le 24/04/2019 : Harry Potter à l'école du bien et du mal
Long roman fleuve "Shadowland" est l'un des meilleurs Straub malgré quelques longueurs dans le récit. L'histoire de ces jeunes apprentis magiciens devant faire face à la discipline particulière d'une école où il se passe bien des mystères et livrés le temps d'un été à un magicien alcoolique, manipulateur dangereux est plutôt prenante. On y croise Aleister Crowley et d'autres personnalités ésotériques du XX ème siècle et l'écriture de Peter Straub est flamboyante. Le séjour à Shadowland est recommandé pour les lecteurs et lectrices qui aiment croire que la magie ne se limite pas qu'à de simples tours de cartes ou de lapin sortant d'un chapeau.
Des milliards de tapis de cheveux
le 15/04/2019 : Incontournable!
Je l'ai lu, relu et ...A chaque fois, je reste éberlué par la trame et par le dénouement de cette pépite!
Le chant de Kali
le 13/02/2019 : Bienvenue à Calcutta, Pandémonium de l'Inde
Premier roman de Dan Simmons, "Le chant de Kali" demeure un vrai coup d'éclat.
L'horreur dans le récit tient plus du quotidien sordide décrit dans le tableau brossé par le narrateur de Calcutta que du surnaturel représenté par la secte des Kapalikas et leur culte voué à la déesse maléfique Kali. Tout n'est que saleté, ordures, crime et putréfaction et nous frémissons en suivant les mésaventures de ce journaliste, accompagné de sa famille, parti à la recherche d'un mystérieux poète indien.
Cependant, comme l'a fait remarquer un des auteurs d'un commentaire précédent : nous sommes parfois tentés de voir un certain mépris dans la description que fait Simmons de la mégalopole indienne et en cela un malaise s'installe par moments à la lecture...
Mais l'horreur et le suspens sont au rendez-vous dans ce roman,ce qui est déjà une bonne raison de se plonger dedans.
Cycle de Hain (4) - La main gauche de la nuit
Daniel le 02/01/2019 : indispensable
La magie de l'écriture d'Ursula le Guinn, la poésie de ces mondes, et définitivement, pour moi, le plus beau des titres.
Un émouvant roman, touchant, plein d'une douce et envoutante mélancolie.
Le djinn
Jef De La Lune le 26/11/2018 : Ali Baba et les 40 démons
Deuxième roman, au format court (que l'on pourrait presque considérer comme une nouvelle) de Graham Masterton, "Le Djinn" revisite le mythe oriental du génie pour en faire un redoutable démon enfermé dans une jarre. Ali Baba n'est plus avec 40 voleurs dans ce récit mais à l'origine de 40 tueurs. On pourrait considérer ce livre comme un Masterton mineur mais le récit reste haletant et ponctué de suspense. Cela suffit à passer un agréable moment de lecture frissonnante et on sent, une fois plus, que l'auteur s'est correctement documenté sur les mythes arabes pour s'en inspirer.
Les Tommyknockers (3)
le 13/10/2018 : Quand King s'essaye à la Science-Fiction
Roman fleuve décliné en trois tomes "Les Tommyknockers" déçoit un peu malgré quelques beaux passages. Retenons d'abord quelques personnages attachants, à commencer par Gardener, le poète alcoolique "verlainien" qui semble être directement inspiré par Stephen King et ses addictions à l'époque de la rédaction du récit. Il y a aussi toujours cette description minutieuse des habitants du Maine à l'existence bouleversée par un événement paranormal, en l’occurrence un vaisseau spatial enterré dans le jardin d'un écrivain, gloire locale. Nous sommes donc ici dans la Science-Fiction et si nous devions rapprocher King d'un auteur contemporain, qui aime aussi parler d'invasions extra-terrestres ce serait Dean Koontz (auquel d'ailleurs il est fait un clin d’œil à son roman "Spectres" à un moment dans le récit). Mais comme Koontz parfois, Stephen King nous tient en haleine durant de nombreuses pages avant de décevoir à la conclusion de son histoire en proposant une fin ouverte à toutes les interprétations. Car au juste nous ne savons jamais vraiment qui sont les Tommyknockers et cela est dommage. Ceci-dit le plaisir de lire reste, et c'est l'essentiel.
Histoire d'os
jéjé18 le 21/09/2018 : Bof
Un roman qui reste assez confus, assez vague dans les choix de l'intrigue et des personnages. J'ai eu du mal à me mettre dans le livre. Mais en tout cas, l'auteur a été assez novateur pour avoir choisi l'époque précolombienne. Après tout est une question de gout. Pour le coup, je n'ai pas beaucoup adhéré.
Le meilleur des mondes
Max LeLiseux le 01/09/2018 : Une claque en pleine face
Très intéressante comme lecture, comme le disent certains,
Description un peu longue au début. Avec ce roman, j’ai pris
une claque en pleine face et pris conscience de pleins de trucs.
Quel genre de trucs ?
Un exemple concret : les multinationale qui nous contrôlent comme des marionnettes...
Ou encore le fait qu’on nous cache la vérité derrière un journal télé bancal et menteur…
Oui, ce roman est encore d’actualité.
LE MEILLEUR DES MONDES avec 1984 d’Orwell sont des classiques
du genre, ils essaient de nous prévenir des dangers, pour finalement comprendre que le pire ennemi de l’homme, c’est l’homme lui-même… :(
Illusions ou les Aventures d'un messie récalcitrant
Tsungen le 28/08/2018 : Formidable!
Ce 'roman initiatique' est merveilleux; drôle, surprenant, Richard Bach va trouver un maître qui va lui permettre de voir la Vie dans un nouvel angle et s'épanouir au quotidien; j'aime que M. Bach dise dès le départ que "tout dans ce livre peut être faux"...chacun doit décider par lui-même; même comme roman, ce récit a changé ma vie et m'a aidé à oser voir autrement...et en mieux!
Les profondeurs de la Terre
Casper le 11/08/2018 : sortie BD
La sortie de la somptueuse adaptation BD en 2 tomes à la narration tonique et au dessin élégant nous incite vivement à (re-)lire le meilleur texte de Silverberg, l'une des œuvres majeures de la littérature de SF !
Les derniers commentaires des internautes
(total : 1807 commentaires)
Long roman fleuve "Shadowland" est l'un des meilleurs Straub malgré quelques longueurs dans le récit. L'histoire de ces jeunes apprentis magiciens devant faire face à la discipline particulière d'une école où il se passe bien des mystères et livrés le temps d'un été à un magicien alcoolique, manipulateur dangereux est plutôt prenante. On y croise Aleister Crowley et d'autres personnalités ésotériques du XX ème siècle et l'écriture de Peter Straub est flamboyante. Le séjour à Shadowland est recommandé pour les lecteurs et lectrices qui aiment croire que la magie ne se limite pas qu'à de simples tours de cartes ou de lapin sortant d'un chapeau.
Je l'ai lu, relu et ...A chaque fois, je reste éberlué par la trame et par le dénouement de cette pépite!
Premier roman de Dan Simmons, "Le chant de Kali" demeure un vrai coup d'éclat.
L'horreur dans le récit tient plus du quotidien sordide décrit dans le tableau brossé par le narrateur de Calcutta que du surnaturel représenté par la secte des Kapalikas et leur culte voué à la déesse maléfique Kali. Tout n'est que saleté, ordures, crime et putréfaction et nous frémissons en suivant les mésaventures de ce journaliste, accompagné de sa famille, parti à la recherche d'un mystérieux poète indien.
Cependant, comme l'a fait remarquer un des auteurs d'un commentaire précédent : nous sommes parfois tentés de voir un certain mépris dans la description que fait Simmons de la mégalopole indienne et en cela un malaise s'installe par moments à la lecture...
Mais l'horreur et le suspens sont au rendez-vous dans ce roman,ce qui est déjà une bonne raison de se plonger dedans.
La magie de l'écriture d'Ursula le Guinn, la poésie de ces mondes, et définitivement, pour moi, le plus beau des titres.
Un émouvant roman, touchant, plein d'une douce et envoutante mélancolie.
Deuxième roman, au format court (que l'on pourrait presque considérer comme une nouvelle) de Graham Masterton, "Le Djinn" revisite le mythe oriental du génie pour en faire un redoutable démon enfermé dans une jarre. Ali Baba n'est plus avec 40 voleurs dans ce récit mais à l'origine de 40 tueurs. On pourrait considérer ce livre comme un Masterton mineur mais le récit reste haletant et ponctué de suspense. Cela suffit à passer un agréable moment de lecture frissonnante et on sent, une fois plus, que l'auteur s'est correctement documenté sur les mythes arabes pour s'en inspirer.
Roman fleuve décliné en trois tomes "Les Tommyknockers" déçoit un peu malgré quelques beaux passages. Retenons d'abord quelques personnages attachants, à commencer par Gardener, le poète alcoolique "verlainien" qui semble être directement inspiré par Stephen King et ses addictions à l'époque de la rédaction du récit. Il y a aussi toujours cette description minutieuse des habitants du Maine à l'existence bouleversée par un événement paranormal, en l’occurrence un vaisseau spatial enterré dans le jardin d'un écrivain, gloire locale. Nous sommes donc ici dans la Science-Fiction et si nous devions rapprocher King d'un auteur contemporain, qui aime aussi parler d'invasions extra-terrestres ce serait Dean Koontz (auquel d'ailleurs il est fait un clin d’œil à son roman "Spectres" à un moment dans le récit). Mais comme Koontz parfois, Stephen King nous tient en haleine durant de nombreuses pages avant de décevoir à la conclusion de son histoire en proposant une fin ouverte à toutes les interprétations. Car au juste nous ne savons jamais vraiment qui sont les Tommyknockers et cela est dommage. Ceci-dit le plaisir de lire reste, et c'est l'essentiel.
Un roman qui reste assez confus, assez vague dans les choix de l'intrigue et des personnages. J'ai eu du mal à me mettre dans le livre. Mais en tout cas, l'auteur a été assez novateur pour avoir choisi l'époque précolombienne. Après tout est une question de gout. Pour le coup, je n'ai pas beaucoup adhéré.
Très intéressante comme lecture, comme le disent certains,
Description un peu longue au début. Avec ce roman, j’ai pris
une claque en pleine face et pris conscience de pleins de trucs.
Quel genre de trucs ?
Un exemple concret : les multinationale qui nous contrôlent comme des marionnettes...
Ou encore le fait qu’on nous cache la vérité derrière un journal télé bancal et menteur…
Oui, ce roman est encore d’actualité.
LE MEILLEUR DES MONDES avec 1984 d’Orwell sont des classiques
du genre, ils essaient de nous prévenir des dangers, pour finalement comprendre que le pire ennemi de l’homme, c’est l’homme lui-même… :(
Ce 'roman initiatique' est merveilleux; drôle, surprenant, Richard Bach va trouver un maître qui va lui permettre de voir la Vie dans un nouvel angle et s'épanouir au quotidien; j'aime que M. Bach dise dès le départ que "tout dans ce livre peut être faux"...chacun doit décider par lui-même; même comme roman, ce récit a changé ma vie et m'a aidé à oser voir autrement...et en mieux!
La sortie de la somptueuse adaptation BD en 2 tomes à la narration tonique et au dessin élégant nous incite vivement à (re-)lire le meilleur texte de Silverberg, l'une des œuvres majeures de la littérature de SF !