tout ses défauts. En effet, Baxter a vraiment le talent de nous faire voyager, et même de nous faire réfléchir, ici sur le paradoxe de Fermi, je vous laisse le plaisir de découvrir ce très intéressant paradoxe sur la vie extraterrestre dans le livre.
L'usage des armes est un roman a la structure très ... surprenante. Les chapitres alternent entre une trame "normale", et une trame a rebrousse temps. C'est vraiment très, très dérangeant, car souvent on ne comprend pas où l'auteur veut en venir, on a l'impression qu'il ne se passe rien.
Cependant, le talent d’écrivain de Banks fait la différence, et après une lecture parfois fastidieuse mais souvent agréable, on comprend que ce livre est fait pour être lu deux fois, en lisant les chapitres dans un ordre différent, pour avoir un angle totalement nouveau sur l'histoire.
Car s'il se passe toujours dans l'univers de la Culture, cette société utopique, et traite de ses rapport avec les sociétés moins évoluées, l'Usage des armes est avant tout un roman sur les tourments et la souffrance d'un homme.
Bref, un roman a lire tout de même, et a lire deux fois pour mieux l’apprécier, ce que je n'ai pas fait je l'avoue.